Croismare
Croismare | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Lunéville |
Intercommunalité | Communauté de communes du Territoire de Lunéville à Baccarat |
Maire Mandat |
Catherine Ida Louise Dron 2020-2026 |
Code postal | 54300 |
Code commune | 54148 |
Démographie | |
Gentilé | Croismariens, Croismariennes [1] |
Population municipale |
640 hab. (2017 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 59″ nord, 6° 34′ 17″ est |
Altitude | Min. 224 m Max. 293 m |
Superficie | 15,7 km2 |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunéville-1 |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Croismare est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en région Grand Est.
Géographie
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes : une huitième commune, Lunéville touche son territoire au sud-ouest.
Toponymie
Le village était autrefois un marquisat appartenant au Marquis de Croismare. Les habitants sont appelés Croismariens et Croismariennes. Mais aussi Craonnais et Craonnaises en référence à l'ancien nom du village appelé Craon
Histoire

Terre de la seigneurie de Haudonviller (Haidumviller 1157, de Hadonvillari 1424). Nom d'homme germanique Haddo et -villier / -viller « domaine rural, ferme », issu du bas latin villare.
La baronnie d'Haudonviller est érigée en marquisat de Craon par le duc Léopold Ier de Lorraine en 1712, au profit de Marc de Beauvau-Craon et par référence à l'ancestrale seigneurie de Craon (Mayenne) possédée par la famille de Beauvau-Craon[2].
Érigée une nouvelle fois en marquisat par Louis XV en 1767 pour Louis-Eugène de Croismare (frère de Marc-Antoine-Nicolas de Croismare, marquis de Lasson), elle garda ce dernier nom. Le village homonyme de Croix-Mare (Haute-Normandie, Croismare 1084) en est l'origine ; il signifie « la mare de la croix ». Avant le XVIe siècle, l'emploi du mot mare était limité à la Normandie (terme d'origine norroise marr, croisé avec le vieil anglais mere, étang, lac).
Au cours de la Révolution française, la commune porte le nom de Hudiviller[3] ou Haudonviller[4].
Politique et administration
Population et société
Démographie
En 2017, la commune de Croismare comptait 640 habitants. À partir du XXIe siècle, les recensements réels des communes de moins de 10 000 habitants ont lieu tous les cinq ans. Les autres chiffres sont des estimations.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[7]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[8].
En 2017, la commune comptait 640 habitants[Note 1], en augmentation de 5,09 % par rapport à 2012 (Meurthe-et-Moselle : +0,03 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Économie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Léger de Croismare, du XVIe siècle, remaniée au XVIIIe : tour avec clocher en bulbe.
- Monument aux morts.
- Plaque commémorative, monument aux morts, dans l'église.
- Croix commémorative 1944 dans le cimetière.
- Château du XIVe siècle gros travaux en 1602, au début du XVIIIe siècle Marc de Beauvau, marquis de Craon acheta la terre de Haudonviller, fit araser l'ancien château et demanda en 1711 à Germain Boffrand de lui élever une nouvelle demeure, fut détruit totalement en 1812 par son dernier propriétaire Louis-Eugène Croismare.
- Aire de jeux
Croismare dans les arts
Croismare est cité dans le poème d’Aragon, Le conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[10].
Personnalités liées à la commune
- Jules Adrien Esmilaire (1882-1935), The little Adrien, nain célèbre mesurant 69 cm.
- Famille de Croismare, marquis de Croismare.
Héraldique
![]() |
Blason | Coupé: au 1er parti au I de gueules au vase d'or et au II losangé d'or et de gueules, au 2e d'azur au léopard d'or armé et lampassé de gueules. |
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Détails |
Industrie
Le village est connu pour les verreries Muller, qui produisaient du verre coloré et sculpté, dans les usensils de tables(cruches, verres, vases, plats, saladiers... )
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- « Croismare », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Croismare sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- Quand les Beauvau-Craon se seront séparés de Haudonviller, c'est leur seigneurie d'Haroué qui portera à son tour le nom de Craon.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Registres d'état civil
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 10 août 2020)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 août 2020)
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.
- Louis Aragon, « Le Conscrit des cent villages », publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes : France, 1940-1945, Paris : Seghers, 2004 (2e édition). (ISBN 2-232-12242-5), p. 373-375