Carpentras

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Carpentras
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Vue de Carpentras.
Blason de Carpentras
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Blason
Carpentras
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Vaucluse
(sous-préfecture)
Arrondissement Carpentras
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin
(siège)
Maire
Mandat
Serge Andrieu (DVG)
2020-2026
Code postal 84200
Code commune 84031
Démographie
Gentilé Carpentrassien, Carpentrassienne
Population
municipale
30 769 hab. (2021 en évolution de +7,21 % par rapport à 2015)
Densité 811 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 03′ 21″ nord, 5° 02′ 56″ est
Altitude 95 m
Min. 56 m
Max. 212 m
Superficie 37,92 km2
Type Centre urbain intermédiaire
Unité urbaine Avignon
(banlieue)
Aire d'attraction Carpentras
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton de Carpentras
(bureau centralisateur)
Législatives Troisième circonscription
cinquième circonscription
Localisation
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Carpentras
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Carpentras
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Carpentras
Liens
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Situation de la commune.

Carpentras (prononcé : /kaʁpɑ̃tʁa/ ; anciennement /kaʁpɑ̃tʁɑs/[1]) est une commune française, située dans le département de Vaucluse, dont elle est une sous-préfecture (avec Apt), en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. La ville est sur une colline.

Géographie

Localisation

Carpentras est la capitale du Comtat Venaissin. La ville est dans la plaine, au sud du mont Ventoux, à l'ouest des monts de Vaucluse, à l'est du Rhône et au nord de la Durance.

Cette ville se situe environ à 5 km d'Aubignan et de Mazan, à environ 25 km d'Avignon, à 1 h 5 min de Marseille et d'Aix-en-Provence et environ 6 h 20 de voiture de Paris (ou 32 min de la gare d'Avignon TGV).

Communes limitrophes

Les communes limitrophes sont Aubignan, Loriol-du-Comtat, Monteux, Pernes-les-Fontaines, Mazan, Caromb et Saint-Hippolyte-le-Graveyron.

Climat

La commune de Carpentras, est soumise à un climat méditerranéen. Les étés sont chauds et secs, liés à la remontée des anticyclones subtropicaux, entrecoupés d’épisodes orageux parfois violents. Les hivers sont doux. Les précipitations sont peu fréquentes et la neige rare[3]. La ville reçoit autour de 2 800 heures d’ensoleillement par an.

  • Le mistral assainit le vignoble, principale culture de ce terroir ;
  • La saisonnalité des pluies est très marquée ;
  • Les températures sont très chaudes pendant l'été.

C'est à Carpentras que l'une des températures les plus élevées jamais enregistrée en France métropolitaine a été observée, avec 44,3 °C relevés le , lors de la canicule de juin 2019 (le record national étant de 46,0 °C, le même jour à Vérargues dans l’Hérault)[4]. Le Vaucluse était d'ailleurs placé en vigilance rouge canicule par Météo-France pour cette journée[5].
La station de Carpentras enregistre les records depuis le [6]. L'ancien record mensuel de juin à 38,3 °C est battu de 6,0 °C, au cours du 28 juin 2019. 3 valeurs de température à heure ronde dépassent 43,2 °C, à 14 h : 43,9 °C, à 15 h : 43,7 °C et à 16 h : 43,3 °C[7]. L’humidex maximum à heure ronde est de 48,8 à 13 h[7]. 4 heures rondes ont un humidex supérieur à 46,8[7].

L'été 2019 est exceptionnel pour ces 15 jours de suite de températures extraordinaires (moyenne des maximums 38,7 °C et moyenne des minimums 18,8 °C).

Date[8] Température max. Température min.
24 juin 2019 36,9 °C 14,7 °C
25 juin 38,9 °C 15,3 °C
26 juin 39,5 °C 17,7 °C
27 juin 41,3 °C 20,1 °C
28 juin 44,3 °C 20,0 °C
29 juin 40,7 °C 21,3 °C
30 juin 39,7 °C 21,7 °C
38,1 °C 18,9 °C
2 juillet 36,1 °C 20,1 °C
3 juillet 37,6 °C 18,5 °C
4 juillet 37,9 °C 18,0 °C
5 juillet 38,2 °C 19,5 °C
6 juillet 37,3 °C 17,2 °C
7 juillet 37 °C 21 °C
8 juillet 36,7 °C 17,5 °C

Moins d'une heure après ce record, la commune de Villevieille dans le Gard battait ce record avec 45,1 °C, battant le record absolu en France métropolitaine qui était de 44,1 °C avant juin 2019[5].

La température maximum mensuelle d’août a été battue en 2003, le 12, avec 41,9 °C. 3 valeurs de température à heure ronde dépassent 39,2 °C, à 15 h : 39,3 °C, à 16 h : 40,8 °C et à 17 h : 41,8 °C[9]. L’humidex maximum à heure ronde est de 45,8 °C à 18 h[9].


L’été 2003 est notable pour ces 13 jours de suite de températures extrêmes du 2 au 14 août (moyenne des maximums 40,1 °C et moyenne des minimums 19,2 °C)[10].

Ville Ensoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale 1 852 835 16 25 50
Carpentras 2 812 648,2 1 31 1
Paris 1 717 634 13 20 26
Nice 2 760 791 1 28 2
Strasbourg 1 747 636 26 28 69
Brest 1 555 1 230 6 12 78
Bordeaux 2 070 987 3 32 78

La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1963 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

Statistiques 1991-2020 et records Station CARPENTRAS (84) Alt: 98m 44° 05′ 01″ N, 5° 03′ 29″ E
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) 1 1,1 4 6,9 10,8 14,4 16,5 16,1 12,7 9,5 4,9 1,8 8,3
Température moyenne (°C) 6,1 6,9 10,5 13,6 17,7 21,7 24,4 24 19,5 15,3 9,9 6,5 14,7
Température maximale moyenne (°C) 11,1 12,8 17,1 20,4 24,6 29,1 32,3 31,9 26,4 21,1 15 11,3 21,1
Record de froid (°C)
date du record
−15,4
07.1985
−12,8
12.2012
−11,8
07.1971
−2,9
08.2021
0,1
04.1967
4,4
01.1965
7,6
17.2000
6,7
26.1966
2,2
27.1972
−3,1
30.1997
−9
23.1998
−12
16.2001
−15,4
1985
Record de chaleur (°C)
date du record
21
10.2015
23,1
24.2020
28,1
21.1990
30,8
29.2005
35,4
24.2009
44,3
28.2019
41,6
26.1983
42,2
22.2023
36
04.2016
31,2
08.2023
24,9
03.1970
21,5
15.1989
44,3
2019
Ensoleillement (h) 151,4 173,1 229,6 243,9 285,1 328 363 326,7 257,2 190,6 148,6 138,1 2 835,3
Précipitations (mm) 46,3 34,2 41,3 61,1 55,6 41,7 25,7 40,6 98,7 87,6 90,8 41,9 665,5
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 5,9 4,8 5,1 6,8 6,3 4,5 3 3,7 5,5 6,6 7,9 5,6 65,8
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 2,4 2 2,5 3,5 3,3 2,3 1,5 2,1 3,9 4,4 4,3 2,2 34,3
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,6 1,1 1,4 1,9 1,9 1,2 0,9 1,4 2,8 3 2,9 1 21
Source : [MétéoFrance] « Fiche 84031001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/10/2022 dans l'état de la base


Les Dentelles de Montmirail, vues de Carpentras.

Relief

Alternance de plusieurs petites collines de faible amplitude et vallons.

Collines un peu plus importantes à l'approche des monts de Vaucluse à l'est.

Le centre historique (intérieur des anciens remparts) est posé sur un plateau au sommet d'une petite colline.

Hydrographie et les eaux souterraines

L'Auzon à Carpentras.

Cours d'eau sur la commune ou à son aval[12] :

  • L'Auzon[13] passe au pied de la colline du centre historique.
  • La Mède,
  • et son affluent, le Brégoux,
  • ainsi que le canal de Carpentras arrosent également la ville,
  • ruisseaux de la combe, de bramefan, récaveau,
  • fossé de l'eyguette,
  • vallat de la mayre.

Géologie

Voies de communication et transports

Voies routières

On y accède depuis Avignon au sud-ouest par la D 942 (voie rapide), Pernes-les-Fontaines au sud par la D 938, Venasque au sud-est par la D 4, Mazan à l'est par la D 942, au pied (sud) du mont Ventoux par la D 974 ou la D 938 au nord-est, Aubignan au nord par la D 7 et Sarrians au nord-ouest par la D 950.

La rocade de Carpentras, prévue depuis des décennies, a enfin vu sa construction commencer, la partie entre la route de Sarrians et les routes de Caromb/Bédoin ont été achevées. Un second tronçon, entre le pôle santé (route d'Avignon) et le marché-gare, est en service depuis le [14]. La partie centrale, reliant la route d'Avignon à la route de Sarrians est ouverte à la circulation depuis le 1er juillet 2013.

Pistes cyclables

Depuis mai 2011, le centre-ville est parcouru de pistes cyclables[15].

Une piste cyclable, nommée la Via Venaissia, est ouverte depuis 2014. Elle relie Jonquières à Loriol-du-Comtat, et devrait atteindre Cavaillon en 2017, avant de poursuivre jusqu'à Velleron[16]. Le tracé de cette piste reprend l'ancienne voie de chemin de fer qui a été réaménagée et bitumée pour l'occasion, à l'exception de la partie centrale, coupant en deux la Via Venaissia. Cette partie, totalement abandonnée à la nature, est longue d'environ 500 mètres et traverse Carpentras entre le croisement Rue des Eglantiers/Rue des Frères Mille et la nouvelle gare SNCF.

Transport ferroviaire
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Gare SNCF de Carpentras.

Depuis le 25 avril 2015, le TER, en partance de la gare d'Avignon TGV (en 38 min) et la gare d'Avignon-Centre (en 30 min), arrive en gare de Carpentras. Cette réouverture de ligne a permis de faire partir, pour la première fois depuis 1938, un train de voyageurs de Carpentras[17]. La date de mise en service de ce train a été repoussée 243 fois, depuis 1986. La pose de la première pierre du chantier a été effectuée par le préfet du Vaucluse le 17 juin 2013. Il fait des haltes à : Monteux - Entraigues-sur-la-Sorgue - Sorgues - la gare d'Avignon-Centre. Il circule de 6 h à 21 h, toutes les 30 minutes en heures de pointe et toutes les heures en journée et en soirée[18].

Transports en commun
Lignes régionales, réseau Zou !

Plusieurs lignes de bus partent de Carpentras, vers les grandes localités de Vaucluse, via le réseau Zou ! :

Logo du réseau Zou !
La première ligne Carpentras - Avignon, via Monteux et Entraigues-sur-la-Sorgue.
Ligne Tracé
Modèle:Bus ZouLER/correspondance Carpentras ↔ CavaillonAix-en-ProvenceAéroport Marseille Provence
Ligne Tracé
Modèle:Bus Zou84/correspondance Avignon ↔ Carpentras
Modèle:Bus Zou84/correspondance Carpentras ↔ SarriansJonquièresOrange
Modèle:Bus Zou84/correspondance Carpentras ↔ MalaucèneVaison-la-Romaine
Modèle:Bus Zou84/correspondance Carpentras ↔ Sault
Modèle:Bus Zou84/correspondance Carpentras ↔ Cavaillon
Lignes intercommunales

La ville et l'agglomération sont également desservies par le réseau Trans'Cove. la ville dispose également de deux navettes : l'une, gratuite, mise en place les jours de marché, pour la liaison entre le centre-ville et le camping municipal, servant de parc de stationnement complémentaire ; l'autre, au prix d'un euro, entre Carpentras et le mont Serein, station de ski du mont Ventoux, via Malaucène[20].

Ligne Tracé
I SarriansLoriol-du-Comtat ↔ Carpentras
J GigondasVacqueyrasSuzetteLafareBeaumes-de-Venise ↔ Carpentras
K MalaucèneLe BarrouxSaint-Hippolyte-le-Graveyron ↔ Carpentras
L BédoinSaint-Pierre-de-VassolsModèneCaromb ↔ Carpentras
M FlassanMormoironMazan ↔ Carpentras
N VenasqueSaint-Didier ↔ Carpentras

Urbanisme

Typologie

Au , Carpentras est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[21]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon[Note 1], une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 2],[22],[23]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Carpentras, dont elle est la commune-centre[Note 3],[23]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[24],[25].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
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Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols détaillée de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).

Occupation des sols en 2018
Type d’occupation Pourcentage Superficie
(en hectares)
Tissu urbain continu 1,4 % 52
Tissu urbain discontinu 23,5 % 900
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques 5,1 % 195
Aéroports 0,3 % 10
Terres arables hors périmètres d'irrigation 2,7 % 104
Vignobles 22,8 % 873
Vergers et petits fruits 1,3 % 50
Prairies et autres surfaces toujours en herbe 1,3 % 50
Systèmes culturaux et parcellaires complexes 33,9 % 1299
Zones essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants 4,9 % 189
Forêts de feuillus 1,6 % 63
Forêts de conifères 1,2 % 48
Source : Corine Land Cover[26]

Les terres agricoles occupent 67,4 % de la surface communale contre 24,9 % pour les zones urbanisées et 5,9 % pour les zones industrielles ou commerciales, mais celles-ci ne cessent de gagner du terrain. Elles occupaient respectivement 18,6 % et 3,1 % de la surface communale en 1990.

Morphologie urbaine

Logement

- Part des HLM parmi les résidences principales en 2006 : 15,1 %.

Projets d'aménagements

Le quartier du centre bénéficie du programme national de revitalisation des quartiers anciens dégradés (PNRQAD)[29].

Toponymie

Les formes attestées les plus anciennes sont Carbantorate au Ier siècle, puis Carpentoracte Meminorum qui devint Forum Neronis (Marché de Néron)[Note 4] sous Tiberius Claudius Nero. La cité reprend son nom de Civitas Carpentoratensium au IVe siècle pour devenir Carpentoratensium monast., en 896. Elle est orthographiée Carpentoracte au Moyen Âge, puis Carpentràs selon la norme classique de l'occitan ou Carpentras selon la norme mistralienne. Son étymologie est à rattacher au celte *carbanto (char) et *rate (forteresse). Le rôle initial de cette cité était donc d'être une forteresse qui surveillait le passage des chars sur le gué de l'Auzon[30].

Histoire

Préhistoire et Antiquité

D'après Pline, le peuple qui occupe le secteur de Carpenctoracte sont les Meminii[31]. Après la conquête romaine en 120 av. J.-C., la ville garde son rôle de lieu d'échange sur une route secondaire entre l'Italie et le Nord de la Gaule. Elle devient cité latine puis, au moment de la christianisation, accueille un siège épiscopal (ce siège alternera entre Carpentras et Venasque, en fonction des événements historiques).

Moyen Âge

Carpentras et ses remparts, détail de la Carte du Comtat Venaissin par le Père Bonfa, gravée par Louis David (XVIIe siècle) (bibliothèque Inguimbertine).

Le siège épiscopal revient définitivement à Carpentras en 982. Outre ce retour, l'évêque Ayrard fonde une communauté de chanoines pour l'assister dans son ministère et dans son administration du diocèse[32]. Ce chapitre perdurera jusqu'à la suppression de l'évêché de Carpentras en 1801, logeant dans le quartier cathédral autour d'un cloître détruit à la fin des années 1820. Des vestiges de ce cloître roman sont conservés dans la collection de la bibliothèque-musée Inguimbertine[33].

Le rôle de Carpentras comme centre d'échange perdure au Moyen Âge. En 1155, Raymond V de Toulouse, marquis de Provence, envoie son chancelier Raous à Raymond 1er, l'évêque de Carpentras pour confirmer les privilèges du marché qui se tient à Carpentras[34]. Au Moyen Âge, le marché se tient tous les vendredis dans le cimetière de Saint-Siffrein. Il y avait alors 200 marchands forains. Au début de la papauté d'Avignon, l'évêque Bérenger Forneri voulut, sans succès, interdire le cimetière au marché[35].

En 1274, Carpentras change de Suzerain lorsque le roi de France remet le Comtat Venaissin au Pape Grégoire X, conformément au traité de Paris de 1229. La seigneurie temporelle de Carpentras reste la propriété de son évêque.

La présence d'une communauté juive à Carpentras est attestée depuis au moins le , lorsque celle-ci rend hommage à l'évêque de Carpentras, seigneur de la ville[36],[37]. La toponymie garde le souvenir de cette première présence avec la Rue de l'ancienne juiverie, où se situait une synagogue. La communauté avait aussi un cimetière situé au nord de la ville. Lors de la destruction des remparts au milieu du XIXe siècle, des vestiges de pierres tombales avec inscriptions hébraïques de ce cimetière primitif ont été retrouvées. Ces fragments sont depuis conservés à la bibliothèque-musée Inguimbertine.

Fuyant le climat d'insécurité qui sévit à Rome et en Italie, le pape Clément V vient se réfugier dans la ville d'Avignon en 1309, à proximité de ses terres du Comtat Venaissin. Il séjourne régulièrement à Malaucène (au monastère du Grozeau), à Monteux et surtout à Carpentras. C'est à son initiative qu'est acheté en 1313 un droit sur la source de Caromb et qu'un aqueduc est aménagé pour conduire cette eau à Carpentras[38]. Avant de partir vers l'Aquitaine, il avait établi sa curie à Carpentras. Lorsqu'il meurt à Roquemaure, au début de son trajet, en 1314, le Sacré Collège se réunit à Carpentras pour élire le nouveau Pape. Mais les tensions sont vives entre les différents partis et les violences nombreuses, entraînant la fuite des cardinaux. Ce n'est qu'en 1316 que sera élu, à Lyon, le successeur de Clément V en la personne de Jean XXII. Celui-ci installe l'administration pontificale à Avignon. Surtout, il achète à l'évêque la seigneurie temporelle de Carpentras par un acte daté du 12 avril 1320, dit bulle de dismembration[39]. Il fait alors de Carpentras la capitale du Comtat Venaissin, y installant le Recteur, le Trésorier et la chambre apostolique du Comtat Venaissin. En 1362, la première assemblée des trois Etats du Comtat Venaissin (clergé, noblesse, communes) est réunie par le Recteur pour consentir à des impôts exceptionnels. Cette assemblée va se pérenniser et siègera à Carpentras. Ainsi, Carpentras qui était déjà siège épiscopal, centre d'échange commercial, devient une capitale politique. C'est peut-être dans un objectif spéculatif visant à installer l'administration du Comtat Venaissin à Carpentras à moindre frais que Jean XXII décide l'expulsion de la communauté juive au début des années 1320[40]. Clément VI autorisera de nouveau les juifs à s'installer en Comtat Venaissin. Une communauté juive revient à Carpentras, résidant au cœur de la cité, dans les rues de la Muse et de la Galafe. En 1367, elle est autorisée à construire une nouvelle synagogue.

Carpentras connaît au XIVe siècle une période de grande prospérité avec un essor démographique important dont témoigne l'enceinte construite à partir de 1357 qui double la superficie de la ville romane[41]. Le marché s'étend, en 1385, sur la place de la Fusterie, actuelle place des pénitents noirs[35].

Ce fut au cours de la seconde moitié du XIVe siècle que les remparts furent construits. En cette période troublée, les routiers et les voleurs de grands chemins, étaient monnaie courante. Ils profitaient des trêves de la guerre de Cent Ans pour piller. La crainte des autorités locales était l'occupation de ce vieil hospice, par ces brigands, pour ensuite entrer au sein de la cité. Ce fut Innocent VI qui donna ordre aux villes comtadines de se fortifier. Les travaux à Carpentras débutèrent en 1357 pour s'achever en 1392. Ils furent initialement confiés à Juan Fernández de Heredia, capitaine général des Armes du Comtat Venaissin, qui en définit le tracé[42]. Il ne subsiste de l'enceinte du XIVe siècle que la porte d'Orange[43]

Chassés de France par Philippe le Bel, les juifs se réfugient en terres papales où ils sont en sûreté et bénéficient de la liberté de culte. Avec Avignon, Cavaillon et L'Isle-sur-la-Sorgue, Carpentras abrite une importante communauté juive dans un quartier qui ne devient ghetto qu'à la fin du XVIe siècle.

Période moderne

La Stèle de Carpentras, ou de Taba, a été trouvée en 1704 à Memphis en Egypte. Ramenée à Marseille par Jean-Pierre Rigord, qui la publie dans le journal de Trévoux, elle intègre les collections d'érudits aixois avant d'être achetée en 1744 par Dom Malachie d'Inguimbert pour sa bibliothèque de Carpentras[44],[45].

Entre le XVIe siècle et le XVIIIe siècle, l'histoire de Carpentras est marquée par la personnalité de certains recteurs et surtout évêques, pour la majorité d'origine italienne. Le célèbre cardinal humaniste Jacopo Sadoleto a ainsi eu le projet d'installer sa célèbre bibliothèque dans la ville dont il est évêque, mais le bateau ne peut accoster sur les côtes provençales. Au XVIIe siècle, Alessandro Bichi, évêque de Carpentras de 1630 à 1657 (promu cardinal en 1635), proche d'Urbain VIII et de Jules Mazarin, fait reconstruire le palais épiscopal dans le goût baroque romain qu'on connaît aujourd'hui. Il confie le chantier à l'architecte avignonnais, François de Royers de la Valfrenière. Cet élan bâtisseur est aussi marqué par l'édification du collège des Jésuites et d'autres ensembles conventuels comme le couvent des Visitandines avec sa belle chapelle à décor de stuc. Au XVIIIe siècle, le paysage carpentrassien est modifié grâce aux libéralités de Joseph-Dominique d'Inguimbert. Outre la bibliothèque qu'il fonde en 1744 et lègue à la ville en 1757 (bibliothèque Inguimbertine), il fait construire le majestueux Hôtel-Dieu, sur les plans d'Antoine d'Allemand.

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, signe peut-être de la prospérité économique du Comtat Venaissin, de nombreux hôtels particuliers sont construits ou rénovés dans le goût de l'époque, lui donnant sa physionomie de ville classique qu'on lui connaît aujourd'hui.

Au cours du XVIIIe siècle, la situation économique des juifs s'améliore. Les Comtadins voyagent beaucoup dans tout le Midi de la France, certains s'installent de façon semi-permanente à Nîmes, Montpellier, etc. L'usage du français se répand. En 1741 est reconstruite la synagogue de Carpentras, la plus vieille aujourd'hui en France. Si cette synagogue reste très discrète cette prospérité nouvelle est reflétée dans la salle de prière[46], chef-d'œuvre de décoration et de ferronnerie italianisantes[47]. Par contre, la vie quotidienne ne peut guère refléter l'enrichissement des juifs du pape, qui ne sont pas autorisés à s'établir hors des « carrières » surpeuplées où les maisons de six ou sept étages apparaissent aux yeux des voyageurs qui arrivent à Carpentras comme de véritables gratte-ciel. Ce n'est qu'en 1784 qu'un cafetier de Carpentras est autorisé à recevoir des juifs[48].

L'armée avignonnaise assiège Carpentras (1791).
Carpentras en 1880.

Dès 1790, dans l'esprit révolutionnaire, Avignon chasse le vice-légat, représentant l'autorité pontificale et demande son rattachement à la France. À Carpentras, en revanche, les habitants tentèrent d'établir un petit État indépendant, qui réaliserait chez lui les réformes de l'Assemblée Constituante française, mais sans accepter de le réunir à la France. En avril 1790, sans l'accord du pape, mais en reconnaissant son autorité, ils se réunirent en assemblée et réformèrent le gouvernement : le pape y était reconnu comme souverain constitutionnel. Avignon, française depuis peu, chercha alors à forcer Carpentras à entrer dans la République française. Carpentras résista à deux sièges successifs menés par les Avignonnais.

Le , alors qu'à la suite de l'intervention des Avignonnais contre Cavaillon, les communes comtadines arboraient les trois couleurs, l'Assemblée représentative du Comtat, de plus en plus disqualifiée, suspendait ses travaux.

Le 14, les Carpentrassiens se soulevaient contre les papistes, tenaient une assemblée dans la cathédrale Saint-Siffrein et demandaient leur rattachement à la France. Ils furent soutenus par l'Armée d'Avignon qui, dès le 20 janvier, vint mettre le siège devant la capitale du Comtat. Mais pluie et neige obligèrent à le lever.

Au cours du mois de février, le mouvement fit tache d'huile. Le 7, vingt-cinq communautés comtadines, réunies dans la cité des papes, demandèrent leur rattachement à la France[49]. Le principe de former un département fut adopté, il devait avoir pour nom Vaucluse et son chef-lieu serait Avignon[50].

Précédemment possessions pontificales, Avignon et le Comtat Venaissin furent rattachés à la France le . Le , ces territoires formèrent deux nouveaux districts, Avignon dans les Bouches-du-Rhône et Carpentras dans la Drôme. Puis, le fut créé le département de Vaucluse, constitué des districts d'Avignon et de Carpentras, mais aussi de ceux d'Apt et d'Orange, qui appartenaient aux Bouches-du-Rhône, ainsi que du canton de Sault, qui appartenait aux Basses-Alpes[51]. Dans ce nouveau département, Carpentras devient siège de la sous-préfecture.

Période contemporaine

Ludovic Naudeau constatait pour le Vaucluse : « L'une des caractéristiques de ce département, c'est, de l'aveu général, le jeu effréné auquel une partie de ses habitants se livre. Avignon, Carpentras, Cavaillon, regorgent, pour la malédiction des familles, de tripots où de grosses sommes sont à chaque instant risquées »[52]

En mai 1990, l'affaire de la profanation de Carpentras intervenue dans son cimetière juif fait beaucoup parler de la ville[53]. Le président Mitterrand s'était alors déplacé personnellement sur les lieux. Cette affaire a eu des répercussions sociales et politiques importantes en France.

Politique et administration

Tendances politiques

Au référendum européen sur le traité de Maastricht (scrutin du ), sur 16 070 inscrits, 10 989 ont voté, ce qui représente une participation de 68,38 % du total, soit une abstention de 31,62 %. Il y a eu une victoire du non avec 6 207 voix (58,25 %) contre 4 449 voix (41,75 %) prononcées oui et 335 (3,03 %) de votes blancs ou nuls[54].

Au référendum sur la constitution européenne (scrutin du ), sur 16 632 inscrits, 11 190 ont voté, ce qui représente une participation de 67,28 % du total, soit une abstention de 32,72 %. Il y a eu une victoire du contre avec 6 664 voix (60,90 %), 4 278 voix (39,10 %) s’étant prononcées pour et 248 (2,22 %) étant des votes blancs ou nuls[55].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en tête Nicolas Sarkozy (UMP) avec 35,42 %, suivi par Ségolène Royal (PS) avec 19,36 % et Jean-Marie Le Pen (FN) avec 18,57 %, François Bayrou (UDF) avec 14,47 %, puis aucun autre candidat ne dépassant les 5 %. Le second tour a vu arriver en tête Nicolas Sarkozy avec 63,88 % (résultat national : 53,06 %) contre 36,12 % pour Ségolène Royal (résultat national : 46,94 %)[56].

Aux élections législatives de juin 2007, les électeurs de la commune, qui fait partie de la troisième circonscription de Vaucluse, ont contribué à faire élire Jean-Michel Ferrand (UMP) avec 66,48 % des voix contre 64,47 % à l’échelle de la circonscription[57].

Aux élections municipales de 2008, au premier tour la liste « Carpentras l'avenir avec passion » (majorité présidentielle) était en tête avec 38,97 %, suivie par la liste « Carpentras ville active » (PS) avec 29,91 %, « Carpentras le renouveau » (Div. droite) avec 23,99 % et « En avant Carpentras » (FN) avec 11,58 %. Au second tour « Carpentras ville active » avec 38,97 % est arrivée en tête.

Aux élections européennes de 2009, sur 17 259 inscrits, 6 852 ont voté, ce qui représente une participation de 39,70 % du total, soit une abstention de 60,30 %. Les résultats sont Françoise Grossetête (UMP) avec 30,94 % des suffrages exprimés, suivie de Jean-Marie Le Pen (FN) avec 15,94 %, de Michele Rivasi (Europe Écologie) avec 13,38 %, de Vincent Peillon (PS) avec 13,19 %, puis aucune autre liste n'a dépassé les 10 %[59].

Élection présidentielle française de 2012 :

Élections municipales françaises de 2014 :

  • 1er tour :
Liste Union de la Gauche Francis Adolphe 4 620 37,32 %
Liste Front National Hervé de Lepineau 4 255 34,37 %
Liste Union pour un Mouvement Populaire Julien Aubert 2 059 16,63 %
Liste Divers droite Jean-Luc Becker 1 153 9,31 %
Liste Extrême gauche Béatrix Agius-Castello 290 2,34 %
  • 2e tour :
Liste Union de la Gauche Francis Adolphe 5 894 44,45 %
Liste Front National Hervé de Lepineau 5 588 42,14 %
Liste Union pour un Mouvement Populaire Julien Aubert 1 776 13,39 %

Administration municipale

À Carpentras, le conseil municipal est composé de 35 personnes, dont le maire, 11 adjoints et 23 conseillers municipaux[60].

Groupe Président Effectif Statut
« Vive Carpentras ! Avec Francis Adolphe »
DVG
Francis Adolphe 26 majorité
« Carpentras Bleu Marine »
FN
Hervé de Lépinau 7 opposition
« Relevons le défi, Relevons Carpentras »
UMP
Julien Aubert 2 opposition

Liste des maires

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Mairie de Carpentras.
Liste des maires successifs depuis 1945[61],[62]
Période Identité Étiquette Qualité
mai 1945 octobre 1947 Henri Dreyfus,
Neveu d'Alfred Dreyfus
octobre 1947 mai 1953 Charles Guilhermet
mai 1953 mars 1965 Gabriel Jacotet
mars 1965 juillet 1971 Maurice Charretier DVD Avocat
Conseiller général du canton de Carpentras-Nord (1967 → 1973)
juillet 1971 septembre 1971 Léon Favères
septembre 1971 septembre 1987
(décès)
Maurice Charretier UDF-PR Avocat, ministre du Commerce et de l'Artisanat (1979 → 1981)
Sénateur de Vaucluse (1986 → 1987)
Député de la 2e circonscription de Vaucluse[63] (1978 → 1979)
Député de Vaucluse[64] (1986, élu au scrutin proportionnel)
Conseiller général du canton de Carpentras-Nord (1967 → 1973)
octobre 1987 mars 2008 Jean-Claude Andrieu UDF puis UMP Commerçant
Conseiller régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur (1992 → 2010)
mars 2008 juin 2018
(démission)
Francis Adolphe PS puis DVG[65] Entrepreneur de spectacles et expert judiciaire
juin 2018[66] En cours Serge Andrieu[67] DVG Ancien entrepreneur du BTP

Instances judiciaires et administratives

Carpentras fut le chef-lieu de l'administration du Comtat Venaissin de 1229 à 1791. Aujourd'hui, en tant que chef-lieu de l'arrondissement de Carpentras, elle abrite une sous-préfecture. On trouve aujourd'hui à Carpentras un tribunal de grande instance, un tribunal d'instance, un tribunal de commerce[68] et un conseil de prud'hommes[69]. La commune possède un commissariat de police, une antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse et un centre des impôts.

Politique environnementale

La collecte et le traitement des déchets des ménages se font dans le cadre de la communauté d'agglomération Ventoux-Comtat Venaissin.

La ville de Carpentras a pris, le 20 mai 2009, un arrêté interdisant la culture des OGM sur son sol.

Jumelages

La ville de Carpentras est jumelée avec plusieurs villes[70] :

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[72],[Note 5].

En 2021, la commune comptait 30 769 habitants[Note 6], en évolution de +7,21 % par rapport à 2015 (Vaucluse : +1,26 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
9 9008 4899 6749 0999 8179 2249 77610 19810 711
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
10 89110 91810 84810 52410 4799 6999 6859 77810 797
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
10 44310 72111 39011 19111 80512 63213 73214 22215 076
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
18 19921 38824 25124 83824 21226 09027 45128 81528 554
2021 - - - - - - - -
30 769--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[73] puis Insee à partir de 2006[74].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,3 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (33,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 29,4 % la même année, alors qu'il est de 28,4 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 13 555 hommes pour 15 243 femmes, soit un taux de 52,93 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,03 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[75]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,0 
8,5 
75-89 ans
11,2 
17,9 
60-74 ans
18,4 
19,6 
45-59 ans
19,8 
17,0 
30-44 ans
16,2 
16,3 
15-29 ans
15,3 
20,0 
0-14 ans
17,2 
Pyramide des âges du département de Vaucluse en 2021 en pourcentage[76]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,8 
90 ou +
1,9 
8,3 
75-89 ans
10,6 
18,1 
60-74 ans
19,1 
20,3 
45-59 ans
19,9 
17,6 
30-44 ans
17,6 
16,1 
15-29 ans
14,4 
18,9 
0-14 ans
16,4 

Niveau d’études

En 2014, le niveau d'éducation à Carpentras[77] est inférieur à la moyenne du département du Vaucluse[78]. En effet, la part dans la population totale des titulaires de diplômes de niveau bac+2 ou supérieur est, dans la commune, de 20,4 %, contre 24,5 % en moyenne vauclusienne, d'autre part 41,2 % de la population n'est titulaire d'aucun diplôme (contre 34,3 % au niveau départemental). En 2014, la ville comptait 1 456 personnes relevant de la catégorie « cadres et professions intellectuelles supérieures » (soit 11,6 % de la population active).

Éducation

Les établissements scolaires de la commune dépendent de l'académie d'Aix-Marseille. Ses écoles sont gérées par la Direction de l'éducation de la mairie sous la supervision de l'inspection départementale de l'Éducation nationale.

Manifestations culturelles et festivités

Manifestations hebdomadaires :

  • Marché forain tous les vendredis matin.
  • Marché aux puces tous les dimanches.
  • Marché aux truffes tous les vendredis matin de novembre à mars.

Liste non exhaustive, classée par mois, des principales manifestations culturelles et des festivités de la ville de Carpentras :

  • Février : « La Truffe fait son festival » le premier dimanche.
  • Avril : Carnaval. Festiflorales. Fête de la fraise. Troc de printemps. Semaine du bio et du développement durable
  • Mai : Open 84 de Tennis jusqu'en juin.
  • Juin : Fête des berges de l'Auzon. Trial Urbain (le samedi avant Fiesta Bodegas)
  • Juillet : Fiesta Bodegas (festival autour des musiques et danses latines le WE précédent le 14 juillet). Festival « Plein les mirettes » (jeune public). Reconstitution historique (semaine du 14 juillet). Festival Musique aux étoiles (concert gratuit de musique classique sur les places de la ville). Kolorz Festival (festival consacré à la musique techno)
  • Août : Festival de Musiques Juives. Grand prix de karting, le dernier dimanche une année sur deux.
  • Septembre : Troc d'automne. Bistro BD.
  • Octobre : Festival du cinéma israélien.
  • Novembre : Foire de la Saint-Siffrein, à la fin du mois.
  • Décembre : Salon des Santonniers. Noëls Insolites : animations de rue. Patinoire de plein air.

Manifestations non spécifiques à Carpentras, mais auxquelles elle participe :

Santé

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Pôle Santé de Carpentras.
  1. Il s'agit du premier pôle santé public-privé en France ouvert en 2002.
  2. Il a obtenu en mars 2011 la certification de la Haute Autorité de santé (HAS).

Cultes

Sports

Au vu des installations et clubs de la ville, Carpentras a été labellisée « Ville active et sportive », le 7 février 2017. Il s'agit de la seule ville du Vaucluse à avoir obtenu ce label[84].

Football club de Carpentras

En 1947, fut créé l'association du football club de Carpentras.

Rugby à XIII

Le Racing Club de Carpentras XIII du Comtat est le club semi-professionnel de rugby à XIII de la ville de Carpentras. L'équipe senior évolue en deuxième division nationale de rugby à XIII.

Le club a un palmarès prestigieux avec notamment plusieurs titres de championnat de d (le dernier titre date de 2004) et une participation à la finale de la prestigieuse coupe de France Lord Derby en 1992.

L'équipe première est entraînée par l'ancien joueur professionnel des Dragons Catalans Renaud Guigue et évolue à domicile au Stade de la Roseraie.

Moto-Ball

Le MBC Carpentras est le club amateur de moto-ball de Carpentras. Il possède une équipe Elite 1 (Ligue 1 du motoball français) et une équipe Juniors (moins de 18 ans). Le club comtadin est connu comme étant une des cinq grosses équipe du Championnat Elite 1 malgré un palmarès assez faible depuis la création du club dans les années 1990, contrairement au club précédent de Carpentras : le Racer. En 2010 et 2011, l'équipe junior est couronnée deux fois de suite Champion de France. En 2015, l'équipe Elite 1 reste invaincue à domicile au stade René Pons avec 10 matches joués, 7 victoires et 3 nuls toutes compétitions confondues (Championnat et Coupe de France).

Installations sportives

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Arrivée de trot attelé à l'hippodrome de Carpentras.
  • Parcours sportif des berges de l'Auzon
  • Piscine couverte en centre-ville et Stade nautique (été) au complexe sportif Pierre-de-Coubertin
  • Hippodrome de Saint-Ponchon avec piste de karting au centre
  • Stade de la Roseraie
  • Stade René-Pons (motoball).
  • Boulodrome
  • Aérodrome
  • Skatepark

Économie

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Château Durbesson.
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Marché aux truffes de Carpentras.

Le développement économique s'est organisé au sud de la ville, sur un site de 133 hectares pour plus de 150 entreprises (environ 1 700 emplois) regroupé sous l'appellation « Carpensud ». La ville possède une antenne de la Chambre de commerce et d'industrie de Vaucluse.

Revenus de la population et fiscalité

Le revenu net imposable moyen par ménage carpentrassien était de 17 044 en 2006, ce qui est inférieur à la moyenne départementale de 19 266 de 2006[85] mais supérieur à celle d'Avignon, soit 16 643 en 2006[86]. Au niveau de la fiscalité, on dénombre 126 Carpentrassiens redevables de l'impôt sur la fortune (ISF). L'impôt moyen sur la fortune à Carpentras est de 5 454 €/an contre 5 683 €/an au niveau de la moyenne nationale. Le patrimoine moyen des redevables carpentrassiens de l'ISF est estimé à environ 1 558 258 /an[87].

En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 21 511 , ce qui plaçait Carpentras au 29 947e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[88].

Budget et fiscalité 2016

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[89] :

  • total des produits de fonctionnement : 41 363 000 , soit 1 406 par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 35 658 000 , soit 1 212 par habitant ;
  • total des ressources d'investissement : 15 637 000 , soit 531 par habitant ;
  • total des emplois d'investissement : 17 275 000 , soit 587 par habitant ;
  • endettement : 40 904 000 , soit 1 390 par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d'habitation : 25,56 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 22,21 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,65 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 19,88 %.

Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2014 : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 16 147 [90].

Emploi

Le taux de chômage entre 1999 et 2005 a fortement diminué, passant de 20,7 % à 10,2 %[91], alors que le niveau moyen national passait simultanément de 12,9 % à 9,6 %. Carpentras compte 41,3 % d'actifs au sein de sa population pour une moyenne nationale de 45,2 % ainsi que 20,1 % de retraités pour une moyenne nationale de 18,2 %, 23,7 % de jeunes scolarisés pour une moyenne nationale de 25 % et 15 % d'autres personnes sans activité pour une moyenne nationale de 11,6 %[91].

Répartition des emplois par domaine d'activité

  Agriculteurs Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres, professions intellectuelles Professions intermédiaires Employés Ouvriers
Carpentras 2,4 % 7,6 % 8,8 % 19,8 % 28,2 % 33,2 %
Moyenne Nationale 2,4 % 6,4 % 12,1 % 22,1 % 29,9 % 27,1 %
Sources des données : INSEE[92]

Tourisme

  • Les « Trans'art de Carpentras » au mois de juillet (Trial Urbain, Fiesta Bodegas, festival « Plein les mirettes », festival « Musiques aux étoiles ».
  • « Noëls Insolites » en décembre.
  • La « foire de Saint Siffrein » le 27 novembre, et ce, depuis presque 500 ans.
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Maison des vins AOC ventoux.

Agriculture

Gastronomie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

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Entrée fortifiée de la vieille ville.
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La façade occidentale de la cathédrale de Carpentras de style baroque est dominée par le clocher gothique.
Aqueduc et mas des Éléphants à Carpentras.

Patrimoine civil et naturel :

Patrimoine religieux :

Carpentras dans les arts

Peinture

Cinéma, théâtre et opéra

Esther de Carpentras, sous-titré le carnaval hébraïque, est un opéra-bouffe en deux actes de Darius Milhaud, d'après un poème d'Armand Lunel. Composé en 1925-1927, il est créé le à l'Opéra-Comique à Paris, sous la direction de Roger Désormière.

Littérature

Nicolo-Peccavi ou l'Affaire Dreyfus à Carpentras, roman d'Armand Lunel publié le aux éditions Gallimard qui reçut pour ce livre la même année le premier prix Renaudot de l'histoire. Un autre de ses romans se passe dans la ville : Jérusalem à Carpentras.


Vie locale

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Hôtel-dieu de Carpentras.

Musées

Vie associative

Plusieurs associations sur Carpentras et ses alentours.

  • Accueil des villes françaises (AVF) Carpentras Comtat Venaissin.
  • Confrérie de la truffe noire du Mont Ventoux et du Comtat Venaissin[138].
  • Confrérie des vins des côtes du Ventoux[139].
  • Jeune Chambre Économique de Carpentras & du Comtat Venaissin.
  • BMX Club de Carpentras.

Personnalités liées à la commune

Par leur naissance à Carpentras
Dom Malachie d'Inguimbert.
Portrait de Jean-Joseph Bonaventure Laurens, Bibliothèque Inguimbertine.
François-Vincent Raspail.
Autres personnes en rapport avec Carpentras
Le Saint Mors.

Héraldique

Carpentras
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Les armes peuvent se blasonner ainsi :

« De gueules, à un mors antique de cheval d'argent, dont le milieu est forgé d'un des clous de la passion de Notre-Seigneur Jésus-Christ »[145],[146].

Hélène, mère de l'empereur Constantin, aurait fait forger un mors pour le cheval de son fils avec un clou de la croix du Christ. Conservé à Sainte-Sophie de Constantinople, le Saint Mors en disparut lors du pillage de la ville par les croisés en 1204… pour réapparaître dès 1260 à Carpentras dont il devint l'emblème.

Notes et références

Notes

  1. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  2. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine d'Avignon comprend une ville-centre et 58 communes de banlieue.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Dans Wikipédia, au moins quatre entités se réclament du nom de Forum Neronis : Carpentras et son marché (Vaucluse), Forcalquier (Alpes-de-Haute-Provence), Lodève (Hérault) et Mens (Isère).
  5. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

  1. M.-A. Lesaint, Traité complet de la prononciation française dans la seconde moitié du XIXe siècle, Mauke, (lire en ligne)
  2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
  3. La climatologie de Vaucluse.
  4. Le record absolu de température en France s'établit finalement à 46 °C dans l'Hérault lors de la canicule de juin francetvinfo.fr 19 juillet 2019
  5. a et b Par A. C. Le à 14h22 et Modifié le À 15h12, « 45,1 °C ! Le record de chaleur en France largement battu dans le Gard », sur leparisien.fr, (consulté le ).
  6. Carpentras (84) (Alt. 99 m) meteociel.fr vu le 8 août 2019
  7. a b et c Tableau d'observations pour Carpentras (84) (99 m) 28 juin 2019 meteociel.fr vu le 8 août 2019
  8. Données mensuelles de juin 2019 pour Carpentras (84) (99 m) meteociel.fr vu 8 août 2019
  9. a et b Tableau d'observations pour Carpentras (84) (99 m) mardi 12 août 2003 meteociel.fr vu 8 août 2019
  10. Données mensuelles de août 2003 pour Carpentras (84) (99 m) meteociel.fr vu 9 août 2019
  11. « Fiche du Poste 84031001 » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. L'eau dans la commune
  13. « L'Auzon », sur SANDRE (consulté le ).
  14. ouverture de la seconde partie de la rocade
  15. pistes cyclables du centre-ville
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    « The Carpentras stele: The famous funerary stele (CIS ii 141) was the first Syrian Semitic inscr. to become known in Europe, being discovered in the early 18 cent.; it measures 0.35 m high by 0.33m broad and is housed in a museum at Carpentras in southern France. »

    .
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  100. « Graineterie Roux », notice no PA84000045, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  101. « La Campagne de Bacchus, à Serres », notice no PA84000035, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  102. « jardin de la villa La Roseraie », notice no PA00081562, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
  103. « Château du Martinet », notice no PA00082000, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  104. « parc du château Le Martinet », notice no IA84000744, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture pré-inventaire (jardins remarquables ; documentation préalable)
  105. « Immeuble », notice no PA00082008, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  106. « Hôtel-Dieu », notice no PA00082006, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  107. « hôtel Armand de Château-Vieux actuellement musée », notice no IA84000650, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  108. hôtel Poupardin, maison du Prélat
  109. hôtel des Isnards
  110. « Hôtel de la Sous-Préfecture », notice no PA00082013, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  111. Notice no PA00135630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture (décor intérieur)
  112. « L'îlot Mouton à Carpentras démoli pour construire 34 logements sociaux neufs », sur France Bleu, (consulté le ).
  113. « Carpentras : le dernier bâtiment de l'îlot du Mouton démoli », sur LaProvence.com, (consulté le ).
  114. « Carpentras : démolition de l'Isle Saint-Louis - Politique & Territoire », (consulté le ).
  115. canal de Carpentras, barrage de Mallemort
  116. « Aqueduc », notice no PA00081995, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  117. « fontaine de l'Ange », notice no IA84000630, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  118. monument aux morts de la guerre de 1914-1918
  119. Monuments commémoratifs
  120. Conflits commémorés 1914-1918 ; 1939-1945 AFN-Algérie (54-62)
  121. Notice no PM84000690, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture triptyque : le Couronnement de la Vierge, Saint Siffrein, Saint Michel
  122. Notice no PM84001151, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune
  123. Notice no PM84000682, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture orgue de tribune : buffet d'orgue
  124. « ancien couvent d'observants actuellement église paroissiale Notre-Dame-de-l'Observance », notice no IA84000641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  125. « Couvent d'observants actuellement église paroissiale Notre-Dame-de-l'Observance », sur pop.culture.gouv.fr (consulté le ).
  126. chapelle Notre-Dame-de-Santé
  127. « couvent de dominicains puis théâtre, actuellement banque et immeuble à logements », notice no IA84000644, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  128. couvent des Dominicains (ancien), théâtre (ancien)
  129. « Chapelle du collège », notice no PA00082001, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  130. « Ancienne chapelle des Pénitents noirs », notice no PA84000010, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  131. « chapelle de pénitents noirs actuellement atelier », notice no IA84000639, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  132. « couvent de la Visitation Sainte-Marie actuellement immeuble à logements », notice no IA84000642, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  133. « chapelle de pénitents gris actuellement musée », notice no IA84000643, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  134. « Chapelle Saint-Martin de Serres », notice no PA00081999, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  135. Notice no PA00082014, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  136. « Cimetière israélite dit aussi cimetière juif », notice no PA84000047, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  137. Confrérie de la truffe noire du Mont Ventoux et du Comtat Venaissin
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Voir aussi

Bibliographie

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  • Jean-Paul Clébert, Carpentras, Avignon, Éditions A. Barthélemy, , 115 p. (ISBN 2-903044-55-4)
  • Jules Courtet, Dictionnaire géographique, géologique, historique, archéologique et biographique des communes du département de Vaucluse, Avignon, Seguin Ainé, (1re éd. 1857), 400 p. (lire en ligne)
  • Coordination générale : René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée-IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS), Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture), 1er trimestre 1986, 198 p. (ISBN 978-2-906035-00-3 et 2-906035-00-9)
    Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Carpentras, pp. 157-158
  • D. Moulinas et M. Patin, « Notes sur le collège de Carpentras », dans Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1893, p. 261-288, 1894, p. 5-24
  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ᵉ trimestre 1979, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Carpentras, pp. 238-239
  • Luc Ta-Van-Thinh, « Enguerrand Quarton, peintre de l'Unité », (préface Marie-Claude Léonelli) Malaucène 2002, (ISBN 2-9518024-0-4)
  • Photothèque Archéologie
  • Chiffres clés publiés par l'institut national de la statistique et des études économiques (INSEE). Dossier complet
  • Inventaire national du patrimoine naturel de la commune

Articles connexes

Liens externes