Petit village agricole à l'origine, la commune a connu un essor important avec le développement de l'industrie minière dans la région. Encore aujourd'hui, la ville est marquée économiquement, socialement, paysagèrement et culturellement par cette exploitation.
Avec ses 30 113 habitants en 2022, Liévin est la 5e ville du département et la 20e de la région. Malgré cette importance, Liévin dépend directement de l'agglomération lensoise, dont le centre, la ville de Lens, abrite une population similaire.
Liévin est située dans le nord de la France, dans la plaine de l'Artois, limitrophe de Lens, à environ 15 km au nord d'Arras[1], 15 km au sud-est de Béthune[2], 22 km à l'ouest de Douai[3], 30 km au sud-ouest de Lille[4] et 180 km au nord de Paris[5] à vol d'oiseau.
Liévin, située sur les bords de la rivière Souchez[8] qui est le cours amont de la Deûle, est la principale ville de la Gohelle. Au XIXe siècle, la richesse de son sol en houille en a fait la principale ville de l'ouest du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 718 mm, avec 12,3 jours de précipitations en janvier et 8,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Wancourt à 20 km à vol d'oiseau[11], est de 10,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 711,4 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Milieux naturels et biodiversité
Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le terril 75 d'Avion (de Pinchonvalles), d’une superficie de 140 hectares et d'une altitude variant de 5 à 119mètres, est le deuxième terril d'Europe pour la surface occupée[15].
Au , Liévin est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17].
Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes, dont elle est ville-centre[Note 4],[18],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 5],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de donnéeseuropéenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (85 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :
zones urbanisées (66,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,6 %), terres arables (7,4 %), zones agricoles hétérogènes (5,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2 %), mines, décharges et chantiers (1,2 %), forêts (0,3 %)[21]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Liévin en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,3 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 38,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (36,3 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 4].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
0,3
6,4
9,7
Logements vacants (en %)
5,8
7,7
8,2
Voies de communications et transport
Voies de communication
Liévin est traversée par l'A21 (Lens-Douai-Valenciennes) et la RD 58. Cette dernière, dite aussi pénétrante, fréquentée par 20 000 véhicules par jour, est l'une des voies d'accès au Louvre-Lens qui a ouvert en 2012 ; des structures jalonnent cet itinéraire (hypercubes, pyramides, sphère métallique, etc). La commune est également située à proximité de l'A26 (Calais-Arras-Reims) et de l'A211-RN 17 (Lens-est - Arras).
Le nom de la localité est attesté sous les formes Laivin (1104) ; Laivign (1213) ; Lyevin (1282) ; Leving (XIVe siècle) ; Leuvin (1437) ; Levin (1466)[23].
Le nom de Liévin est un hagiotoponyme caché, le nom provient très probablement de Saint Liévin de Gand, évêque irlandais, qui fut un grand évangélisateur des Flandres au VIIe siècle et qui fut beaucoup vénéré dans le Nord de la France. Liévin vient de Lieven en flamand[24].
Le nom de Liévin tire son nom du mot latin : Levesano qui signifie « Eau qui est bonne, eau qui guérit »[25].
Histoire
Préhistoire et Antiquité
Des fouilles archéologiques sur la butte de Riaumont, point culminant de la ville, ont mis au jour des traces des époques néolithique et gallo-romaine, ainsi que 752 tombes qui attestent que Liévin a été une nécropolemérovingienne.
Allard-François de Blocquel, chevalier, est au XVIIe siècle seigneur de Wismes, Lambry, Angre (Angre? Angres?), Liévin. Il a été enterré dans l'abbaye Notre Dame de Loos, près de Lille, où étaient visibles son épitaphe, ses armoiries et celle de ses ascendants paternels et maternels. Il est d'une ancienne famille noble qui a pris ses alliances dans des familles nobles (famille de René de Vos de Stenvich, chevalier, conseiller du roi d'Espagne; famille de Pierre-Ignace de Beauffort (famille de Beauffort), écuyer, seigneur de Warnicamp; famille d'Aumale) et a de ce fait des parentés avec la maison de Montmorency, la maison de Nesle, la maison de Schombert (famille von Schönberg)[26].
Adrien-Antoine de Blocquel de Croix, petit-fils d'Allard-François, écuyer, seigneur de Wismes, Liévin, Lambry, mayeur héréditaire de Naves et de Marcoing, reçoit en juin 1720, des lettres de chevalerie données à Paris[26]. En mai 1724, des lettres données à Versailles l'autorisent lui et ses descendants légitimes à décorer l'écusson de leurs armes d'une couronne de cinq fleurons et de prendre deux griffons pour support[27].
Au Moyen Âge, Liévin est un petit village agricole. En 1414, on recense à Liévin à peine 150 habitants. Des recensements ultérieurs font état de 600 habitants en 1759, 900 habitants en 1789 et 1 223 habitants en 1820.
Au début du XVIIIe siècle, Gilles de Fontaine (1692-1751), écuyer, est seigneur des Sarteaux, de Liévin, Santes. Fils de Jacques de Fontaine, seigneur de Manduez, bourgeois de Lille, écuyer, et de Marie-Anne Fasse, il nait à Lille en août 1692 (baptisé le ), devient bourgeois de Lille le , licencié en droit, échevin de Lille, conseiller procureur du roi, syndic (avocat) de Lille, il meurt le , est inhumé dans l'église Saint-Maurice de Lille. Il épouse à Lille le Marie-Barbe-Joseph Marissal (1695-1773), fille de Thomas et de Marie-barbe Marquant. née à Lille en avril 1695 (baptisée le ), elle meurt à Lille le , à l'âge de 77 ans[28].
Gilles-Xavier-Casimir de Fontaine (1733-1806), fils de Gilles, chevalier, seigneur de Sarteaux, Liévin, Oreaulmont (terre sur Liévin), Santes, de la Montagne, nait à Lille en mars 1733 (baptisé le ), bourgeois de Lille le , est créé trésorier de France au bureau des finances de la généralité de Lille le , le reste jusqu'au , date où il est déclaré trésorier honoraire, convoqué aux assemblées des nobles de Flandre par ordonnance du . Il meurt à Lille le , à 73 ans. Il épouse en 1765 Marie-Anne-Joseph Moucque (1746-1835), fille de Charles-Joseph, chevalier, seigneur des Mazures, trésorier de France, et d'Euphroisine-Ernestine-Joseph Ricour. Elle nait à Lille La Madeleine en février 1746 (baptisée le ), elle meurt à Lille le , à 89 ans[29],[30].
De l'industrialisation à la Première Guerre mondiale
La découverte d'un gisement de houille en 1857 bouleverse l'économie locale et Liévin devient une cité minière. Sa population explose et atteint 25 698 habitants en 1914.
La Compagnie des mines de Lens y a ouvert sa fosse no 3 - 3 bis, la Société d'Aix sa fosse d'Aix, devenue dix ans plus tard le 2 de Liévin, et la Compagnie des mines de Liévin sa fosse no 1 - 1 bis - 1 ter, et ce dès 1858, les puits secondaires ayant été ouverts plus tard. Cette dernière ouvre à partir de 1899 sa fosse no 5 - 5 bis. Au XXe siècle, la Compagnie de Lens ouvre ses puits d'aérage nos 9 bis, 11 bis et 16 bis. Les derniers puits sont remblayés en 1979, les installations détruites, à l'exception des chevalements des puits nos 1 bis et 3 bis.
Mathilde Lefebvre
En 2017, sur la baie de la plage de Fundy au Canada, est retrouvée une bouteille dans laquelle un message apparemment signé de la main de Mathilde Lefebvre dit « Je jette cette bouteille à la mer au milieu de l'Atlantique. Nous devons arriver à New York dans quelques jours. Si quelqu'un la trouve prévenez la famille Lefebvre à Liévin ». La lettre est déchirée en deux pour être mieux glissée dans la bouteille et est datée du 13 avril 1912, soit la veille du naufrage du Titanic. Mathilde Lefebvre était à bord du Titanic, aurait jeté la bouteille à la mer avant d'être retrouvée 105 ans plus tard. En mars 2022, Coraline Hausenblas, une psychomotricienne, qui a étudié de près la lettre de Mathilde, affirme dans un rapport de 51 pages, que le document, retrouvé 105 ans après le naufrage du Titanic dans une bouteille à la mer, est « un canular, jusqu’à preuve du contraire »[31]. Si la lettre est un faux, elle a toutefois permis de remettre en avant l'histoire de cette famille. La ville de Liévin a rendu hommage à la jeune fille ainsi qu'à sa famille dès 2002 en disposant une stèle à leur mémoire. En 1911, Franck Lefebvre, père de Mathilde, âgé de quarante-ans, travaille dans l'industrie minière en tant que mineur, et décide grâce à une amie qui souhaite elle aussi quitter la France et qui lui offre le voyage, de s'installer aux États-Unis. Franck Lefebvre arrive aux États-Unis en mars 1911 avec un de ses fils, Anselme, né en 1901, et s'installe dans l'Iowa où il travaille dans les mines de Lodwick. Le temps d'y faire fortune, il laisse dans un premier temps le reste de sa famille à Liévin. Pendant une année, il fait des économies et les envoie à Liévin pour permettre à sa famille de le rejoindre. En avril 1912, Marie Lefebvre, née Daumont (1872-1912), sa femme, ainsi que leurs quatre enfants, Mathilde (1899-1912), 12 ans, Jeanne (1903-1912), 8 ans, Henri (1906-1912), 5 ans et Ida (1908-1912), 3 ans, quittent Liévin pour le rejoindre. Ils embarquent à Southampton le mercredi 10 avril 1912 à bord du Titanic, en troisième classe. Toute la famille va mourir dans le naufrage[32]. Les corps de la famille ne seront jamais retrouvés. Aux États-Unis, Franck Lefebvre les recherche. L'administration américaine se rend compte alors qu'il est entré illégalement sur le territoire et l'expulse. Il revient à Liévin, redevient mineur et mourra en 1948 à Haillicourt[33].
La Première Guerre mondiale vient rompre brutalement cette progression. La ville est en ruine, les églises et les châteaux sont détruits. Au total, 400 civils et 600 soldats ont été tués parmi la population de Liévin.
La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 par décret du , distinction également attribuée à 276 autres communes du Pas-de-Calais.
L'entre-deux-guerres
Dès la fin de la guerre, la reconstruction de la ville est entreprise, début , les Pays-Bas offrant des maisons de bois à 200 familles de Liévin (ainsi qu'à 300 familles de la ville voisine de Lens)[35], et l'extraction minière reprend.
La Seconde Guerre mondiale viendra de nouveau stopper la progression de la ville. En 1940, Liévin est évacuée et les Allemands s'y installent et englobent le département dans une zone interdite.
La Résistance dans la région s'organise autour, notamment, du journal La Voix du Nord, aujourd'hui premier quotidien régional du Nord-Pas-de-Calais. 220 civils et 225 soldats sont tués[réf. nécessaire].
C'est aussi dans le Pas-de-Calais, dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève a démarré, avec Emilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[36]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[37], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras.
Pendant quatre années la ville est sous la férule d'Alexander Von Falkenhausen, général qui gouverne la Belgique à laquelle Liévin est rattachée. Liévin est libérée le par la 8e armée britannique. Devant l'avancée des alliés, les Allemands lancent un appel pour réunir les mineurs à la fosse 3. Alors que tout le monde est réuni, l'occupant s'enfuit, les Résistants l'accompagnent. Les Anglais traversent la ville en passant par la rue Defernez, d'Angres jusqu'à Lens. Pendant ce temps, la mairie échoit aux communistes, en tête de la Résistance.[réf. souhaitée]
De nouveau, la fin de la guerre marque la reprise de l'activité minière, particulièrement sollicitée pour répondre aux besoins de la reconstruction. La silicose, qui tuera de nombreux mineurs, fait son apparition.
Parallèlement, la récession de l'industrie minière s'amorce. De 1960 à 1980, 60 des 67 puits ferment. La fermeture du dernier puits fait suite à l'accident de la fosse no 3 dite « Saint-Amé ». Cet événement marque l'arrêt définitif de l'activité minière à Liévin.
L'entrée dans le XXIe siècle
La fin de l'industrie minière prive la ville de sa principale activité économique. En 1999, la ville reste fortement touchée par le chômage avec un taux de 26,6 % contre 12,9 % de moyenne nationale. Les ouvriers représentent la première classe socio-professionnelle (40,8 % des actifs, contre 27,1 % de moyenne nationale). En 2019, le taux de pauvreté s'établit à 28,2 %, le double du taux national, tandis que 42 % de la population vit en quartier prioritaire[41].
Vue de Liévin (à gauche) prise en 2005 depuis le site Écopôle Fosse 11/19 de Loos-en-Gohelle (à droite).
Cependant, de grands investissements sont mis en place dans les années 2010 afin de donner une nouvelle image à la ville et au bassin minier. Outre l'investissement dans les industries du tertiaire, Liévin mise également activement sur le domaine du sport avec notamment la création de Vivalley, une technopole « sport, santé et bien être ».
La ville de Liévin est pleinement touchée par la crise des gilets jaunes et par la crise du CoVid-19.
Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 6 581 voix (54,74 %, 31 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[44] :
- Roger Fruchart (FN, 3 229 voix, 26,86 %, 5 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Frédéric Lamand (UMP , 1 130 voix, 9,40 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Daniel Ludwikowski (écologiste, 623 voix, 5,18 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Régis Scheenaerts (LO, 458 voix, 3,80, pas d'élu).
Lors de ce scrutin, 44,49 % des électeurs se sont abstenus
Lors du premier tour des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste PS menée par le maire sortant Laurent Duporge obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 5 316 voix (73,51 %, 35 conseillers municipaux élus dont 9 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[45],[46] :
- Louis Mompeu[47] (RN, 1 155 voix, 15,97 %, 3 conseillers municipaux élus dont 1 communautaire)
- Daniel Ludwikowski (EÉLV, 446 voix, 6,19 %, 1 conseiller municipal élu)
- Guillaume Kaznowski (DVD, 197 voix, 2,72 %) et Régis Scheenaerts[48] (LO, 117 voix, 1,61 %), qui n'ont pas eu d'élu.
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 64,66 % des électeurs se sont abstenus.
Référendums 2016 et 2021 au sujet de la police municipale
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Le a eu lieu un référendum d'initiative locale. Les habitants de la ville de Liévin ont été appelés à se prononcer sur la création d'une police municipale. Avec 62,5% des voix, c'est le oui qui l'emporte mais en raison de la faible participation (18,1%), le référendum n'a qu'une valeur consultative. Cependant à l'été 2018, la Police Municipale est mise en place à Liévin en remplacement de l'Agence de Surveillance de la Voie Publique qui était alors peu active et bénéficiait de peu de moyens.
Du lundi 13 septembre au lundi 4 octobre 2021, les Liévinois ont participé à une consultation concernant l'armement de la police municipale. 3 % des Lievinois se sont déplacés et ont votés a 56% pour le droit a l'armement de la police municipale .
Au total, 15 500 bulletins de vote numérotés et infalsifiables ont été distribués du 13 au 15 septembre 2021 dans l’ensemble des foyers liévinois.
Ces derniers étaient invités à s’exprimer en glissant leur bulletin dans l’une des six urnes mises à leur disposition dans tous les quartiers de la ville.
Seuls 3% des habitants ont voté entre le 13 septembre et le 4 octobre. Le « oui » l’emporte avec 56% devant le « non » et ses 41%. La consultation compte également 3% de votes nuls.[Laquelle ?]
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Le collège Descartes-Montaignes, est réputé pour le niveau d'excellence de ses élèves dans le domaine du sport. (Basketteur champion de France UNSS en 2013). Le collège dispose de plusieurs bâtiments, qui sont le réfectoire (cantine), le gymnase, le CDI (avec salle d'Art et Musique). Il y a également trois bâtiments de cours qui se relient : le bâtiment Descartes (Langues et Mathématiques), le bâtiment Montaigne (Français et Histoire) et enfin le dernier bâtiment qui relie les deux précédents (Technologie, SVT, Salle Informatiques et Sciences-Physique). Il y a également un petit internat, qui peut accueillir environ 20 élèves.
2 lycées (Hennebique ; Henri-Darras) : Le lycée Henri-Darras fut le premier à proposer la Spécialité/Option "Art Cinema Audiovisuel" en France, il possède aussi plusieurs sections Sport Études, Bac Pro Chaudronnerie, Bac L, S, ES, STMG, STL, STI2D ainsi que les BTS CIRA, NRC, CRCI et ABM.
1 salon régional de l'orientation et des professions.
Santé et action sociale
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
1 polyclinique (402 lits)
1 caisse primaire d'assurance maladie (CPAM)
1 centre communal d'actions sociales
1 dispensaire .
1 crèche
2 haltes-garderies
1 centre de la petite enfance
1 agence Pôle Emploi
1 maison de l'emploi
1 centre de formation AFPA
1 mission locale
1 antenne du conseil général du Pas-de-Calais
1 unité territoriale de l'action sanitaire et sociale (UTASS)
1 maison de l'enfance et de l'adolescence (M.E.A)
Justice, sécurité, secours et défense
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (juillet 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1759. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[62],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 30 113 habitants[Note 8], en évolution de −2,66 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Évolution de la population [ modifier ]
1759
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
600
953
1 038
1 017
1 223
1 350
1 336
1 392
1 432
Évolution de la population [ modifier ], suite (1)
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1 430
1 449
1 941
2 075
3 587
5 463
8 309
10 718
12 417
Évolution de la population [ modifier ], suite (2)
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
14 014
17 600
22 070
25 698
10 165
24 054
26 698
25 127
28 875
Évolution de la population [ modifier ], suite (3)
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
31 808
35 127
35 853
33 070
33 096
33 623
33 427
32 565
31 790
Évolution de la population [ modifier ], suite (4)
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,7 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (35,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,4 % la même année, alors qu'il est de 25,8 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 14 420 hommes pour 15 729 femmes, soit un taux de 52,17 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[I 7]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,3
90 ou +
1,6
4,2
75-89 ans
8,4
15,4
60-74 ans
18,6
19,2
45-59 ans
17,8
19,0
30-44 ans
17,7
20,5
15-29 ans
17,3
21,4
0-14 ans
18,5
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[I 8]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,6
5,6
75-89 ans
8,9
16,7
60-74 ans
18,1
20,2
45-59 ans
19,2
18,9
30-44 ans
18,1
18,2
15-29 ans
16,2
19,9
0-14 ans
17,9
Sports et loisirs
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Équipements sportifs
1 pôle d’excellence sportive (14 000 places en configuration spectacle et 6 000 places pour les compétitions d'athlétisme[64]) 31 200 m2 (unique en Europe du Nord)
1 centre régional d'accueil et de formation (CRAF)
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Liévin abrite l'Arena stade couvert de Liévin qui accueille tous les ans le Meeting Gaz de France. Il sert aussi de salle de spectacles (Mylène Farmer, Johnny Hallyday, Tina Turner, AC/DC, Depeche Mode, Tryo, WWE Raw, Muse... ) Il a accueilli en 2009 le salon du Mariage et Les Folies du textile du Nord. Entre 2007 et 2009, le stade couvert régional a bénéficié de travaux d'agrandissement, pour atteindre finalement une capacité de 11 300 places (en configuration spectacle) et 5 300 places (pour les compétitions d'athlétisme). La superficie totale du complexe sportif international est de 31 200 m2.
Avec les équipements voisins, le stade régional couvert de Liévin constitue un Pôle d’excellence sportive. Un golf pourrait prendre place près du terril de Pinchonvalle à Liévin.
Le projet en chiffres :
64 : c'est le montant (en millions d'euros) de l'investissement, confié à Artois Développement, à la suite d'un appel d'offres international
10 900 : constructions complémentaires en m² (l'ancien stade couvert occupait une surface de 16 140 m2)
31 200 : c'est la surface totale du stade couvert et du CRAF réunis (en m2)
5 300 : capacité d'accueil du public lors de meetings d'athlétisme (4 300 assis, 1 000 debout)
6 300 : nombre de places assises en configuration « sports collectifs »
11 300 : capacité d'accueil lors de spectacles
101 : nombre de chambres (dont 50 d'un niveau équivalent à un « 3 étoiles ») réservées aux délégations sportives reçues (contre 50 auparavant), pour un total de 220 lits
4 : nombre de semi-remorques qui pourront simultanément décharger leur matériel
20 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu dans les virages
40 : capacité (en tonnes) de ce qui pourra être suspendu au centre du stade
700 repas en libre-service et service à table (déplacé du CRAF vers le stade)
12 : nombre de salles de formation
1 : nombre d'amphithéâtre
1 000 : nombre de places de stationnement
2009 : année de livraison du nouvel outil.
Autres installations sportives
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (janvier 2022).
Pour l'améliorer, ajoutez des références de qualité et vérifiables (comment faire ?) ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
1 centre nautique « Nauticaa »
1 centre régional d'accueil et de formation (CRAF)
Cette section doit être actualisée. (Dernière mise à jour : avril 2009)
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés. Améliorez-la ou discutez-en.
Plus d’un millier d’entreprises, de commerces à caractère libéral ou artisanal ont choisi Liévin. La ville compte de nombreuses zones commerciales et zones d’activités. Grâce à d’excellentes infrastructures routières, les entreprises et grands groupes internationaux s’y implantent et permettent de redynamiser l’économie locale.
Liévin est une ville qui possède un grand atout grâce à son centre commercial et à plusieurs zones d'activités, Saint-Amé, ZAL 1/1 bis, Abregain, An 2000, Quadraparc et Alouette (l'agrandissement de la zone est programmé).
L'arrivée du Louvre-Lens devrait stimuler l'économie locale. Prévu pour être livré au printemps 2009, le futur centre d'affaires de 6 500 m² de bureaux, dans la ZAC de l'An 2000 à Liévin, mise sur sa situation stratégique et sur les énergies renouvelables. Proche du site d'implantation du Louvre-Lens, dans une zone d'activités où passent 20 000 véhicules par jour, le centre sera équipé de 400 m2 de panneaux photovoltaïques.
Depuis le , la valeur universelle et historique du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais est reconnue et inscrite sur la liste du patrimoine mondial l’UNESCO. Parmi les 353 sites, répartis sur 109 lieux inclus dans le périmètre du bassin minier, le site no 63 de Liévin est composé de la cité pavillonnaire Saint-Albert à Liévin et Loos-en-Gohelle, de l'école, de la cité pavillonnaire no 11, de la maison d'ingénieur ; le site no 70 est formé par le chevalement du puits no 3 bis de la fosse no 3 - 3 bis des mines de Lens ; le site no 71 est formé par le chevalement du puits no 1 bis de la Fosse no 1 - 1 bis - 1 ter des mines de Liévin ; le site no 72 est formé par le temple protestant de Liévin ; le site no 73 est constitué par les grands bureaux de la Compagnie des mines de Liévin et la cité pavillonnaire des bureaux ouest ; le site no 74 est composé du terril no 80, Abattoir Pont Ampère, et de la cité pavillonnaire des Garennes et le site no 75 est constitué par la cité pavillonnaire des Petits Bois, à Liévin, liée à la fosse no 3 - 3 bis - 3 ter[67],[68].
La commune est riche de trois monuments historiques :
le chevalement de la fosse no 3 (dite fosse Aimé-Tilloy ou fosse Saint-Amé), érigé pour la Compagnie des Mines de Lens en 1920 sur un site d'extraction remontant à 1858. Le chevalement métallique à treillis est caractéristique de la reconstruction des mines de Lens dans les années 1920. Ce chevalement a été le témoin de la catastrophe du qui fit 42 victimes. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [69] ;
le chevalement du puits n° 1bis de la compagnie des mines de Liévin, en totalité, fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [70] ;
le temple protestant et ses annexes, en totalité, et les façades et toitures de son presbytère font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [71].
Le Centre de conservation du Louvre destiné à la préservation des œuvres du Musée du Louvre estimées en péril en cas de crues centennales de la Seine et dédié à a recherche.
La Maison de la Mémoire de Liévin, inaugurée en 2003. Elle présente les différentes étapes de l’histoire de la commune, depuis l’époque néolithique[78].
Lucas Belvaux (1961-), a été reçu par les lycéens du lycée Henri-Darras qui font l'option et la spécialité Cinéma Art Audiovisuels afin de fêter les 25 ans de leur Studio. Il donnera par la même occasion son nom à l'un des amphithéâtres du lycée.
Sergueï Bubka (1963- ), athlète ukrainien, spécialiste du saut à la perche ayant battu le record du monde à Liévin.
Colbert Marlot (1963-), footballeur et entraîneur français, est né à Liévin.
Jeff Reine-Adélaïde (1998-), né en Île-de-France, il rejoint le Racing Club de Lens en 2010 puis Arsenal FC en 2015. ; en parallèle il étudie au lycée Henri-Darras jusqu'en 2014.
Liévin dans les arts et la culture
Les films suivants ont été tournés au moins en partie dans la ville :
↑Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
↑Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Douai-Lens comprend quatre villes-centres (Douai, Hénin-Beaumont, Lens, Liévin) et 63 communes de banlieue.
↑Un équipement sportif de Liévin porte le nom de ce maire
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Auteure ayant résidé toute sa jeunesse à Liévin, où fut écrit son roman.
↑Ce dossier de l’Insee reprend, pour la commune,le Code Officiel Géographique, le découpage territorial, l'intercommunalité, les zonages d’études, le dossier complet de la commune, un comparateur de territoires, les données statistiques et les définitions des termes géographiques (zonages administratifs, d’étude, etc.).
↑"Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.
↑ a et bDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
↑ a et bAmédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 72, lire en ligne.
↑Amédée le Boucq de Ternas, Recueil de la noblesse des Pays-Bas, de Flandre et d'Artois, Douai, 1884, p. 75, lire en ligne.
↑Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 507-508.
↑Éléonore Paul Constant Baron DU CHAMBGE DE LIESSART, Notes historiques relatives aux offices et aux officiers du Bureau des finances de la généralité de Lille, L. Leleu, (lire en ligne), p. 68-69.
↑Paul (1874-19 ) Auteur du texte Denis Du Péage, Recueil de généalogies lilloises. Tome 2 / par Paul Denis Du Péage,..., 1906-1909 (lire en ligne), p. 508-509.
↑Guillaume Gaven, « Jean-Pierre Kucheida n'est plus maire de Liévin : La mairie de Liévin tiendra un conseil municipal extraordinaire dimanche prochain, pour élire une nouvelle équipe. Jean-Pierre Kucheida, qui a perdu son poste de député aux dernières législatives, a formellement démissionné. Il doit comparaître en correctionnelle en avril pour abus de biens sociaux. », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
↑AFP, « Jean-Pierre Kucheida cède son fauteuil de maire de Liévin à Laurent Duporge : Le conseil municipal de Liévin (Pas-de-Calais) a élu dimanche un nouveau maire, Laurent Duporge, qui succède à l'ancien député socialiste Jean-Pierre Kucheida, poursuivi pour abus sociaux, et à ce poste depuis 1981. », France 3 Hauts-de-France, 20/1/2013 mis à jour le 19/6/2020.
↑« Liévin : Laurent Duporge porté dans le fauteuil de maire : Ce samedi matin, la séance d'installation du conseil municipal se tenait à la salle François-Mitterrand de l'hôtel de ville. Sans surprise, le maire PS sortant a été reconduit dans ses fonctions devant une opposition minoritaire mais bien présente. », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Loïc Costet, « Paris 2024 : sept lieux par lesquels passera la flamme olympique dans le Pas-de-Calais », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑Élise Forestier (photogr. Matthieu Botte), « Avion - Liévin : retour sur le tournage du film «Le Point du jour» avec Monique, figurante d’un jour », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑La Voix du Nord, « L'étonnant scénario pour un film tombé dans l'oubli », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Un film tourné et coproduit en Nord-Pas-de-Calais en compétition officielle au Festival de Cannes »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur crrav.com, .