Julien Boucher

Julien Boucher
Fichier:Julien boucher.jpg
Biographie
Nationalité Française

Julien Boucher, né le 20 juin 1978 à Paris, est un un militant associatif et homme politique français..

Formation

Né à Paris, Julien Boucher passe toute sa jeunesse dans le 18e arrondissement de Paris. À 16 ans, il part pour 3 ans à l'Association ouvrière des Compagnons du devoir en apprentissage à Périgueux, Toulouse, Colmar et Strasbourg où il apprend le métier de tôlier formeur en carrosserie. Il obtient un CAP puis un BEP. En 1998, il effectue son service militaire pendant 2 années à Djibouti. À son retour, il réintègre un CFA en bac pro en maintenance automobile à Pantin[réf. nécessaire].

En 2002, Julien Boucher suit une formation en alternance en BTS action commerciale, ce qui l'amène à devenir négociateur dans un premier temps dans l'immobilier puis dans des entreprises de rénovation tout corps d'état pendant plusieurs années[réf. nécessaire]..

Militantisme et carrière professionnelle

En parallèle de ses formations, Julien Boucher crée en 2001 l'association MACAQ (Mouvement d'Animations Culturelles et Artistiques de Quartiers) avec une bande d'amis du quartier des Batignolles.

Postes occupés par Julien Boucher au sein de MACAQ[réf. nécessaire] :

  • Fondateur et Président depuis la création de l'association jusqu'en juillet 2008
  • Directeur général et responsable IAE (Insertion par l'Activité économique) de juillet 2009 à début 2012

En 2006, Julien Boucher croise le chemin du collectif Jeudi Noir qui organise des happenings festifs dans les appartements loués trop chers. Il intègre le collectif avec de nombreux MACAQ … Après un certain nombre de rencontres, notamment avec Leila Chaibi, Julien Bayou, Lionel Primault et Manu Domergue, ils organisent le montage d'opérations de réquisition d'immeubles pour dénoncer la spéculation immobilière à Paris.

En 2007, come back légal de l'association MACAQ au 123 rue de Tocqueville, après le rachat par la Mairie de Paris de l'immeuble et sous l'égide de Clémentine Autain à l'époque adjointe au maire de Paris à la Jeunesse et élue du 17e. Cette réinstallation dans leur ancien squat crée la polémique [1] avec la mairie UMP du 17e qui dénonce un régime préférentiel pour MACAQ, association dite politisée[2]. L'association MACAQ s'en défend : elle argue une mesure d'occupation temporaire et d'économie de gardiennage pour la Maire de Paris et revendique par ailleurs être devenue au fil des années l'une des associations les plus importante et dynamique du 17e[3].

Quelques dates importantes de l'action militante de Julien Boucher :

  • 2001, création de l'association MACAQ
  • 2002, membre de la ligue des droits de l'homme du 17e
  • 2002, il fonde avec des habitants du 17e l'association « du Rififi aux Batignolles » www.durififiauxbatignolles.com
  • 2007, il devient administrateur de la Ligue de l'Enseignement de la fédération de Paris.
  • En 2009, il crée l'association « La Licorne » (pilote des activités d'insertion sociale et professionnelle d'une dizaine de personnes en difficultés, dans le domaine du bâtiment combinant activités de production et de formation).
  • En 2009, il est administrateur de l'Espace public numérique du 3e arrondissement de Paris (Espace public numérique du 3e, équipement repris en gestion par l'équipe MACAQ en 2009)[réf. nécessaire]
  • En 2014, il fonde les “Fermiers de la Francilienne“ réseau de fermes urbaines en Ile de France qui associent pratiques écologiques, insertion sociale de personnes en difficulté, et animation de territoire[1]. Après 3 années d'existence l’association devient leader du TIG (Travail d'Intérêt Général) et lauréate du prix de l'initiative TIGMédia:https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/condamne-un-mois-a-la-ferme-135156 remis par la Ministre Madame Belloubet en Juin 2018Média:http://www.justice.gouv.fr/la-garde-des-sceaux-10016/creation-dune-agence-du-travail-dinteret-general-31972.html http://www.lesfermiersdelafrancilienne.fr
  • Au 1 janvier 2019, suite à la fusion/absorption des fermes, il intègre en tant que responsable du développement Espoir CFDJ , association reconnue d’utilité publique par le décret du 27 janvier 1923 qui a pour objectif d’être au service de jeunes et de familles en grande difficulté mais aussi de majeurs défavorisés, rejetés ou exclus. http://espoir-cfdj.fr.

Les pratiques comptables de l'association Macaq ont été pointées du doigt à plusieurs reprises par la Presse[4].

Carrière politique

La proximité de Julien Boucher et du maire de Paris Bertrand Delanoë est ancienne puisque ce dernier affirme le connaître « quasiment depuis qu'il est né »[4].

Julien Boucher adhère en 2000 au parti socialiste et intègre « la gauche socialiste » de Jean-Luc Mélenchon. Il sera successivement membre des courants internes du PS de « Nouveau Monde », « Pour la république sociale » (PRS), « Nouveau parti socialiste » (NPS) et « Un Monde d'Avance » (UMA).

  • De 2002 à 2007 il est membre de la commission administratrice de la section du parti socialiste du 17e (Section Daniel Serus) dont 3 ans en qualité de trésorier.
  • En 2008, il est investi par les socialistes du 17e, 2e de liste derrière Annick Lepetit aux municipales à Paris de 2008. Mais l'arrivée de Patrick Klugman, au titre de la société civile, lui coûte le poste de conseiller de Paris. Il est néanmoins élu conseiller d'arrondissement le 16 mars 2008.
  • En 2010, il est candidat aux élections régionales au 1er tour sur la liste parisienne du Parti socialiste.
  • En 2012, il est directeur de campagne d'Agnès Pannier pour les législatives dans la 4e circonscription de Paris[réf. nécessaire].

Critiques

Julien Boucher est directement mis en cause dans plusieurs articles du journal Libération en 2011 qui accusent l'association Macaq de pratiques douteuses comme la sous-location illégale de squats de 2007 à 2009[5]. Mais Libération' est condamné le 21 février 2013 pour diffamation envers Macaq et Julien Boucher [6] Dans ce contexte, la Mairie de Paris, sous la pression des élus UMP en conseil de Paris, demande alors un audit à l'inspection générale de la Ville de Paris. Bertrand Delanoë annonce sa volonté de retirer ses aides à l'association MACAQ : l'association perd sa subvention municipale de 30000 euros ainsi que l'immeuble du 123 rue de Tocqueville 75017 Paris. Le président de l'association et Julien Boucher dénoncent alors une campagne de dénigrement contre l'activisme associatif politisé, notamment contre Jeudi Noir. Ils s'insurgent contre une méconnaissance du secteur associatif, un manque de courage politique de la majorité parisienne, et déplorent l'attitude du cabinet de Bertrand Delanoë qui leur a retiré son soutien.[7].

Références

  1. Le retour des Macaq sème la zizanie, Le Parisien.fr, 31 janvier 2007
  2. Les Macaq, cheval de Troie de Delanoë en terre panafiste, Le Parisien.fr, 24 juin 2006
  3. Agité du local, EQUY LAURE, Libération.fr, 21 août 2007
  4. 4,0 et 4,1 Micmac chez les Macaq Amaury Brelet, Valeurs actuelles, 28 septembre 2011
  5. Willy Le Devin, Le juteux marché des squats de Macaq, 18 août 2011
  6. Voir publication légale dans Libération du 10 mai 2013
  7. Quand l'association MACAQ porte plainte contre "Libération", Blog Yannick Comenge, 7 juillet 2011

Article publié sur Wikimonde Plus

  • icône décorative Portail de la politique française

Documentaire"Public Senat"Condamné:un mois(à la)ferme 53min https://www.publicsenat.fr/emission/documentaires/condamne-un-mois-a-la-ferme-135156