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Buvette de la Chambre des communes
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L'Édifice du Centre, siège du pouvoir législatif canadien, sur la colline du Parlement à Ottawa.
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L'Édifice du Centre, siège du pouvoir législatif canadien, sur la colline du Parlement à Ottawa.

Politique canadienne
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Brian Mulroney à John Turner, lors du débat des chefs de la campagne 1984.
Présentation
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Le Canada est une monarchie parlementaire fédérale dont la Constitution est adoptée lors de la création de la Confédération en 1867 puis rapatriée en 1982 avec l'ajout de la Charte canadienne des droits et libertés.

Le chef d'État est le roi Charles III, représenté au Canada par un gouverneur général proposé par le Premier ministre et dans chacune des dix provinces par un lieutenant-gouverneur. Le pouvoir législatif est exercé par le Parlement fédéral et les législatures provinciales, le pouvoir exécutif par les Premiers ministres au niveau fédéral et provincial. La Cour suprême est le plus haut tribunal du pays.

Élections et partis politiques
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Couleurs politiques des gouvernements provinciaux
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Couleurs politiques des gouvernements provinciaux
Partis politiques
Féd. NPD Libéral Conservateur Vert BQ · PPC
CB NPD Libéral Conservateur Vert
AB NPD Libéral PCU Vert Alberta · PLC
SK NPD Libéral PC Vert Sask.
MB NPD Libéral PC Vert Manitoba
ON NPD Libéral PC Vert
QC NPD Libéral Conservateur Vert PQ · CAQ · QS
NB NPD Libéral PC Vert AG
ÎPÉ NPD Libéral PC Vert
NPD Libéral PC Vert
TNL NPD Libéral PC
YK NPD Libéral Yukon Vert
NU Aucun parti
Lumière sur une personnalité historique
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Jack Layton en 2011
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Jack Layton en 2011

Jack Layton (1950-2011) est un homme politique canadien, chef de l'opposition officielle à la Chambre des communes du Canada, du à sa mort.

Fils d'un ministre progressiste-conservateur, Layton grandit à Hudson (Québec) et termine ses études à Toronto (Ontario), où il s'installe. Quand il arrive sur la scène publique municipale de Toronto comme échevin et conseiller municipal, pendant les années 1980 et 1990, il est une des voix de gauche les plus fortes, aux conseils municipal et métropolitain de la ville. En 1991, il se présente sans succès à la mairie de Toronto, mais devient par la suite le chef de la Fédération canadienne des municipalités.

En 2003, c'est dès le premier tour de scrutin qu'il est élu chef du Nouveau Parti démocratique du Canada (NPD), un parti politique considéré « de gauche » au Canada, le parti auquel il adhère depuis alors trente-deux ans. Sous sa direction, le parti agrandit son soutien électoral de façon considérable : ses appuis doublent lors de l'élection de 2004, lui donnant ainsi la balance du pouvoir. Layton, alors nouveau député fédéral, représente la circonscription de Toronto-Danforth et obtient pour le NPD des amendements majeurs, de teneur socio-démocrate, au budget de 2005, qui sera surnommé « le premier budget néo-démocrate », mais fait chuter le gouvernement libéral de Paul Martin, sur un vote de non-confiance, à la suite du scandale des commandites. Le NPD acquiert encore plus de votes en 2006 et en 2008, frôlant ses sommets historiques atteints sous le chef Ed Broadbent durant les années 1980. Mais, en 2011, le parti surpasse de loin cette réussite, mettant fin de façon spectaculaire à sa faiblesse historique au Québec et, avec un total de 103 sièges au Canada, devient l'opposition officielle. Ce succès fait de Jack Layton le chef qui a le mieux réussi en fait d'appui électoral de toute l'histoire du NPD au fédéral.

Seulement quatre mois après cette victoire, il meurt des suites d'un cancer, à l'âge de 61 ans.

Élections marquantes
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Résultats par province
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Résultats par province

L'élection fédérale canadienne de 1984 se joue presque entièrement sur l'enjeu du bilan des libéraux, au pouvoir depuis l'élection de 1963 (à l'exception d'une brève interruption en 1979).

Pierre Trudeau, premier ministre de 1968 à 1979 et de 1980 à 1984, a été remplacé par John Turner tout début 1984. Lors du débat des chefs, il est déstabilisé par Brian Mulroney qui l'accuse d'avoir accepter les centaines de nominations controversées de Trudeau : Turner répond « Je n'avais pas le choix » ce à quoi Mulroney réplique par une phrase restée célèbre, « Vous aviez le choix, monsieur ».

Les libéraux sont en outre handicapés par leur impopularité au Québec, qui n'a pas digéré d'être exclu de l'accord constitutionnel de 1982.

Cette élection permet au Parti progressiste-conservateur du Canada de remporter la plus grosse majorité parlementaire dans l'histoire du Canada.

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« Charles-Joseph Coursol »

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