Monica Vitti

Monica Vitti
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Monica Vitti en 1995.
Nom de naissance Maria Luisa Ceciarelli
Naissance
Rome (Italie)
Nationalité Italienne
Décès (à 90 ans)
Rome (Italie)
Profession Actrice
Films notables L'avventura
La Nuit
L'Éclipse
La Fille au pistolet
Drame de la jalousie

Monica Vitti est une actrice, scénariste et réalisatrice italienne, née le à Rome et morte le dans la même ville.

Sa voix rauque caractéristique et sa verve l'accompagnent pendant ses quelque quarante années de carrière cinématographique, depuis ses interprétations dramatiques dans la « tétralogie de l'incommunicabilité » de Michelangelo Antonioni (L'avventura, La Nuit, L'Éclipse et Le Désert rouge)[1] qui lui ont valu une renommée internationale, à ceux de rôles populaires (de La Fille au pistolet à Je sais que tu sais) qui la font considérer comme la seule « mattatrice » de la comédie à l'italienne, tenant tête à ses collègues masculins Alberto Sordi, Ugo Tognazzi, Vittorio Gassman, Nino Manfredi et Marcello Mastroianni[2].

Monica Vitti remporte cinq David di Donatello de la meilleure actrice, sept Globes d'or de la meilleure actrice et un Lion d'or à la Mostra de Venise pour l’ensemble de sa carrière[3].

Biographie

Famille et jeunesse

Monica Vitti naît sous le nom d'état civil de Maria Luisa Ceciarelli à Rome le , d'un père romain, Angelo Ceciarelli, et d'une mère bolonaise, Adele Vittiglia[4]. Elle reprendra les deux premières syllabes du nom de jeune fille de cette dernière pour former son nom de scène. En raison du travail de son père, inspecteur du commerce extérieur, elle passe huit années de son enfance à Messine[4]. Pendant cette période, par plaisanterie, sa famille la surnomme « sette vestìni »[5], en raison de sa frilosité qui la pousse à porter plusieurs couches de vêtements. Sept Jupes[6], un clin d'œil à son surnom d'enfance, devient ensuite le titre de son premier livre autobiographique, publié en 1993, suivi de Le lit est une rose (1995).

Peu avant le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale, la famille s'installe à Naples, dans le quartier résidentiel de Vomero. C'est en 1943, pendant les bombardements, que l'adolescente se découvre une passion pour le théâtre. Elle raconte qu'elle jouait dans les abris antiaériens souterrains, mettant en scène des marionnettes avec son frère Giorgio pour amuser les réfugiés, les distrayant ainsi d'une période très sombre[7]. Leur maison ayant été détruite, la famille part pour Rome. En 1945, Maria Luisa s'initie au théâtre en jouant notamment la pièce de Dario Niccodemi La nemica. Elle ressent des pulsions suicidaires qu'elle combat par son goût du jeu : « J’ai décidé de faire semblant d’être une autre, dira-t-elle. Et de me faire rire autant que possible au théâtre et au cinéma. Dans la vie, c’est une autre histoire[8]. »

L'entrée à l'Académie et l'adoption de son nom de scène

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Les débuts de Monica Vitti (1953) au théâtre sous le nom de Marisa Cecciarelli (avec deux « C ») dans Iphigénie à Aulis, mise en scène par Accursio Di Leo .

Après avoir commencé des études de secrétariat pour ne pas contrarier sa famille[8], Maria Ceciarelli entre à l'Académie nationale d'art dramatique (Accademia d'arte drammatica) de Rome, alors dirigée par son professeur Silvio D'Amico, et se lance dans ce qui sera une brève mais formatrice carrière théâtrale, dans laquelle elle prouve sa polyvalence en jouant Shakespeare et Molière, mais aussi Machiavel, Ionesco ou Brecht[9]. Son expérience aux côtés de Sergio Tofano — son professeur à l'Académie — dans les productions des comédies sur le personnage de Bonaventura, signées par Tofano lui-même sous le pseudonyme de « Sto », lui sera marquante ; elle lui permet de montrer ses talents dans le registre de la comédie, qui caractérisera une grande partie de sa carrière.

Sur les conseils de Tofano, elle prend la décision d'adopter ces années-là un nom de scène. Elle choisit « Monica Vitti », de la première moitié du nom de famille de sa mère, Vittiglia, dont elle était très proche et qu'elle a perdue très jeune[10]. À ce nom de famille, elle associe le prénom « Monica », qu'elle venait de lire dans un livre et qui sonnait mieux selon elle[11]. En 1955, elle fait ses débuts dans le rôle de Mariana dans L'Avare de Molière, mis en scène par Alessandro Fersen au Teatro Olimpico de Vicence[12]. L'année suivante, toujours sur la scène palladienne, elle joue le rôle d'Ophélie dans Hamlet de Riccardo Bacchelli. En 1956, elle joue également dans Bella de Cesare Meano au Teatro del Convegno de Milan, dans une mise en scène d'Enzo Ferrieri . À Rome, elle joue dans une série de pièces comiques en un acte au Teatro Arlecchino (aujourd'hui Teatro Flaiano).

Le cinéma, Antonioni et l'aliénation

Alain Delon et Monica Vitti dans L'Éclipse (1962).
Monica Vitti dans Le Désert rouge (1964).

Monica Vitti fait sa première apparition à l'écran en 1955 dans un film d'Edoardo Anton, Ridere! Ridere! Ridere!, et obtient le prix de la meilleure actrice débutante de l'année[9].

Après quelques rôles de second plan dans quelques films comiques, Michelangelo Antonioni la repère dans une pièce de Georges Feydeau[8] et lui demande de doubler la comédienne Dorian Gray sur son film Le Cri[9]. Ils entament alors une relation artistique et sentimentale. Le réalisateur en fait sa muse et elle devient la vedette des quatre films formant la « tétralogie de l'incommunicabilité ». Elle incarne la tourmentée Claudia dans L'avventura (1960) — qui sera huée à Cannes mais récompensé par le jury —, la tentatrice Valentina dans La Nuit (1961), la mystérieuse et mécontente Vittoria dans L'Éclipse (1962) et la névrosée Giuliana dans Le Désert rouge (1964).

Doublage

Monica Vitti a travaillé, bien qu'occasionnellement, comme doubleuse : elle a donné la voix au personnage d'Ascenza dans le film Accattone (1961) de Pier Paolo Pasolini ; à Rossana Rory dans Le Pigeon de Mario Monicelli et à Dorian Gray dans le film Le Cri d'Antonioni ; elle est également la voix italienne de Dalila (Daphne) du film américain Allô maman, c'est Noël (1993), remplaçant la voix de Diane Keaton dans la version originale, ainsi que Renato Pozzetto, voix du chien Scag, originellement interprétée par Danny DeVito. Elle a été doublée à son tour par Vittoria Febbi dans La Pacifiste (1970) de Miklós Jancsó, bien qu'il existe une version du même film dans laquelle Vitti se double elle-même[13].

Comédies à l'italienne

Jean-Pierre Cassel et Monica Vitti dans Haute Infidélité (1964), épisode La Sospirosa mis en scène par Luciano Salce.
Monica Vitti dans La Fille au pistolet (1968).

C'est Mario Monicelli, sur la suggestion du producteur Fausto Saraceni, qui fait connaître au grand public sa verve d'actrice comique en la dirigeant dans la comédie La Fille au pistolet (1968), dans laquelle elle joue le rôle d'Assunta Patanè, une jeune Sicilienne qui poursuit l'homme qui l'a « déshonorée » (Carlo Giuffré) jusqu'en Écosse dans l'intention de se venger. Le film est un grand succès et contribue largement à redéfinir la carrière de l'actrice romaine.

Ce changement significatif et définitif de l'image cinématographique de Vitti a été quelque peu anticipé en 1964 par le film La Soucoupe volante de Tinto Brass et en 1966 par le film de production britannique Modesty Blaise de Joseph Losey, et par d'autres comédies italiennes de 1967, dont Ti ho sposato per allegria de Luciano Salce et La Ceinture de chasteté de Pasquale Festa Campanile, dans lesquelles elle a pour partenaire respectivement Giorgio Albertazzi et Tony Curtis. En 1966, elle refuse un rôle dans Grand Prix de John Frankenheimer, où elle devait figurer parmi une distribution internationale composée d'Yves Montand, James Garner et Toshirō Mifune.

En mai 1968, elle est nommée présidente du jury du 21e Festival de Cannes, mais les manifestations françaises de mai perturbent le festival. Vitti démissionne alors de son poste à l'instar de Louis Malle, Roman Polanski et Terence Young. En conséquence, aucun prix du film ne sera officiellement décerné[14].

Années 1970 : internationalisation

Monica Vitti dans Le Canard à l'orange (1975).

Après avoir vu sa renommée confirmée par des films comme Drame de la jalousie d'Ettore Scola (1970), Les ordres sont les ordres de Franco Giraldi (1972) et La Tosca de Luigi Magni (1973), Monica Vitti va jouer dans de nombreux films dans la veine de la comédie à l'italienne au cours des années 1970. Son expérience aux côtés d'Alberto Sordi dans les films qu'il a réalisés sera celle qui la rapprochera le plus du grand public populaire.

Entre-temps, de nombreux réalisateurs prestigieux à l'étranger souhaitent également la voir sur leurs plateaux. Outre Miklós Jancsó, elle a joué pour Jean Valère dans La Femme écarlate (1969), Luis Buñuel dans Le Fantôme de la liberté (1974) et André Cayatte dans La Raison d'État (1978). En 1974, elle se produit également avec Raffaella Carrà et Mina dans l'émission de variétés télévisée Milleluci, en chantant avec elles Bellezze al bagno et en mettant en scène une chorégraphie insolite de baignade. Au cours de cette émission, elle fait de multiples clins d'œil à son film à succès Nini Tirebouchon (1970) de Marcello Fondato. En 1978, elle joue également pour la télévision dans la comédie Il cilindro d'Eduardo De Filippo. En 1979, elle joue dans la comédie Un scandale presque parfait de Michael Ritchie, ce qui sera son dernier film produit à l'étranger.

Années 1980 et 1990 : passage à la réalisation

Dans les années 1980, Vitti tourne un dernier film pour son ex-compagnon Antonioni, Le Mystère d'Oberwald (1980) et elle collabore à nouveau avec Alberto Sordi dans la comédie Je sais que tu sais (1982). En 1981, elle donne la réplique à Vittorio Gassman dans Chambre d'hôtel de Mario Monicelli. Elle reçoit le prix de l'interprétation féminine à la Berlinale 1984 pour Flirt, le premier long-métrage de Roberto Russo ; sa collaboration avec Russo, son futur mari, se poursuit avec Francesca è mia (1986) : ces deux films ont également été scénarisés par Vitti elle-même. Pendant cette période, elle joue au théâtre dans La strana coppia (1987) et Prima pagina (1988). En juin 1984, elle participe à la garde d'honneur des funérailles du secrétaire du Parti communiste italien Enrico Berlinguer, aux côtés d'autres représentants du cinéma italien tels que Federico Fellini et Marcello Mastroianni[15].

Dans Teresa la voleuse (1973).
Dans Histoire d'aimer (1975).

En 1988, le quotidien français Le Monde annonce en Une par erreur la nouvelle de sa mort « survenue par suicide aux barbituriques ». La fausse information sera démentie un jour plus tard par un autre article intitulé « La fausse mort de Monica Vitti »[16]. L'actrice a simplement démenti la nouvelle avec humour, remerciant les responsables de la gaffe d'avoir finalement accepté de la laisser vivre un peu plus longtemps. La même année, elle joue avec Orazio Orlando dans le clip vidéo Ma chi è quello lì, une chanson interprétée par Mina, tirée de l'album Rane supreme, et composée par Pino D'Angiò.

Dans certains de ses films des années 1960 et 1970, une chanteuse encore inconnue, Fiorella Mannoia, issue d'une famille de cascadeurs, lui servait de cascadeuse[17].

En 1990, elle s'essaie à la réalisation avec Scandale secret, où elle joue le rôle principal au côté d'Elliott Gould, celui d'une femme ayant reçu comme cadeau une caméra vidéo s’en sert pour tenir un journal intime. Le film est sélectionné au festival de Cannes dans la section « Un certain regard »[8]. Elle joue en 1992 dans la mini-série télévisée Ma tu mi vuoi bene ? aux côtés de Johnny Dorelli : ce sont ses deux dernières prestations. À la Mostra de Venise 1995, elle reçoit le Lion d'or pour l'ensemble de la carrière.

En 1994, elle refuse la proposition de Patrice Chéreau d’incarner Catherine de Médicis dans La Reine Margot[8], un personnage finalement interprété par Virna Lisi.

Elle a été à deux reprises membre du jury des longs métrages lors du Festival de Cannes, en 1968 et en 1974[8].

Dernières apparitions et retrait de la vie publique

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Georges Biard
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Monica Vitti en 1990.

Le , Monica Vitti participe aux célébrations du 80e anniversaire d'Alberto Sordi, tandis que le 24 juin, avec d'autres collègues, elle consacre la scénariste Suso Cecchi D'Amico par la remise d'un Globe d'or à Cinecittà. En , elle célèbre le jubilé dans la basilique Saint-Pierre du Vatican, en compagnie de nombreuses personnalités du monde du spectacle. En , elle est reçue au palais du Quirinal avec les lauréats du prix David di Donatello. Le même mois, elle assiste à la convention de la coalition politique de centre gauche L'Olivier avec son mari Roberto Russo.

Déjà éloignée du monde du cinéma depuis un certain temps et avant de se retirer définitivement de la vie publique en raison de son état de santé[17],[18],[19], elle fait une dernière apparition publique en , lors de la première italienne de la comédie musicale Notre-Dame de Paris au GranTeatro de Rome. Elle donne sa dernière interview au même moment. Elle est immortalisée par les photographes pour la dernière fois, d'abord dans les rues de Rome, puis à Sabaudia, en compagnie de son mari.

Le , elle est admise à l'hôpital Fatebenefratelli pour une fracture du fémur[20].

Lors de la sixième édition du Festival du film de Rome, en , une exposition lui est consacrée, au cours de laquelle est présenté le volume La dolce Vitti, conçu et produit par Cinecittà Luce et édité par Stefano Stefanutto Rosa.

En 2016, son mari Roberto Russo rompt le silence, déclarant fausses les rumeurs qui circulent sur la prétendue hospitalisation de l'actrice dans une clinique suisse, et confirme qu'elle vit dans la maison de Rome où elle a toujours vécu, soignée par lui-même et une aide soignante[21]. Il réitère cette déclaration en 2020, à l'occasion du 89e anniversaire de l'actrice[22].

En 2021, à l'occasion de son 90e anniversaire, un documentaire Vitti d'arte, Vitti d'amore lui est consacré. Réalisé par Fabrizio Corallo et produit par la Rai, il est présenté en avant-première au Festival du film de Rome 2021, puis diffusé sur Rai 3 le [23].

En outre, pour la même occasion, une photographie d'elle prise pendant le tournage de Drame de la jalousie est projetée sur les façades extérieures et intérieures d'instituts et d'institutions culturelles italiennes, sur les quatre continents, en signe de reconnaissance et d'hommage pour sa brillante carrière. Cet événement a été conçu par le petit-fils du premier propriétaire du bâtiment La Casa Papanice , qui symbolisait l'architecture italienne postmoderne et le cinéma des années 1960 et 1970[24], notamment dans le film d'Ettore Scola Drame de la jalousie.

Mort

Monica Vitti meurt à son domicile de Rome le , à l'âge de 90 ans, des suites de la maladie à corps de Lewy dont elle souffrait depuis 2002[8]. Le , la chambre funéraire est mise en place au Capitole ; le lendemain, les funérailles religieuses sont célébrées dans la basilique Santa Maria in Montesanto sur la Piazza del Popolo, retransmises en direct sur Rai 1, en présence de personnalités de la politique et du cinéma. Monica Vitti est ensuite inhumée au cimetière communal monumental de Campo Verano de Rome[25],[26],[27],[28],[29].

Vie privée

Monica Vitti a eu trois longues et importantes histoires d'amour : la première, avec le réalisateur Michelangelo Antonioni de 1957 à 1967 ; puis avec le chef opérateur Carlo Di Palma ; enfin avec le photographe de plateau et réalisateur Roberto Russo, qu'elle épouse civilement au Capitole le après dix-sept ans de vie commune et qui restera à ses côtés jusqu'à sa mort[25].

Filmographie

Années 1950-1960

Années 1970

Années 1980

Récompenses et distinctions

Récompenses

Nominations

Décorations

Publications

  • 1993 : Sept Jupes[8] (Sette sottane)
  • 1995 : Le lit est une rose[8] (Il letto è una rosa) — recueil de souvenirs, pensées, poèmes
  • 2024 : Mémoires, trad. fr. Florence Rigollet, Paris, Séguier, 288 p. (ISBN 978-2840499671)

Notes et références

(it) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en italien intitulé « Monica Vitti » (voir la liste des auteurs).
  1. (it) F. Q., « Morta Monica Vitti, addio all’attrice regina del cinema italiano: aveva 90 anni. L’annuncio su Twitter di Veltroni », sur ilfattoquotidiano.it, (consulté le )
  2. (it) Alessandro Ticozzi, « I cinque grandi dell’apocalisse comica », sur retididedalus.it (consulté le )
  3. Enrico Lancia, I premi del cinema, Gremese Editore, (ISBN 978-8877422217).
  4. a et b (it) Interview par Gianfranco Gramola, « Monica Vitti (attrice) - L'attrice che seduce con allegria », sur intervisteromane.net, (consulté le ).
  5. L'expression italienne « sette vestini » se traduit littéralement en français par « sept vêtements » ou « sept robes ».
  6. Le titre original en italien est Sette sottane qui se traduit littéralement par « Sept jupons ».
  7. (it) Angelo Forgione, « Monica Vitti, un talento germogliato nelle viscere di Napoli », sur angeloforgione.com
  8. a b c d e f g h et i « Monica Vitti, actrice italienne révélée par L'avventura d’Antonioni, est morte », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne)
  9. a b et c « Monica Vitti », sur Cinémathèque française (BiFi) (consulté le ).
  10. (it) « Il silenzio di Monica Vitti, cristallizzato nei ricordi che svaniscono », sur spettacoli.tiscali.it
  11. (it) Intervista al mito, par Oriana Fallaci
  12. (it) Gino Nogara, Cronache degli spettacoli nel Teatro Olimpico di Vicenza dal 1585 al 1970, Accademia Olimpica di Vicenza, 1972.
  13. les deux sont disponibles sur le DVD Cinekult, tandis que seul le doublage avec Febbi est présent dans l'édition Alan Young
  14. (it) Almanacco di Storia illustrata, 1968, p. 65.
  15. (it) « Un inedito Marcello, commosso per Berlinguer », sur corriere.it,
  16. « La mort de Monica Vitti », sur lemonde.fr,
  17. a et b (it) Sara Faillaci, « Quanto ci manca Monica Vitti », sur vanityfair.it,
  18. (it) Andrea Scanzi, « Polvere di una stella malata - Il tributo a Monica Vitti », sur dagospia.com
  19. (it) « “Monica Vitti non è ricoverata”: lo sfogo del marito Roberto Russo », sur ilfattoquotidiano.it
  20. (it) « Monica Vitti ricoverata per una frattura del femore » Accès payant, sur corriere.it
  21. (it) « Monica Vitti è morta a 90 anni: ultime notizie », sur dilei.it,
  22. (it) Maurizio Porro, « Roberto Russo, il marito di Monica Vitti, e la malattia dell’attrice: «Ci capiamo con gli occhi» », sur corriere.it, (consulté le )
  23. (it) Alessandra Magliaro, « 90 anni Vitti, nel silenzio l'amore degli italiani », sur ansa.it
  24. (it) « Vitti-Portoghesi, buon compleanno con Casa Papanice », sur ansa.it, (consulté le )
  25. a et b (it) Chiara Ugolini, « È morta Monica Vitti, talento smisurato del cinema italiano », sur La Repubblica, Repubblica, (consulté le )
  26. (it) « La camera ardente di Monica Vitti, il feretro in Campidoglio: mimose e una scritta "Grazie Monica" », sur la Repubblica, (consulté le )
  27. (it) Redazione Roma, « A Roma i funerali di Monica Vitti: accolta dai colleghi in Paradiso », sur Corriere della Sera, (consulté le )
  28. (it) Sky TG24, « Monica Vitti, celebrati i funerali nella Chiesa degli artisti a Roma », sur tg24.sky.it (consulté le )
  29. (it) « L’ultimo saluto di amici e fan all’antidiva Vitti: “Volevamo tutte essere Monica” », sur La Stampa, (consulté le )
  30. « Archives des nominations et promotions dans l'ordre des Arts et des Lettres » [PDF], sur Archives nationales.

Liens externes