Phare d'Aiguillon

Phare d'Aiguillon
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Phare d'Aiguillon et sa plate-forme.
Localisation
Coordonnées
47° 14′ 32″ N, 2° 15′ 47″ O
Localisation
Histoire
Construction
Automatisation
oui
Patrimonialité
Recensé à l'inventaire général
Gardienné
non
Visiteurs
non
Architecture
Hauteur
21,8 m
Élévation
27,5 m
Équipement
Lanterne
Lampe halo 90W
Portée
14 milles (26 km)
Feux
blanc à 4 occultations 10 s
Aide sonore
non
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Le phare d'Aiguillon[1] est un phare à terre, construit sur la pointe de l'Eve, sur la côte nord de l'estuaire de la Loire, en avant de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique).

Avec le phare du Grand-Charpentier et les deux feux de Porcé, il jalonne la passe des Charpentiers menant au port autonome de Nantes-Saint-Nazaire.

Narcisse Pelletier, marin naufragé ayant vécu dix-sept années parmi un clan aborigène, fut maître du phare d'Aiguillon, d'août 1876 au printemps 1878[2].

Histoire

En 1756, une tour est construite par l'ingénieur de la marine Mangin, sur ordre du Duc d'Aiguillon, gouverneur de Bretagne, pour former l'alignement avec la tour du Commerce (ancien phare de Saint-Nazaire) afin de permettre aux navires entrant en Loire d'éviter le banc des Charpentiers. En 1830, un appareil lenticulaire de Fresnel a équipé le phare : feu blanc fixe.

En 1857, la tour est rehaussée et un logement de gardiennage est construit aux abords. En 1935, elle est électrifiée et équipée d'un feu à 4 occultations toutes les 10 secondes. En 1945, le feu est rallumé après la Seconde Guerre mondiale : 4 occultations toutes les 12 secondes, secteurs blancs et rouge.

Phare actuel

Le phare actuel est une tour cylindrique peinte en blanc (servant d'amer), surmontée d'un voyant de visibilité pyramidal carré supportant une plate-forme métallique circulaire.

Il est automatisé depuis 1976 et télé-contrôlé.

Il n'est pas gardienné et ne se visite pas.

Notes et références

  1. Les Archives nationales conservent, sous la cote CP/F/14/17519/1, 21 planches représentant 98 figures du phare d'Aiguillon datant de 1824 à 1899 et, sous la cote CP/F/14/17529/1, cinq plans du feu de la pointe d'Aiguillon datant de 1829 à 1857.
  2. Loup Odoevsky Maslov, « Narcisse Pelletier à Saint-Nazaire », sur Chroniques de Saint-Nazaire, (consulté le )

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

  • Ressource relative à l'architecture :