31e division d'infanterie (France)

31e division d'infanterie
Image illustrative de l’article 31e division d'infanterie (France)

Fantassins de la division en manœuvres en 1936.

Création 1873
Dissolution 1940
Pays France
Branche Armée de terre
Type Division d'infanterie
Rôle Infanterie
Garnison Montpellier
Guerres Première Guerre mondiale

Seconde Guerre mondiale

Batailles 1914 - Bataille de Morhange
1914 - Bataille du Grand-Couronné
1914 - Bataille de Flirey
1915 - 1re Bataille de Champagne
1915 - 2e Bataille de Champagne
1916 - Bataille de Verdun
1917 - Bataille de Verdun

La 31e division d'infanterie est une division d'infanterie de l'armée de terre française qui a participé à la Première Guerre mondiale et à la Seconde Guerre mondiale.

Les chefs de la 31e division d’infanterie

  •  : général Brincourt
  • -  : général Cérez
  •  : général Borson
  •  : général Landrut
  • -  : général de Boisfleury
  • .
  • -  : général Courbassier
  • .
  • -  : général Decharme
  • .
  • -  : général Laplace
  • .
  •  : général Robert
  • -  : général Calvel
  • .
  •  : général Bloch
  •  : général Vidal
  •  : général de Cadoudal
  • -  : général Martin
  • .
  • -  : général Daydrein
  • .
  • -  : général Bineau
  • .
  • -  : général Pagézy
  • .
  • 3 juillet 1934 - 30 novembre 1937 : général Lepetit
  • -  : général Ihler
  • mai - juin 1940 : général Vauthier

De 1873 à 1914

La division est créée par le décret du . Située en 16e région militaire (16e corps d'armée), elle a son état-major à Montpellier et est constituée de deux brigades[1] :

Première Guerre mondiale

Composition au cours de la guerre

  • Infanterie :
81e régiment d’infanterie d’ à
96e régiment d’infanterie d’ à
122e régiment d’infanterie d’ à
142e régiment d’infanterie d’ à
322e régiment d’infanterie de à (dissolution)
  • Cavalerie :
1 escadron (puis 2 à partir de ) du 1er régiment de hussards d' à
  • Artillerie :
3 groupes de 75 du 56e régiment d'artillerie de campagne d' à
104e batterie de 58 du 9e régiment d'artillerie de campagne de à
101e batterie de 58 du 56e régiment d'artillerie de campagne de janvier à
11e groupe de 155c du 116e régiment d'artillerie lourde de janvier à
5e groupe de 155c du 116e régiment d'artillerie lourde de juillet à
  • Génie :
compagnie 16/1 du 2e régiment du génie
un bataillon du 35e régiment d’infanterie territoriale d'août à

Historique

1914

 : combat de Rorbach.
 : combats sur le canal des Salines, vers Loudrefing.
27 -  : combats vers Poelcapelle.
2 -  : éléments engagés vers Gheluvelt et Velthoek. À partir du , mouvement de rocade, et occupation d’un secteur vers Zwarteleen et Saint-Éloi, réduit à droite, le , jusque vers le château à 1 kilomètre ouest d’Hollebeke.
8 -  : combats vers Klein-Zillebeke.
  •  : mouvement de rocade et occupation d’un nouveau secteur entre le château à 1 kilomètre ouest d’Hollebeke et Saint-Éloi, étendu à gauche, à la fin décembre, jusque vers Zwarteleen.
14 et  : attaques françaises.

1915

12 -  : combats vers la ferme Beauséjour et la cote 196 (1re Bataille de Champagne).
-  : front étendu à gauche, jusqu’au nord du Mesnil-lès-Hurlus.
 : perte de la partie nord du Trapèze.
 : contre-attaque française. À partir du 1er juin, front étendu, à droite, jusque vers Massiges.
 : front réduit, à droite, jusque vers la cote 180.
12 -  : mouvement de rocade, et occupation d’un nouveau secteur vers la cote 193 et la butte de Souain
 : front étendu, à droite jusqu'à la route de Tahure à Somme-Py.
7 -  : attaque allemande et contre-attaques françaises.
  •  : retrait du front et transport par VF dans la région de Mareuil-le-Port : repos et instruction. À partir du , mouvement vers le camp de Ville-en-Tardenois ; instruction. À partir du , mouvement vers la région de Cumières, Damery ; repos.

1916

 : attaque allemande.
  •  : retrait de front et repos au sud de Pierrefitte.
  •  : mouvement vers le nord et occupation d’un secteur entre l’Aire et la Haute Chevauchée (guerre de mines).
  •  : mouvement de rocade et occupation d’un secteur dans la région l’Aire, Avocourt.

1917

  • 1er : retrait du front : repos au sud de Dombasle-en-Argonne.
  •  : occupation d’un secteur au Mort-Homme, entre Charny et la Hayette, réduit à droite, le , vers Marre.
  • 2 –  : retrait du front ; repos vers Combles.
  •  : mouvement vers le front : préparatifs de l’offensive projetée. , occupation d’un secteur vers [(Chattancourt]) et la Hayette. À partir du , engagée dans la 2e Bataille Offensive de Verdun : attaque et conquête du Mort-Homme ; organisation des positions conquises vers Béthincourt et les abords ouest de Forges.
  • 1er septembre –  : retrait du front. À partir du , transport par VF de la région de Revigny, dans celle de Villersexel : instruction et travaux de deuxième position.
  •  : instruction vers Bessoncourt.
  •  : mouvement vers le front et occupation d’un secteur vers Burnhaupt-le-Haut et Leimbach.

1918

  •  : retrait du front et travaux vers Rougemont-le-Château. À partir du , mouvement vers Giromagny.
  •  : transport par VF à Estrées-Saint-Denis, puis partie par étapes et partie par camions, mouvement vers Bergues ; à partir du , repos vers Abeele.
  •  : engagée dans la 3e bataille des Flandres : attaque et prise de Locre ; jusqu’au , violentes actions quotidiennes ; puis organisation et défense du front de Locre, le château de Locre.
  •  : retrait du front ; repos vers Dunkerque. Le , transport par VF dans la région de Rosières-aux-Salines.
  •  : occupation d’un secteur vers Brin et Bezange-la-Grande.
  •  : retrait du front, et, à partir du , transport par V.F. à Villers-Cotterêts ; repos et instruction au sud de Pierrefonds.
  •  : mouvement vers le front. Engagée dans la poussée vers la position Hindenburg : attaque des positions ennemies au nord de l’Ailette ; le , prise de Quincy-Basse ; puis organisation des positions conquises, vers Quincy-Basse et le bois de Mortier.
  •  : reprise de l’offensive dans le massif de Saint-Gobain. À partir du , engagée dans la bataille de la Serre : prise de Crépy-en-Laonnois : passage de la Serre à Mortiers.
  •  : retrait du front dans la région de Mareuil-sur-Ourcq. À partir du , travaux pour le GMP.

Rattachements

Affectation organique : 16e corps d’armée, d’ à

22 –
11 –
13 –
4 –
17 –

L'entre-deux-guerres

Le 81e RI accueille le président Millerand à Montpellier en novembre 1921.

Dissoute à la fin de la Grande Guerre, la 31e DI est reconstituée en 1921[2].

Le , la division passe sur le type montagne et ses régiments d'infanterie (15e à Albi et Rodez, 80e à Narbonne et Castelnaudary et 81e à Montpellier et Béziers) deviennent des régiments d'infanterie alpine [sic] (RIA). De même à Montpellier, le 56e régiment d'artillerie et le 28e régiment du génie deviennent des régiments de montagne. Cette transformation est soutenue par l'arrivée du général Dosse, nommé en 1931 à la tête du 16e région militaire après avoir commandé une division dans les Alpes[2].

Chaque régiment d'infanterie forment une section d'éclaireurs-skieurs et les militaires vont effectuer des périodes d'entraînement dans les Alpes ou les Pyrénées[2].

En 1935, la division perd le 80e RIA qui rejoint la Lorraine. Le 15e RIA détache alors un bataillon à Castelnaudary et le 81e RIA un bataillon à Narbonne[2].

Lors de la retirada à la fin de la guerre d'Espagne, les régiments de la division participent aux opérations d'internement des réfugiés républicains[2].

Seconde Guerre mondiale

Composition

En 1939-1940, la 31e division d'infanterie, type montagne, se compose de[2] :

Historique

À la mobilisation, la 31e DI gagne les Hautes-Alpes puis, l'Italie étant restée neutre, rejoint à l'hiver la région de Ferrette, sur la frontière suisse. À partir de février 1940, la division s'installe dans la zone de Bitche[2].

Le , la 31e DI fait partie 8e corps d'armée qui est intégré à la 5e armée. Elle rejoint le 18 mai le front de la Somme. Se repliant en combattant vers la Bresle puis la Seine-Maritime, la division est encerclée et capturée le autour de Saint-Valery-en-Caux[2].

Notes et références

  1. Victor Belhomme, Histoire de l'infanterie en France, t. 5, Henri Charles-Lavauzelle, (lire en ligne), p. 595
  2. a b c d e f g et h Jacques Sicard, « L'infanterie « alpine » des Pyrénées et ses insignes », Militaria Magazine, no 122,‎ , p. 46-51

Voir aussi

Bibliographie

Articles connexes