Élections régionales de 2024 en Thuringe
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| Élections régionales de 2024 en Thuringe | ||||||||||||||
| 88 députés du Landtag (Majorité absolue : 45 députés) | ||||||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Type d’élection | Élection législative régionale | |||||||||||||
| Corps électoral et résultats | ||||||||||||||
| Inscrits | 1 655 343 | |||||||||||||
| Votants | 1 218 190 | |||||||||||||
73,60 %  8,7
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| Votes exprimés | 1 207 836 | |||||||||||||
| Blancs et nuls | 10 354 | |||||||||||||
 Crédit image:
Sandro Halank, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0 licence CC BY-SA 4.0 🛈 |
AfD – Björn Höcke et Stefan Möller | |||||||||||||
| Voix | 396 704 | |||||||||||||
| 32,84 % | 9,4
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| Députés élus | 32 | 10
| ||||||||||||
| CDU – Mario Voigt | ||||||||||||||
| Voix | 285 141 | |||||||||||||
| 23,61 % | 1,9
| |||||||||||||
| Députés élus | 23 | 2
| ||||||||||||
| BSW – Katja Wolf | ||||||||||||||
| Voix | 190 448 | |||||||||||||
| 15,77 % | ||||||||||||||
| Députés élus | 15 | 15
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 Crédit image:
Sandro Halank, Wikimedia Commons, CC BY-SA 4.0 licence CC BY-SA 4.0 🛈 |
Linke – Bodo Ramelow | |||||||||||||
| Voix | 157 641 | |||||||||||||
| 13,05 % |  18
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| Députés élus | 12 | 17
| ||||||||||||
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SPD – Georg Maier | |||||||||||||
| Voix | 73 008 | |||||||||||||
| 6,05 % | 2,2
| |||||||||||||
| Députés élus | 6 | 2
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| Parti vainqueur par cironscription. | ||||||||||||||
| Ministre-président | ||||||||||||||
| Sortant | ||||||||||||||
| Bodo Ramelow Linke |
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Les élections régionales de 2024 en Thuringe (en allemand : Landtagswahl in Thüringen 2024) se tiennent le , afin d'élire les 88 députés de la 8e législature du Landtag, pour un mandat de cinq ans.
En remportant la majorité relative, l'Alternative pour l'Allemagne signe la première victoire de l'extrême droite en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Contexte
Au cours des élections régionales du 27 octobre 2019, Die Linke arrive en tête avec un peu plus de 30 % des voix, tirant profit de la popularité du ministre-président Bodo Ramelow, premier et seul chef d'un exécutif régional issu de la gauche radicale. Elle devance ainsi l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) de Björn Höcke, qui double son score de 2014 et confirme son ancrage dans l'ancienne Allemagne de l'Est. La coalition rouge-rouge-verte à laquelle participe le Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) et l'Alliance 90/Les Verts (Grünen) perd sa majorité absolue, et Ramelow sous-entend être prêt à constituer un gouvernement minoritaire[1].
Lors de la séance d'investiture du , le président du groupe parlementaire du Parti libéral-démocrate (FDP) Thomas Kemmerich est élu ministre-président au troisième tour de scrutin par 45 voix favorables, soit une de plus que Bodo Ramelow[2]. Cette élection génère un « tremblement de terre » politique puisque Kemmerich l'emporte avec les voix de l'AfD, devenant le premier chef de gouvernement allemand depuis à accéder au pouvoir avec les voix de l'extrême droite[3].
Dès le lendemain, le chef de l'exécutif régional renonce à gouverner, annonce sa démission et appelle à la tenue de nouvelles élections régionales[4]. Le , la Linke, l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne, le SPD et les Grünen concluent un accord qui prévoit la tenue de nouvelles élections régionales le [5].
Une nouvelle séance d'investiture convoquée le voit la réélection de Bodo Ramelow au troisième tour de scrutin par 42 voix pour, 23 voix contre et 20 abstentions, les libéraux n'ayant pas pris part au vote. Le nouveau ministre-président constitue ensuite son second gouvernement de coalition rouge-rouge-verte entre la gauche radicale, les sociaux-démocrates et les écologistes[6].
Le , en raison de l'évolution de la pandémie de Covid-19, les trois partis de la coalition gouvernementale et l'opposition chrétienne-démocrate s'entendent pour reporter la tenue du scrutin au , le même jour que les élections fédérales[7]. Cette perspective est cependant écartée en , en raison de la défection de deux parlementaires de la CDU opposés à la dissolution et de l'opposition des Grünen à un tel scenario, ce qui permet au gouvernement minoritaire de se maintenir au pouvoir[8].
Mode de scrutin
Le Landtag est constitué de 88 députés (en allemand : Mitglied des Landtags, abrégé MdL), élus pour une législature de cinq ans au suffrage universel direct et suivant le scrutin proportionnel de Hare/Niemayer.
Chaque électeur dispose de deux voix : la première (Wahlkreisstimme) lui permet de voter pour un candidat de sa circonscription selon les modalités du scrutin uninominal majoritaire à un tour, le Land comptant un total de 44 circonscriptions ; la seconde voix (Landesstimme) lui permet de voter en faveur d'une liste de candidats présentée par un parti au niveau du Land.
Lors du dépouillement, l'intégralité des 88 sièges est répartie proportionnellement aux secondes voix entre les partis ayant remporté au moins 5 % des suffrages exprimés au niveau du Land. Si un parti a remporté des mandats au scrutin uninominal, ses sièges sont d'abord pourvus par ceux-ci.
Dans le cas où un parti obtient plus de mandats au scrutin uninominal que la proportionnelle ne lui en attribue, il conserve ces mandats supplémentaires et la taille du Landtag est augmentée par des mandats complémentaires distribués aux autres partis pour rétablir une composition proportionnelle aux secondes voix.
Campagne
Pour 2021
À la suite de l'annonce du prochain retrait de son président Wolfgang Tiefensee, le comité directeur du Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) propose le d'investir comme président régional et chef de file électoral le ministre de l'Intérieur du gouvernement régional Georg Maier [9]. Cette suggestion est ratifiée environ trois mois plus tard, au cours d'un congrès réuni le à Bad Blankenburg, par 82,7 % des voix pour la présidence du SPD de Thuringe et par acclamation concernant sa candidature électorale[10].
Le , le comité directeur régional de l'Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) désigne le président du groupe parlementaire au Landtag Mario Voigt , présenté comme le principal artisan de l'accord entre son parti et le gouvernement minoritaire de gauche qui garantit à ce dernier une majorité sur les sujets importants, comme candidat à la direction du gouvernement du Land. Ce choix doit encore fait l'objet d'une ratification par un congrès chrétien-démocrate[11].
L'éphémère ministre-président Thomas Kemmerich fait savoir le qu'il ne souhaite pas être de nouveau le chef de file du Parti libéral-démocrate (FDP) à l'occasion des élections anticipées. Il précise que sa formation désignera son candidat une fois le Landtag dissous[12].
La ministre de l'Environnement du gouvernement régional Anja Siegesmund est investie le en qualité de cheffe de file par le comité directeur de l'Alliance 90/Les Verts (Grünen). À cette occasion, l'exécutif du parti propose de renoncer au principe du binôme de candidats et de désigner une tête de liste unique. Cette évolution ainsi que cette candidature doivent être confirmés dans un second temps par une conférence des délégués régionaux écologistes[13].
Pour 2024
Lors d'un meeting tenu le à Erfurt, la présidente de l'Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice, Sahra Wagenknecht, est aspergée de peinture rouge[14].
Principaux partis
Sondages
| Institut | Date | CDU | SPD | Grünen | FDP | Linke | AfD | BSW |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Forsa | 30/08/2024 | 22 % | 7 % | 4 % | – | 14 % | 30 % | 17 % |
| Forschungsgruppe Wahlen | 29/08/2024 | 23 % | 6 % | 4 % | – | 13 % | 29 % | 18 % |
| INSA | 24/08/2024 | 21 % | 6 % | 3 % | 3 % | 14 % | 30 % | 20 % |
| Forschungsgruppe Wahlen | 23/08/2024 | 23 % | 6 % | 4 % | – | 14 % | 30 % | 17 % |
| Infratest dimap | 22/08/2024 | 23 % | 7 % | 3 % | – | 13 % | 30 % | 17 % |
| Forsa | 20/08/2024 | 21 % | 7 % | 4 % | – | 13 % | 30 % | 18 % |
| INSA | 13/08/2024 | 21 % | 6 % | 3 % | 3 % | 16 % | 30 % | 19 % |
| Forschungsgruppe Wahlen | 09/08/2024 | 21 % | 7 % | 3 % | – | 15 % | 30 % | 19 % |
| INSA | 26/06/2024 | 22 % | 7 % | 4 % | 2 % | 14 % | 29 % | 20 % |
| Infratest dimap | 18/06/2024 | 23 % | 7 % | 4 % | – | 11 % | 28 % | 21 % |
| INSA | 01/05/2024 | 20 % | 7 % | 5 % | 2 % | 16 % | 30 % | 16 % |
| Infratest dimap | 19/03/2024 | 20 % | 9 % | 5 % | – | 16 % | 29 % | 15 % |
| INSA | 17/01/2024 | 20 % | 6 % | 5 % | 3 % | 15 % | 31 % | 17 % |
| Forsa | 11/01/2024 | 20 % | 9 % | 5 % | 3 % | 17 % | 36 % | 4 % |
| INSA | 09/11/2023 | 22 % | 9 % | 4 % | 4 % | 20 % | 34 % | – |
| INSA | 16/09/2023 | 21 % | 10 % | 6 % | 4 % | 22 % | 32 % | – |
| INSA | 13/07/2023 | 20 % | 10 % | 5 % | 4 % | 22 % | 32 % | – |
| Infratest dimap | 05/07/2023 | 21 % | 10 % | 5 % | 4 % | 20 % | 34 % | – |
| INSA | 26/04/2023 | 21 % | 11 % | 6 % | 5 % | 22 % | 28 % | – |
| INSA | 01/02/2023 | 22 % | 10 % | 6 % | 5 % | 25 % | 26 % | – |
| INSA | 10/11/2022 | 21 % | 11 % | 7 % | 5 % | 23 % | 25 % | – |
| INSA | 21/09/2022 | 20 % | 11 % | 8 % | 5 % | 23 % | 26 % | – |
| Infratest dimap | 04/08/2022 | 22 % | 11 % | 7 % | 5 % | 22 % | 25 % | – |
| INSA | 13/07/2022 | 20 % | 13 % | 8 % | 5 % | 24 % | 24 % | – |
| INSA | 16/04/2022 | 20 % | 16 % | 7 % | 5 % | 24 % | 22 % | – |
| INSA | 09/03/2022 | 19 % | 16 % | 6 % | 6 % | 25 % | 23 % | – |
| Infratest dimap | 24/02/2022 | 19 % | 15 % | 5 % | 7 % | 23 % | 24 % | – |
| INSA | 02/12/2021 | 15 % | 18 % | 7 % | 7 % | 24 % | 23 % | – |
| INSA | 04/10/2021 | 15 % | 21 % | 7 % | 8 % | 20 % | 24 % | – |
| Infratest dimap | 27/07/2021 | 21 % | 11 % | 6 % | 6 % | 27 % | 22 % | – |
| INSA | 16/07/2021 | 21 % | 9 % | 7 % | 8 % | 27 % | 22 % | – |
| INSA | 17/06/2021 | 22 % | 9 % | 6 % | 7 % | 26 % | 23 % | – |
| INSA | 18/03/2021 | 19 % | 9 % | 8 % | 6 % | 30 % | 23 % | – |
| Infratest dimap | 02/03/2021 | 22 % | 10 % | 5 % | 6 % | 29 % | 23 % | – |
| INSA | 04/02/2021 | 22 % | 7 % | 8 % | 6 % | 31 % | 23 % | – |
| INSA | 06/11/2020 | 22 % | 9 % | 6 % | 5 % | 33 % | 22 % | – |
| INSA | 15/10/2020 | 22 % | 8 % | 7 % | 4 % | 33 % | 22 % | – |
| INSA | 04/09/2020 | 22 % | 9 % | 5 % | 4 % | 33 % | 22 % | – |
| Infratest dimap | 06/08/2020 | 24 % | 10 % | 6 % | 4 % | 32 % | 20 % | – |
| INSA | 30/07/2020 | 22 % | 9 % | 6 % | 4 % | 35 % | 21 % | – |
| INSA | 25/06/2020 | 22 % | 9 % | 6 % | 3 % | 35 % | 22 % | – |
| INSA | 21/05/2020 | 21 % | 8 % | 7 % | 5 % | 34 % | 22 % | – |
| INSA | 02/04/2020 | 18 % | 7 % | 7 % | 4 % | 37 % | 23 % | – |
| INSA | 12/03/2020 | 15 % | 8 % | 6 % | 4 % | 38 % | 25 % | – |
| INSA | 14/02/2020 | 14 % | 7 % | 6 % | 4 % | 40 % | 25 % | – |
| Infratest dimap | 10/02/2020 | 13 % | 10 % | 5 % | 4 % | 39 % | 24 % | – |
| Forsa | 07/02/2020 | 12 % | 9 % | 7 % | 4 % | 37 % | 24 % | – |
| INSA | 06/02/2020 | 19 % | 6 % | 6 % | 7 % | 34 % | 23 % | – |
| Infratest dimap | 28/01/2020 | 19 % | 8 % | 6 % | 6 % | 32 % | 24 % | – |
| Élections | 27/10/2019 | 21,8 % | 8,2 % | 5,2 % | 5,0 % | 31,0 % | 23,4 % | – |
Résultats
Voix et sièges
| Partis | Circonscriptions | Liste | Total sièges |
+/- | ||||||||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Votes | % | Sièges | +/- | Votes | % | +/- | Sièges | |||||||
| Alternative pour l'Allemagne (AfD) | 408 011 | 34,33 | 29 | 18
|
396 704 | 32,84 | 9,44
|
3 | 32 | 10
| ||||
| Union chrétienne-démocrate d'Allemagne (CDU) | 397 927 | 33,48 | 11 | 10
|
285 141 | 23,61 | 1,86
|
12 | 23 | 2
| ||||
| Alliance Sahra Wagenknecht - Pour la raison et la justice (BSW) | 28 478 | 2,40 | 0 | 
|
190 448 | 15,77 | Nv | 15 | 15 | 15
| ||||
| Die Linke (Linke) | 180 207 | 15,16 | 4 | 7
|
157 641 | 13,05 | 17,97
|
8 | 12 | 17
| ||||
| Parti social-démocrate d'Allemagne (SPD) | 92 510 | 7,78 | 0 | 1
|
73 088 | 6,05 | 2,16
|
6 | 6 | 2
| ||||
| Alliance 90/Les Verts (Grünen) | 19 092 | 1,61 | 0 |
|
38 289 | 3,17 | 2,02
|
0 | 0 | 5
| ||||
| Électeurs libres (FW) | 33 405 | 2,81 | 0 |
|
15 371 | 1,27 | Nv | 0 | 0 |
| ||||
| Parti libéral-démocrate (FDP) | 18 706 | 1,57 | 0 |
|
13 582 | 1,12 | 3,89
|
0 | 0 | 5
| ||||
| Parti d'action pour le bien-être animal (TIERSCHUTZ hier!) | 12 113 | 1,00 | 0,07
|
0 | 0 |
| ||||||||
| Union des valeurs (WU) | 4 192 | 0,35 | 0 |
|
6 780 | 0,56 | Nv | 0 | 0 |
| ||||
| Autres | 5 958 | 0,50 | 0 | – | 18 679 | 1,55 | – | 0 | 0 | – | ||||
| Votes valides | 1 188 486 | 97,56 | 1 207 836 | 99,15 | ||||||||||
| Votes blancs et nuls | 29 704 | 2,44 | 10 354 | 0,85 | ||||||||||
| Total | 1 218 190 | 100 | 44 |
|
1 218 190 | 100 | – | 44 | 88 | 2
| ||||
| Abstentions | 437 153 | 26,41 | 437 153 | 26,41 | ||||||||||
| Inscrits / participation | 1 655 343 | 73,59 | 1 655 343 | 73,59 | ||||||||||
Analyse
En arrivant en tête du scrutin en Thuringe, l'Alternative pour l'Allemagne devient le premier parti d'extrême droite à remporter une élection en Allemagne depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale[18].
Conséquences
Après les élections, Björn Höcke revendique la participation à un futur gouvernement, bien que les autres partis refusent toute formation d'un gouvernement avec l'Alternative pour l'Allemagne[19].
Références
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Wahl zum achten Thüringer Landtag » (voir la liste des auteurs).
- « Élection régionale en Allemagne. Succès des extrêmes en Thuringe », Ouest-France, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Wahl in Thüringen: Kemmerich ist neuer Ministerpräsident », Tagesschau, (lire en ligne, consulté le )
- « « Tremblement de terre politique » en Allemagne, où un président de région est élu avec les voix de l’extrême droite », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- « Allemagne: démission du dirigeant controversé de Thuringe au lendemain de son élection », Le Figaro, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Einigung in Thüringen-Krise: Neuwahlen 2021 - Ramelow-Wahl im März », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le )
- « Allemagne : Bodo Ramelow élu sur le fil à la tête de la Thuringe », Libération, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Landtagswahl in Thüringen auf September verschoben », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « Landtagswahl abgesagt: Thüringer Landtag wird nicht aufgelöst », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le )
- (de) « SPD-Landesvorstand nominiert Maier für Landesvorsitz und Spitzenkandidatur », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Nach Wahl-Verzögerung wegen Geburt seiner Tochter: Maier zum neuen SPD-Vorsitzenden gewählt », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Mario Voigt soll CDU-Spitzenkandidat zur Landtagswahl werden », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Kemmerich verzichtet auf neue Spitzenkandidatur für Thüringer FDP », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Thüringer Grüne wollen Siegesmund zur Spitzenkandidatin küren », Mitteldeutscher Rundfunk, (lire en ligne, consulté le ).
- « Élections en Allemagne : un homme tente d’asperger de peinture la populiste Sahra Wagenknecht », Euronews, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) « Umfragen Thüringen (#ltwth) », sur wahlrecht.de (consulté le ).
- (de) Philipp Guttmann, « Landtagswahl Thüringen: Neueste Wahlumfrage | Sonntagsfrage #ltwth », sur DAWUM, (consulté le )
- (de) Thüringer Landesamt für Statistik, « Landtagswahl 2024 in Thüringen - vorläufiges Ergebnis », sur wahlen.thueringen.de (consulté le ).
- « En Allemagne, l’extrême droite remporte pour la première fois depuis l’après-guerre un scrutin régional, en Thuringe », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- (de) Axel Zimmermann, « Keine klaren Mehrheiten in Thüringen », ZDF, (consulté le )
