Groupe socialiste (Assemblée nationale)
Socialistes et apparentés | |
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Chambre | Assemblée nationale |
---|---|
Législature(s) | Depuis la VIe de la IIIe République |
Ancien(s) nom(s) | Socialiste Fédération de la gauche démocrate et socialiste Socialiste, radical, citoyen et divers gauche Socialiste, républicain et citoyen Socialiste, écologiste et républicain Nouvelle Gauche |
Partis membres | Parti socialiste Mouvement des citoyens Bâtir le pays Martinique Divers gauche |
Président | Boris Vallaud Député des Landes (Troisième circonscription des Landes) |
Représentation | 32 / 577 |
Positionnement | Centre gauche à gauche |
Idéologie | Social-démocratie Socialisme démocratique |
Site Web | https://lessocialistes.fr/ (Attention le site a été piraté et nous renvoie sur un site d’arnaque) |
Le groupe socialiste (SOC), officiellement dénommé groupe socialistes et apparentés depuis 2018, lors de la XVe législature, est le groupe parlementaire constitué autour du Parti socialiste (PS) à l'Assemblée nationale française. Ayant le plus souvent porté le nom de groupe socialiste, il a parfois pris d'autres appellations au cours de son histoire.
Le groupe est présidé depuis le par Boris Vallaud, député de la 3ecirconscription des Landes.
Effectifs et dénominations depuis 1958
Année | Nom | Nombre de députés | Évolution | Pourcentage |
---|---|---|---|---|
1958 | Groupe socialiste (SOC) | 47 | - | 8 % |
1962 | 66 | ![]() |
14 % | |
1967 | Groupe de la Fédération de la gauche démocrate et socialiste (FGDS) | 121 | ![]() |
25 % |
1968 | 57 | ![]() |
12 % | |
1973 | Groupe du Parti socialiste et des radicaux de gauche (PSRG) | 102 | ![]() |
21 % |
1978 | Groupe socialiste (SOC) | 113 | ![]() |
23 % |
1981 | 285 | ![]() |
58 % | |
1986 | 212 | ![]() |
37 % | |
1988 | 275 | ![]() |
47,7 % | |
1993 | 57 | ![]() |
10 % | |
1997 | 250 | ![]() |
43 % | |
2002 | 141 | ![]() |
24 % | |
2007 | Socialiste, radical, citoyen et divers gauche (SRC) | 204 | ![]() |
35 % |
2012 | Socialiste, républicain et citoyen (SRC) puis socialiste, écologiste et républicain (SER) à partir de 2016[1] | 295 | ![]() |
51 % |
2017 | Groupe Nouvelle Gauche (NG) puis groupe socialistes et apparentés (SOC) à partir de 2018 | 31 | ![]() |
5 % |
Composition
Historique
XIVe législature (2012-2017)
Il est le groupe le plus important de la XIVe législature et compte à sa création 295 députés (279 membres et 16 apparentés), soit la majorité absolue. En , il compte 291 députés (275 membres et 16 apparentés). En , le départ de Jean-Pierre Maggi fait passer son effectif total à 288, perdant ainsi la majorité absolue à l'Assemblée nationale[2].
Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat
- Thomas Thévenoud, exclu à la suite des révélations sur ses impôts impayés[3] ;
- Philippe Noguès, qui conteste la ligne « sociale-libérale » du PS et rejoint en les non-inscrits[4].
- Pouria Amirshahi, frondeur, qui conteste la ligne politique du gouvernement, rejoint les non-inscrits[5].
- La frondeuse Dominique Chauvel quitte le groupe socialiste le et rejoint les rangs des non-inscrits[6].
- Le frondeur Patrice Prat quitte le groupe socialiste le et rejoint les rangs des non-inscrits[7].
Composition à la fin de la législature
- Président : Olivier Faure (11e circonscription de Seine-et-Marne)[8]
- Vice-présidents :
- Seybah Dagoma (5e circonscription de Paris)
- Véronique Massonneau (4e circonscription de la Vienne)
- Colette Capdevielle (5e circonscription des Pyrénées-Atlantiques)
- Sébastien Denaja (7e circonscription de l'Hérault)
- Sophie Errante (10e circonscription de la Loire-Atlantique)
- Philippe Baumel (3e circonscription de Saône-et-Loire)
- Régis Juanico (1re circonscription de la Loire)
- Porte-parole :
XVe législature
Au début de la législature, le groupe se compose de 28 membres et de 3 apparentés[9].
Malgré l’inscription du groupe dans l'opposition, plusieurs députés qui le composent ont été élus en se réclamant de la majorité présidentielle. C'est le cas d'Ericka Bareigts[10], de Delphine Batho[11], d'Olivier Dussopt[12], de Marietta Karamanli[13], d'Hervé Saulignac[14] et de Christophe Bouillon[13]. D'autres, sans employer cette expression, ont exprimé leur soutien au mouvement d'Emmanuel Macron, comme Hélène Vainqueur-Christophe[15], Joaquim Pueyo[16] ou Guillaume Garot[15].
D'autres enfin, sans apporter de soutien aussi explicite, ont été élus dans des circonscriptions où La République en marche ! (LREM) a choisi de ne pas présenter de candidats face à eux, comme François Pupponi[15], Stéphane Le Foll ou George Pau-Langevin, ou ont demandé à la commission d’investiture de LREM qu’elle renonce à investir un candidat face à eux, comme Jean-Louis Bricout[17].
Lors du vote de confiance au gouvernement Philippe II, alors que le PS appelle à voter contre, 3 députés votent pour la confiance (Guillaume Garot, David Habib et Hélène Vainqueur-Christophe), 23 s'abstiennent, et seuls 5 votent contre (Joël Aviragnet, Luc Carvounas, Alain David, Régis Juanico et Boris Vallaud)[18].
Après un an de législature, le groupe Nouvelle gauche est l'un des deux groupes les moins présents aux votes de l'Assemblée (19 %), avec le groupe Les Républicains (18 %), ce qui s'explique notamment par le fait que tous deux sont en majorité composés de députés sortants[19].
En , il a voté en moyenne 29,3 % des textes de la majorité, contre 15 % pour le groupe LFI et 9,3 % pour le groupe de la Gauche démocrate et républicaine ; ce taux monte à 40,8 % pour les seuls votes solennels (qui valident l'ensemble d'une loi)[20]. A cette date, il a voté favorablement lors de huit scrutins solennels, s'agissant des textes portant sur l'état d'urgence, sur la lutte contre le terrorisme, sur la moralisation de la vie politique, sur la fin de l'exploitation des hydrocarbures, sur le don de congé aux aidants familiaux, sur le droit à l'erreur, sur la protection des données personnelles et sur le transport aérien entre les Etats-Unis et l'Union européenne[20].
Le groupe PS vote intégralement contre la confiance au gouvernement Philippe en . Il s'agit du groupe qui connaît le plus grand changement d'orientation depuis le premier vote de confiance de 2017[21].
En , Olivier Faure, président du groupe parlementaire, annonce que le groupe devient Nouvelle Gauche[22],[23], une dénomination qui, pour la première fois depuis 1958, ne fait pas référence au socialisme[24]. Le groupe abandonne cette dénomination en pour « socialistes et apparentés » (SOC)[25].
Répartition partisane
Parti/étiquette politiques | Nombre de députés | |
---|---|---|
Parti socialiste | 24 | |
Mouvement des citoyens | 2 | |
Génération.s | 1 | |
Bâtir le pays Martinique | 1 |
Députés ayant quitté le groupe en cours de mandat
- Delphine Batho, députée PS de la deuxième circonscription des Deux-Sèvres, annonce son départ du PS et du groupe le . Elle rejoint le parti Génération écologie et les députés non-inscrits[26].
- Stéphane Le Foll, député PS de la quatrième circonscription de la Sarthe démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie du Mans. Il est remplacé par Sylvie Tolmont.
- François Pupponi, député ex-PS de la huitième circonscription du Val-d'Oise annonce avec 15 autres députés la création du Groupe Libertés et territoires le [27].
- Christophe Bouillon, député PS de la cinquième circonscription de la Seine-Maritime démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Barentin[28].
- Luc Carvounas, député PS de la neuvième circonscription du Val-de-Marne démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Alfortville.
- Ericka Bareigts, députée PS de la première circonscription de La Réunion démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie de Saint-Denis. Elle est remplacée par Philippe Naillet.
- Joaquim Pueyo, député PS de la première circonscription de l'Orne démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la mairie d'Alençon. Il est remplacé par Chantal Jourdan.
- George Pau-Langevin, députée PS de la 15e circonscription de Paris démissionne le de son mandat de député à la suite de sa nomination comme adjointe à la défenseur des droits.
- Serge Letchimy, député PPM de la troisième circonscription de la Martinique démissionne le de son mandat de député à la suite de son élection à la présidence du conseil exécutif de Martinique.
- Lamia El Aaraje, élue dans la 15e circonscription de Paris depuis le , perd son mandat le à la suite d'une décision du Conseil constitutionnel annulant l'élection à cause d'une usurpation de logo par l'un de ses adversaires[29].
Membres du bureau de l'Assemblée nationale
- Deux des douze secrétaires (2017-2019) :
- Un des six vice-présidents (depuis 2019) :
XVIe législature (2022-2027)
La NUPES et la coalition présidentielle Ensemble ! ont fait face à un nombre important de dissidents, selon les calculs du collectif de chercheurs Legis-2022, visant à dresser le portrait-robot de la nouvelle France politique[30]. Les 80 dissidents de la Nupes ont en moyenne récolté 9 % contre 26 % pour les investis et seuls 8 se sont qualifiés[30] contre près de 400. Certains sont venus du PCF, comme Azzédine Taïbi et Virginie De Carvalho, dans les 4e et 11e circonscriptions de Seine-Saint-Denis, département où les candidats de la Nupes ont gagné toutes les circonscriptions, et la plupart de militants ou ex-militants du PS. Dans le Nord, un candidat venu de LFI mais non-investi a été sévèrement battu dès le premier tour par le député PCF sortant Fabien Roussel, investi par la NUPES et réélu. Les dissidents d’Ensemble ! ont pour leur part fait un score moyen de 5 %, contre 26 % pour les investis, seuls 2 se qualifiant[30], battus tous les deux deux, alors que ce fut le cas de 417 candidats Ensemble!. Dans une dizaine de circonscriptions, le total des voix du candidat Nupes et du dissident aurait permis à l’un ou à l’autre de se qualifier et c'est aussi le cas d'une quinzaine de circonscriptions pour Ensemble![30].
Le Parti socialiste avait préinvesti plus de 400 candidats avant son accord avec la Nouvelle Union populaire écologique et sociale, que certains n'ont pas accepté, maintenant leurs candidatures. A émergé ainsi le projet d'un "autre groupe de gauche à l'Assemblée nationale" face à la NUPES[31], intégrant les socialistes "dissidents", le Parti radical de gauche (PRG), et "des socialistes investis NUPES mais qui ne s'en revendiquent pas"[31], parmi lesquelles Valérie Rabault, présidente des députés socialistes entre 2017 et 2022[31], qui en mai 2022 s'est opposée à l'accord électoral entre le PS et La France insoumise[32], Emmanuel Macron lui proposant le poste de Premier ministre[33]. Ce projet de groupe parlementaire incarne la ligne Delga / Hidalgo, active pendant la présidentielle, devenue courant minoritaire anti-Nupes alliés aux « éléphants » du PS.
Sur la trentaine de députés PS sortants, sept ont choisi cette "dissidence" dont cinq ont été battus. Parmi les deux réélus, un n'avait pas de candidat de la majorité présidentielle face à lui.
En 2022, la presse a recensé 70 candidatures "dissidentes", soit autant que de candidats PS investis par la NUPES. Sébastien Vincini, secrétaire national du PS, a précisé que certains se sont mis eux-mêmes en retrait du PS et que les autres "seront exclus"[31], ce qui a été contesté en justice[34].
Selon la direction du PS, 19 ont décidé de faire bénéficier les financements politiques générés par leur candidature au Parti radical de gauche (PRG)[35].
Organisation
Présidents depuis 1958
- 1958 – 1962 : Francis Leenhardt[36]
- 1962 – 1981 : Gaston Defferre
- 1981 – 1984 : Pierre Joxe (1re fois)
- 1984 – 1986 : André Billardon
- 1986 – 1988 : Pierre Joxe (2e fois)
- 1988 – 1990 : Louis Mermaz
- 1990 – 1993 : Jean Auroux
- 1993 – 1995 : Martin Malvy
- 1995 – 1997 : Laurent Fabius
- 1997 – 2012 : Jean-Marc Ayrault
- 2012 – 2016 : Bruno Le Roux
- 2016 : Seybah Dagoma (intérim)
- 2016 - 2018 : Olivier Faure
- 2018 - 2022 : Valérie Rabault
- Depuis 2022 : Boris Vallaud
Secrétaires généraux
- 1967-1981 : Michel Charasse
- […]
- 1985-1991 : Jean-François Gueulette
- 1991-1997 : Marie-Christine Vergiat
- […]
- 2007-2012 : Olivier Faure
- 2012-2021 : Pascale Charlotte
- depuis 2021 : Maxime Sauvage
Identité visuelle
Présidents socialistes de l'Assemblée nationale sous la Cinquième République
Sous la Cinquième République, cinq membres issus du groupe socialiste ont exercé la présidence de l'Assemblée nationale, durant quatre législatures :
- du au : Louis Mermaz (ancienne 5e de l'Isère, VIIe législature),
- du au : Laurent Fabius (1re fois, ancienne 4e de Seine-Maritime, IXe législature),
- du au : Henri Emmanuelli (ancienne 3e des Landes, IXe législature),
- du au : Laurent Fabius (2e fois, ancienne 4e de Seine-Maritime, XIe législature),
- du au : Raymond Forni (1re du Territoire de Belfort, XIe législature),
- du 26 juin 2012 au 20 juin 2017 : Claude Bartolone (9e de Seine-Saint-Denis, XIVe législature).
Notes et références
- Louis Hausalter, « Les députés écolos se font hara-kiri à l'Assemblée », marianne.net, 19 mai 2016.
- Marc Simon, « C'est fait, le PS n'a plus la majorité absolue à l'Assemblée nationale », lexpress.fr, (consulté le )
- Thomas Thévenoud quitte le Parti socialiste mais reste député, Le Monde, 8 septembre 2014.
- « PS. Le député frondeur Philippe Noguès quitte le parti », entretien avec Ouest-France, 24 juin 2015.
- « Le député frondeur Pouria Amirshahi quitte le Parti socialiste », sur Le Figaro,
- « Modifications », sur Assemblée nationale (consulté le ).
- Étienne Girard, « Le député Patrice Prat, bras droit d'Arnaud Montebourg, quitte le PS », lelab.europe1.fr, 12 juillet 2016.
- « Bureau groupe décembre 2016 », sur http://www.deputes.lessocialistes.fr (consulté le ).
- « Groupe Nouvelle Gauche », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Elections législatives : Ericka Bareigts et Jean-Jacques Morel dans la 1ere circonscription - réunion 1ère », réunion 1ère, (lire en ligne, consulté le )
- « Législatives en Deux-Sèvres : Delphine Batho restera-t-elle députée de la 2e circonscription ? - France 3 Nouvelle-Aquitaine », France 3 Nouvelle-Aquitaine, (lire en ligne, consulté le )
- « Vers une recomposition en marche ? », sur Le Réveil du Vivarais,
- « Présidentielle. Des socialistes soulagés et prêts à s'engager... », Ouest France, (lire en ligne, consulté le )
- « Polémique autour du candidat d’En Marche dans la première circonscription », Le Dauphiné, (lire en ligne, consulté le )
- « Qui sont les candidats PS arrivés en tête et sont-ils Macron-compatibles ? », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Orne. Joaquim Pueyo, candidat ni-ni aux législatives », Ouest France, (lire en ligne, consulté le )
- (en) « En Marche! et des croche-pattes », sur Le Courrier Picard (consulté le )
- Christophe Gueugneau et Manuel Jardinaud, « A l’Assemblée, les gauches se sentent impuissantes », sur Mediapart, (consulté le ).
- Wedodata, « Les députés En marche traînent les pieds », sur Les Jours, (consulté le ).
- Wedodata, « La gauche, contre Macron ou tout contre ? », sur Les Jours, (consulté le ).
- Caroline Vigoureux, « Edouard Philippe: ce que traduit le vote de confiance des députés », sur lopinion.fr, (consulté le ).
- « À l'Assemblée, le groupe PS se nommera “Gauche Nouvelle” », sur Libération (consulté le )
- « Laurence Dumont sera la candidate du groupe Nouvelle gauche (PS) au «perchoir» », sur Libération (consulté le )
- RFI
- Enora Ollivier, « Les députés socialistes vont à nouveau s'appeler… socialistes », sur Le Monde, (consulté le ).
- « Delphine Batho : "Je quitte le PS sans regrets" », Le Monde, publié et consulté le 2 mai 2018.
- Mathilde Siraud, « Assemblée nationale : création d'un nouveau groupe baptisé «Libertés et territoires» », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- « Rives-en-Seine. Le suppléant de Christophe Bouillon démissionne de l'Assemblée nationale », sur Tendance Ouest, (consulté le ).
- « Décision n° 2021-5726/5728 AN du 28 janvier 2022 » du conseil constitutionnel, publié et consulté 28 janvier 2022.
- Tristan Guerra, Emilien Houard-Vial et Marion Jacquet-Vaillant, « Législatives 2022 : bilan sévère pour les dissidents », Le Monde, (lire en ligne).
- "Législatives : à gauche, des dissidents PS anti Nupes peuvent-ils l’emporter ?" Sud Ouest avec AFP le 10/06/2022 [1]
- « Législatives 2022 : entre résignation et rejet d’une alliance avec LFI, les députés socialistes feront campagne sur leur nom », Le Monde.fr, (lire en ligne)
- « La députée PS Valérie Rabault a refusé Matignon : Valérie Rabault a refusé le poste de Premier ministre, d'après des informations de BFMTV. », sur BFMTV (consulté le )
- Article dans le Huffin,gton Post le 08/06/2022
- Article de Julien Duffé dans Le Parisien le 27 mai 2022
- France-politique.fr www.france-politique.fr
Voir aussi
Articles connexes
- Groupe socialiste au Sénat
- Assemblée nationale française
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- XVe législature de la Cinquième République française
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