Jean Grellier

Jean Grellier
Illustration.
Fonctions
Député français

(5 ans)
Élection 17 juin 2012
Circonscription 3e des Deux-Sèvres
Législature XIVe (Cinquième République)
Groupe politique SRC (2012-2016)
SER (2016-2017)
Prédécesseur Jean-Marie Morisset
Successeur Jean-Marie Fiévet

(4 ans, 11 mois et 30 jours)
Élection 17 juin 2007
Circonscription 4e des Deux-Sèvres
Législature XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique SRC
Prédécesseur Dominique Paillé
Successeur Circonscription supprimée
Maire de Cerizay

(25 ans et 2 jours)
Prédécesseur Yvon Gauguin
Successeur Johnny Brosseau
Conseiller régional de Poitou-Charentes

(3 ans, 3 mois et 4 jours)
Président Ségolène Royal
Premier vice-président de la communauté de communes Delta-Sèvre-Argent

(15 ans, 2 mois et 15 jours)
Biographie
Date de naissance (77 ans)
Lieu de naissance Moncoutant, France
Nationalité Française
Parti politique Parti socialiste
Profession Agriculteur

Jean Grellier
Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈
Maires de Cerizay

Jean Grellier, né le à Moncoutant (Deux-Sèvres), est un homme politique français. Il est député PS des Deux-Sèvres de 2007 à 2017, Vice-président de la Commission des affaires économiques de l'Assemblée nationale, Vice-président de la Région Poitou-Charentes (2004-2007) et Maire de Cerizay (1983-2008).

Biographie

Jean Grellier entame sa carrière professionnelle dans le monde agricole, comme aide familial dans l'exploitation agricole de son père à l'Églaudière de Moncoutant, puis animateur au centre des jeunes agriculteurs de Charente-Maritime, et responsable de zone au sein d’une coopérative agricole, la CAVAC. Il sera responsable de secteur à la CAVAC pendant 20 ans.

Il dirige ensuite une société de transport de voyageurs, la SCODEC, entre 1993 et 2004. L'entreprise est en statut SCOP, ce qui oblige à la concertation entre l'équipe dirigeante et les salariés, ainsi que la participation active des employés pour la réussite. Jean Grellier fait valoir ses droits à la retraite le .

Il obtient son premier mandat électoral en 1976, à moins de 30 ans, à Cerizay, où il devient conseiller municipal. Dès les élections suivantes, en 1983, il est élu maire de Cerizay, sous l'étiquette du Parti socialiste, alors que la ville n'est pas traditionnellement de gauche et que ces élections sont très défavorables au PS au niveau national (seule Édith Cresson fait basculer à gauche une ville de plus de 30 000 habitants). La ville accueille l'entreprise Heuliez, constructeur automobile (certaines années 4e plus gros constructeur Français), et la vitalité de la société aide au développement de Cerizay. Jean Grellier mène une politique d'ouverture envers les ouvriers Portugais venus nombreux à Heuliez, via notamment la création de conseils représentatifs. Il est réélu, souvent au premier tour, en 1989, 1995 et 2001. Il ne se représente pas en 2008, ne voulant pas cumuler les mandats et voulant se consacrer à sa fonction de Député.

Fort de son mandat municipal, il accède à la vice-présidence de la Communauté de communes Delta-Sèvre-Argent en 1993 et à la présidence du Syndicat du Val de Loire en 1995. Il garde ces deux mandats sans discontinuer jusqu'en 2008.

Il est candidat en aux élections régionales. Il se situe en deuxième position sur la liste Deux-Sèvres, derrière Ségolène Royal. La liste est cette année-là la mieux élue de toute la France. Il devient vice-président de la Région, chargé du développement économique et de l’emploi. Lors de la campagne présidentielle de 2007, Ségolène Royal étant absente de la Région, il en assure la présidence collective de facto avec les autres vice-présidents.

Il ne s'est pas représenté aux Municipales de 2008, laissant le mandat de Maire à Johnny Brosseau.

Après son échec aux législatives de 2002, il est de nouveau candidat en 2007. Alors qu'il accuse 9 points de retard au premier tour, il remporte ces élections le en battant le député sortant Dominique Paillé (UMP) avec 51,41 % des voix exprimées. Il abandonne dès lors son mandat régional.

En mai 2012, il annonce son intention de se représenter[1] sur la même circonscription. Après avoir obtenu 48 % des voix dès le premier tour face à 11 candidats, il est présent au second tour face à Philippe Mouiller (UMP) - maire de Moncoutant) et obtient 58 % des suffrages au second tour.

En 2017 il choisit de ne pas se représenter, après 2 mandats comme Député.

Polémique

Jean Grellier fait partie d'une vingtaine de députés mis en cause par l'association Pour une démocratie directe pour avoir acheté leur permanence parlementaire en utilisant leur indemnité représentative de frais de mandat (IRFM). Il a en effet acquis sa permanence en 2008 grâce à un prêt de l'Assemblée nationale qu'il rembourse à hauteur de 600 euros mensuels grâce à cette indemnité. Jean Grellier déclare ne pas savoir ce qu'il fera de la permanence à la fin de son mandat, mais affirme ne pas souhaite faire une plus-value, et ajoute qu'il « préférerait que les choses soient claires (...). Il pourrait y avoir un local public dans chaque circonscription, ou une interdiction d'acheter sa permanence. »[2].

Détail des fonctions et des mandats

Mandats et fonctions locales
Mandats et fonctions régionales
  • -  : Conseiller régional de Poitou-Charentes
  • -  : Conseiller régional de Poitou-Charentes et vice-président chargé des questions économiques
Mandats parlementaires

Notes et références

  1. Jean Grellier lance sa campagne - Nouvelle République (12 avril 2012).
  2. « Ces députés qui deviennent propriétaires grâce à leur indemnité de frais de mandat : Jean Grellier s'explique - France 3 Nouvelle-Aquitaine », France 3 Nouvelle-Aquitaine,‎ (lire en ligne, consulté le )

Liens externes