Portail Héraldique
Portail de l’Héraldique et de l’art du blason
L’Héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes). C'est aussi un champ d'expression artistique, un élément du droit médiéval et du droit d'ancien régime. Plus récemment, elle a été admise parmi les sciences annexes de l'histoire au même titre que la sigillographie, la vexillologie, la diplomatique...
L'héraldique s'est développée au Moyen Âge dans toute l'Europe comme un système cohérent d'identification non seulement des personnes, mais aussi en partie des lignées (le blason pouvant être transmis par héritage en traduisant le degré de parenté) et des collectivités humaines, ce qui en fait un système emblématique unique en un temps où la reconnaissance et l'identification passaient rarement par l'écrit.
Apparue au XIIe siècle au sein des membres de l'aristocratie, elle s'est rapidement diffusée dans l'ensemble de la société occidentale : femmes, clercs, paysans, bourgeois, communautés... Par la suite, on s'en est également servi pour représenter des villes, des régions, des pays, des corporations de métiers.
Articles de qualité
Bons articles
- Régions françaises
- Départements français
- Communes de France
- Communautés espagnoles
- Armorial de l'Allemagne
- Armorial de la communauté française de Belgique
- Armorial des communes de Belgique
- Armorial du Luxembourg
- Armorial du pays de Luxembourg
- Armorial de Portugal
- Armorial de la Suisse
- Villes européennes
- Armorial Bellenville
- Armorial de Gelre
- Armorial de Rietstap
- Armorial du Royaume des Pays-Bas
- Armorial des princes du sang royal de Hainaut et de Brabant
- Armorial général de la noblesse belge
- État présent de la noblesse belge
- Armorial héraldique vivante
- Armorial de Wavre
- Fasti Senatorii et Consulares Bruxellenses
- Carnet mondain
- Armoiries papales
- Héraldique ecclésiastique
- Armorial des comtes romains
[]

1. Fasce 3. Bande 5. Pal | 2. Chef 4. Barre 6. chevron |
… les pièces. Elles sont des charges de forme géométrique, limitées au trait par des lignes géométriques qui les séparent du champ. Dans les représentations sculptées, et parfois dans le dessin, les pièces posées sont représentées avec un effet de relief par rapport au champ, tandis que les juxtapositions sont limitées par un trait de jointure sans effet de relief.
Les pièces sont définies en fonction des parties de l'écu, et ont une place fixe sur celui-ci.
On peut citer parmi les plus usitées:
la fasce, le pal, la bande, la barre, le chef, la champagne, la croix, le sautoir, le pairle, la pile, la pointe, la chausse, la cape, la bordure, le franc-quartier, le canton, le giron, les jumelles, la trangle, la vergette, l'écusson en cœur (ou en abîme), l'orle, le trécheur, le lambel...
Les pièces simples peuvent recevoir des meubles ou servir de partition.
À l'exception du chef, les pièces sont blasonnées avant la description du tout, sauf quand elles affectent manifestement le tout.
Né de la pratique des tournois, des hérauts (qui donneront leur nom à l'héraldique) et de la nécessité de constituer de véritables annuaires à double fonction de recueil d'identités et de dépôt d'exclusivité, à une époque où l'illustration, surtout en couleur est une entreprise de longue haleine, le blasonnement se développe en véritable langue, avec vocabulaire et syntaxe, étonnant de rigueur et de précision, permettant de décrire rapidement et sans ambigüité les blasons les plus complexes.
Cliquez sur "[+]" pour développer une catégorie
