Aigle (fusée)
Aigle (VE 10) | ||||||||
Fusée du Programme Pierres précieuses | ||||||||
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Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 Dessin vectoriel du VE 10. | ||||||||
Données générales | ||||||||
Nom de code | VE 10 | |||||||
Signficiation nom de code | Aucune | |||||||
Premier vol | 17 décembre 1960 | |||||||
Dernier vol | 2 novembre 1964 | |||||||
Statut | Hors service | |||||||
Hauteur | 8 m (VE 10)
6,96 m (VE 10A) |
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Diamètre | 0,55 m | |||||||
Étage(s) | 1 | |||||||
Premier étage | ||||||||
Masse | plus de 984 kg | |||||||
Moteur | SEPR 732 | |||||||
Second étage | ||||||||
Généalogie | ||||||||
Crédit image:
licence CC BY-SA 4.0 🛈 | ||||||||
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La VE 10 Aigle est une fusée expérimentale française, développé par la Société d'étude et de réalisation d'engins balistiques (SEREB) pour le programme des « Études balistiques de base » (EBB), dits des « Pierres Précieuses ». Elle a été lancée à six reprises depuis le Centre Interarmées d'Essais d'Engins Spéciaux entre 1960 et 1964 dans le cadre de la mise au point de missiles balistiques. Elle a été par la suite remplacée par la fusée Agate[1].
Histoire
En 1961, la France, précisément, le SEREB, entame le début du projet « Études balistiques de base » (EBB), dits des « Pierres précieuses », consistant à mettre au point le missile S2 et le lanceur Diamant. Le développement industriel est confié aux deux sociétés Nord-Aviation et Sud-Aviation. Entre 1961 et 1965, la France possède toutes les connaissances nécessaires pour la réalisation d’un missile à longue portée ainsi que d’un lanceur de satellite. Plusieurs fusées expérimentales sont conçues permettant de mettre au point séparément un ou plusieurs équipements. La VE 9 est conçue pour expérimenter la récupération d’ogives massives, de plus de 300 kg, après largage depuis un bombardier SO4050 Vautour. Par la suite, la case à équipements de la VE 9 est placée sur un premier étage plus puissant, propulsé par un SEPR 727, ce qui aboutit au VE 10 Aigle. Son objectif est identique à celui de la VE 9. Sa case à équipements sera, quant à elle, transférée sur son successeur, la VE 110 Agate, et par la suite sur les fusées expérimentales à propulsion liquide du programme : Topaze, Rubis et Saphir.
Description
Similaire à la VE 9, d'une taille de 0,55 m de diamètre et d’une longueur de 8 mètres (pour la VE10) ou 6,96 m (pour la VE10A)[2], la VE10 Aigle est destinée à tester les équipements de télémesure, elle était propulsée par 984 kg de combustible solide - plastolite - brûlant pendant 16 secondes[3]. Elle pouvait propulser 360 kg de charge utile jusqu'à une vingtaine de kilomètres d'altitude.
Historique des lancements
Succès | Vol n° | Version | Date de lancement (UTC) | Base de lancement | Objectif | Notes | ||
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~ | 1 | - | 17 décembre 1960 | Site Brigitte - Hammaguir | Récupération ogive | Échec partiel | ||
~ | 2 | - | 19 décembre 1960 | Site Brigitte - Hammaguir | Récupération ogive | Échec partiel | ||
~ | 3 | - | 16 mars 1961 | Site Brigitte - Hammaguir | Récupération ogive | Échec partiel | ||
~ | 4 | - | 21 mars 1961 | Site Brigitte - Hammaguir | Récupération ogive | Échec partiel | ||
✓ | 5 | A | 5 mars 1963 | Site Brigitte - Hammaguir | Technologie, Télémétrie | |||
✓ | 6 | A | 2 novembre 1964 | Site Brigitte - Hammaguir | Technologie, Télémétrie |
Notes et références
- Périnelle Gérard, « VE 110 Agate », sur nospremieresannes.fr, 1961-1963 (consulté le )
- SEREB, « Les véhicules de la SEREB (I)... »
- http://www.cannes-aero-patrimoine.net/pdf/pub/casp_Taillade_fusees-sonde_SdH_2011-10-15.pdf
- « Les Pierres Précieuses », sur sat-net.com (consulté le )