Panhard X46
Panhard et Levassor X46 | ||||||||
![]() Crédit image: Dave Hitchborne licence CC BY-SA 2.0 🛈 X46 de 1924, carrossée en Landaulet | ||||||||
Marque | Société des anciens établissements Panhard et Levassor | |||||||
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Années de production | 1924-1929 | |||||||
Classe | Voiture de tourisme | |||||||
Usine(s) d’assemblage | 13e arrondissement de Paris - Porte d'Ivry, Paris | |||||||
Moteur et transmission | ||||||||
Énergie | Essence | |||||||
Moteur(s) | SK4E3 | |||||||
Cylindrée | 3 178 cm3 | |||||||
Transmission | Propulsion | |||||||
Dimensions | ||||||||
Empattement | 3 374 mm | |||||||
Chronologie des modèles | ||||||||
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La Panhard et Levassor X46 est une grande voiture, présentée par le constructeur français Panhard et Levassor.
Conception
La Panhard X46 est équipée d'un moteur SK4E3 quatre cylindres « sans soupapes » licence Charles Yale Knight (d'où le K du sigle). Les cylindres ayant un alésage de 85 mm et une course de 140 mm, la cylindrée est de 3 178 cm3. Le moteur a une puissance de 16 CV. Le véhicule se distingue par sa transmission : la force motrice du moteur est transmise à l'essieu arrière par un système « Flector » constitué d'éléments élastiques en caoutchouc plutôt que par un arbre à cardan[1].
L'empattement est de 3,374 m[2] et plusieurs carrosseries sont proposées[1].
Historique
La production commence en 1924 et s'achève en octobre 1928. Environ 1 800 exemplaires sont produits, dont autour de 330 ont été exportés[1].
Utilisation militaire
L'Armée française achète des X46 à partir de 1925, comme voitures de liaison[2].
L'Armée teste en 1925 l'utilisation d'un blindage amovible à installer sur des X46 torpédo de réquisition pour les transformer en « automitrailleuses de circonstance » servant dans les groupes de reconnaissance de la cavalerie. Un prototype est testé en 1926 avec un blindage partiel[3]. Les tests sont concluants mais seul l'avant est protégé[4]. Le prototype reçoit donc un nouveau blindage en 1928[5]. L'idée de blindage démontable est abandonné et la X46 devient une véritable voiture blindée. Trois autres sont produites et les trois véhicules sont affectées à Colomb-Béchar en février 1929 et rattachées à partir de juillet 1929 au 1er régiment étranger de cavalerie. En 1933, elles passent au 2e régiment de chasseurs d'Afrique d'Oran[6]. Elles terminent leur carrière au début des années 1940, comme véhicules d'instruction[7].
Références
- Vermeylen 2006, p. 106-129.
- Vauvillier 2022, p. 23.
- ↑ Vauvillier 2022, p. 24.
- ↑ François Vauvillier, Les automitrailleuses de reconnaissance, t. 1 : L'AMR 33 Renault : ses précurseurs, ses concurrentes et ses dérivés, Paris, Histoire & Collections, coll. « Les matériels de l'armée française », , 65 p. (ISBN 2-915239-67-3), « Les premières voitures de reconnaissance (1923-1932) », p. 5
- ↑ Vauvillier 2022, p. 58.
- ↑ Jean Tartare et François Vauvillier, « Le détachement des autos spéciales du Sahara : III - vers les compagnies sahariennes portées », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 150, , p. 41-52
- ↑ François Vauvillier, « Moteurs en Afrique, 1920-1942 », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 77, , p. 69
Bibliographie
- Bernard Vermeylen, Panhard & Levassor entre tradition et modernité, Boulogne-Billancourt, E.T.A.I., (ISBN 2-7268-9406-2), p. 106-129.
- François Vauvillier, Tous les Panhard militaires 1914-1940, Histoire & Collections, coll. « La collection Vauvillier » (no 4), (ISBN 9791038012684, présentation en ligne).