Charles Antoine Mansord
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Membre du Conseil des Cinq-Cents Conseil des Cinq-Cents Mont-Blanc | |
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Charles Antoine Mansord, né le à Chambéry et mort le à Chambéry, est un jurisconsulte et un homme politique français du Premier Empire.
Biographie
Origines et formation
Charles Antoine Mansord naît le à Chambéry, selon le registre des baptêmes, conservé aux Archives départementales de la Savoie[1],[2], capitale historique du duché de Savoie.
Les historiens donnaient Villard-sur-Doron, dans le Beaufortain[3],[4],[5], Jules Philippe, dans son Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie (1883), précisant « On doit supposer, jusqu'à plus exact renseignement, qu'il est né dans cette commune en 1756, qui est bien l'année de sa naissance. [...] On trouve sur les registres de baptême [...] un Mansord né en 1756, mais il porte le seul prénom de Joseph ; il est possible, étant donné les erreurs fréquentes observées sur les registres de cette époque, qu'on ait omis les prénoms de Charles-Antoine »[4].
Il fait des études de droit.
Carrière politique
Il devient avocat au barreau de Chambéry en 1780[5], puis membre du Sénat de Savoie[3], au moment où le duché de Savoie est annexé à la France en 1792.
Il est conseiller de la ville de Chambéry en 1787 puis syndic-avocat en 1791[5]. Il est second syndic pour la ville de Chambéry, en 1792[3]. Francophile, c'est lui qui remet les clefs de la ville, le , au général Montesquiou et aux troupes révolutionnaires françaises[3]. Il déclare à cette occasion « Nous ne sommes pas un peuple conquis, mais un peuple libéré »[3],[6].
Il est nommé rapidement maire de Chambéry, mandant qu'il occupe de 1792 à 1795[2],[3]. Il est élu député, pour le département du Mont-Blanc, au Conseil des Cinq-Cents[2],[3]. Il y siège du au [2],[3], chez les Modérés. Il s'oppose notamment à la division de la Savoie en deux départements[3], s'opposant ainsi à la création du département du Léman[5]. Il est favorable à la création d'une école centrale à Chambéry[5]. Il est par ailleurs contre la restitution des biens aux émigrés ou encore contre le partage des biens communaux[5].
Il est un partisan favorable du coup d'État du 18 Brumaire[2]. Il est choisi par le Sénat conservateur pour siéger comme député du Mont-Blanc, au Corps législatif, du au [2],[3].
Il revient à Chambéry où il défend notamment les pauvres[2],[3]. En 1808, il est nommé juge à la cour criminelle du Mont-blanc[2],[3]. Lorsque le duché de Savoie est rendue au royaume de Sardaigne, il perd ses fonctions et redevient avocat au Sénat de Savoie[2],[3].
Il rédige plusieurs traités de droit[3], dont un Traité du droit d'aubaine et des étrangers en Savoie (1819)[2].
Charles Antoine Mansord meurt le . Là encore les lieux différents d'après les références, entre Chambéry, d'après le registre des sépultures, conservé aux Archives départementales de la Savoie[7], tandis que certains historiens, dont Garin, ont pu donner Cruet[3].
Notes et références
- « Acte de baptême de Charles Antoine Mansord (vue 301/399, page de droite) du registre des baptêmes de la paroisse Saint-Léger de la commune de Chambéry », sur Archives départementales de la Savoie, (consulté le ).
- Base Sycomore (voir ci-dessus).
- Joseph Garin, Le Beaufortain : une belle vallée de Savoie : guide historique et touristique illustre, Montmélian, La Fontaine de Siloé, (réimpr. 1996) (1re éd. 1939), 287 p. (ISBN 978-2-84206-020-6 et 2-84206-020-2, lire en ligne), p. 81.
- Jules Philippe, Manuel biographique de la Haute-Savoie et de la Savoie, Annecy, J. Dépollier, , 123 p. (lire en ligne), pp. 103-104.
- Louis Bergeron et Guy Chaussinand-Nogaret, "Grands notables du Premier Empire : notices de biographie sociale (volume 2)", Centre national de la recherche scientifique, 1978, 179 pages, p. 33.
- Victor Flour de Saint-Genis, Histoire de Savoie, d'après les documents originaux depuis les origines les plus reculées jusqu'à l'annexion. La révolution (1713 à 1860). tome 3, Chambéry, Conte-Grand & Cie, , 526 p. (lire en ligne), p. 139.
- « Acte de sépulture de Charles Mansord (vue 80/148, page de droite, avant-dernier nom) du registre des sépultures de la paroisse Saint-François de Sales de la commune de Chambéry », sur Archives départementales de la Savoie, (consulté le ) - Note. Décédé le 10 janvier 1832 et inhumé le lendemain.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Membre du Sénat de Savoie
- Député du Mont-Blanc
- Député au Corps législatif
- Membre du Conseil des Cinq-Cents
- Maire de Chambéry
- Syndic du duché de Savoie
- Jurisconsulte français
- Naissance en juin 1756
- Naissance à Chambéry
- Naissance dans le duché de Savoie
- Décès en janvier 1832
- Décès à Chambéry
- Décès dans le duché de Savoie
- Décès à 75 ans