Phare du Portzic
Coordonnées |
48° 21′ 30″ N, 4° 32′ 03″ O |
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Localisation |
Construction | |
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Électrification | |
Automatisation | |
Patrimonialité |
Recensé à l'inventaire général |
Gardienné |
non |
Visiteurs |
non |
Hauteur |
35 m |
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Hauteur focale |
56 m |
Élévation |
56 m |
Matériau |
tour en granit |
Couleurs |
Unpainted (), rouge |
Portée |
20 milles (blanc) |
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Feux |
A secteurs blancs 2 occ., 12 s 2 feux scintillants directionnels |
ARLHS | |
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Amirauté |
D0790.10 |
NGA |
Crédit image:
licence CC BY-SA 4.0 🛈 |
Le phare du Portzic est situé à l'extrémité nord-est du goulet de Brest (Finistère, France). C'est le phare le plus proche de la ville de Brest.
Histoire
Le phare du Portzic a été édifié sur un terrain militaire entre 1842 et 1848, au niveau de la pointe du Portzic, en même temps que le phare du Petit Minou, qui le précède au nord du goulet de Brest, grâce à la loi du , accordant un crédit de 2 500 000 Francs pour la construction de nouveaux phares sur les côtes en France. Ces deux phares sont alignés pour signaler les positions de certains écueils de la passe nord (la Basse Beuzec et le Coq), sur lesquels se sont successivement échoués quelques années auparavant, plusieurs navires[1].
Le phare est allumé le .
Il a été électrifié en 1953 et automatisé en 1994. Il est télécontrôlé depuis la station du phare du Créac'h depuis 2000.
Un poste sémaphorique est installé au pied du phare depuis 1987, à la suite du transfert du phare du Petit Minou au Portzic. Il constitue le poste essentiel de régulation du trafic maritime entrant et sortant de la rade de Brest.
Placé au point le plus étroit du goulet de Brest côté rade, le phare fait face à la pointe des Espagnols.
Caractéristiques
L'édifice est une tour octogonale en maçonnerie de pierres apparentes en granit de l'Aber-Ildut. Le fût de 33 mètres de hauteur surplombe côté terre un bâtiment rectangulaire rectangulaire en maçonnerie de pierres apparentes à étage, dans lequel sont aménagés à l'origine les magasins de service et deux logements, et, côté mer un bâtiment en métal rouge formant vigie pour la Marine Nationale. Couronnant l'édifice, la plate-forme extérieure de sa lanterne est sécurisée par une balustrade ajourée en dés ajourés[1].
Feux : 1 feu principal à secteur avec 2 occultations et une périodicité de 10 secondes (éclat de 2 secondes puis éclat de 6 secondes), accompagnés de 2 feux scintillants blancs directionnels en direction du goulet, l'un continu (un éclat par seconde, soit le signal « Nord », indiquant au navigateur qu'il se trouve au nord du chenal), l'autre avec 6 scintillations (une par seconde) et un éclat long, soit le signal « Sud », indiquant au navigateur qu'il se trouve au sud du chenal.
Un poste de sémaphore avec vigie est installé à sa base depuis 1987. Il régule le trafic maritime entrant et sortant de la rade de Brest et est occupé en permanence.
Galerie
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈À la marée basse, la côte est accessible
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈
Notes et références
- Alain Lozac'h, Ports de Bretagne Atlantique, Coop Breizh, , p. 135
- R. Ropars et J.P Madec, « La centrale électrique du Portzic) », L'Écho de Saint-Pierre Quilbignon, no 197, , p. 4 (lire en ligne).
- Les maisons de ce port (dont le nom rappelle la présence d'un four à chaux) sont détruites, le 18 juin 1940, par un commando qui incendie volontairement des cuves de mazout surplombant le port lors de l'Opération Ariel. Dans la nuit, le couvercle de l'une des cuves explose et le carburant en feu dévale la pente. Les galettes de mazout dans l'anse ont été utilisées pendant toute la guerre par les habitants pour se chauffer et des traces de mazout sont encore visibles entre les galets (d'après Alain de La Noë, Brest, ville héroïque et martyre, Association des commerçants et industriels sinistrés, , p. 14). Après la guerre, 70 petites cabanes de pêcheurs multicolores sont construites en bois de récupération et en tôle ondulée sur la grève de ce lieu appelé localement la favela, sur lequel le Conservatoire du littoral a renoncé à faire régner sa loi. Cf « À Brest, le quartier insolite de Maison-Blanche s’expose au Mac Orlan », sur ouest-france.fr, .
Voir aussi
Articles connexes
- Fort du Portzic
- Liste des phares de France
- Localiser sur la carte des phares du Finistère
Liens externes
- Notice no IA29000461, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le phare de Portzic sur le site de la DIRM NAMO (direction interrégionale de la mer Nord Atlantique-Manche Ouest)
- Les Archives nationales conservent sous la cote CP/F/14/17513/39 dix-huit plans du phare de Portzic élaborés de 1840 à 1904.