Église Notre-Dame-des-Otages de Paris

Église Notre-Dame-des-Otages
Image illustrative de l’article Église Notre-Dame-des-Otages de Paris
Crédit image:
licence CC BY 3.0 🛈
Présentation
Culte Catholique romain
Type Église paroissiale
Rattachement Archidiocèse de Paris
Début de la construction 1938
Fin des travaux 1938
Style dominant Art déco
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Paris
Ville Paris
Coordonnées 48° 52′ 27,23″ nord, 2° 24′ 10,99″ est
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Crédit image:
licence CC BY-SA 4.0 🛈
Église Notre-Dame-des-Otages
Géolocalisation sur la carte : Paris
(Voir situation sur carte : Paris)
Crédit image:
licence CC BY-SA 4.0 🛈
Église Notre-Dame-des-Otages
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
(Voir situation sur carte : 20e arrondissement de Paris)
Crédit image:
OpenStreetMap contributors
licence CC BY-SA 2.5 🛈
Église Notre-Dame-des-Otages
Crédit image:
licence CC BY-SA 4.0 🛈
Plaque à l'entrée de la paroisse, église Notre-Dame-des-Otages.

L'église Notre-Dame-des-Otages est une église paroissiale catholique située au no 81, rue Haxo dans le 20e arrondissement de Paris.

Présentation

De nombreuses chapelles se sont succédé à partir de 1894 sur un terrain, appartenant aux Jésuites, commémorant la mémoire des 52 otages exécutés le à cet endroit pendant la Semaine sanglante lors de la Commune de Paris. En 1932, le père jésuite Henri Diffiné propose d'édifier une église, qui est rapidement bâtie en 1938 dans le style Art déco sur les plans de l'architecte Julien Barbier. Elle est inaugurée la même année par le cardinal Verdier[1].

Cette église est érigée en paroisse en 1961 et n'a été consacrée par l'évêque auxiliaire de Paris Éric de Moulins-Beaufort qu'en 2009[1].

Une procession organisée par l’archevêque de Paris Michel Aupetit, et le curé de la paroisse Notre-Dame des Otages le 29 mai 2021, en hommage aux religieux tués pendant la Commune, est prise à partie par des manifestants qui revenaient de célébrer la mémoire des communards au mur des Fédérés, au cimetière du Père-Lachaise. L'organisation de la procession en hommage aux victimes religieuses de la Commune suscite une controverse au sein des catholiques français[2],[3].

Architecture et ornements

L'église présente un porche unique surmonté d'un clocher central. Le Sacré-Cœur extérieur est l'œuvre de Roger de Villiers. Elle possède une nef unique surplombée d'une imposante voûte en demi-cercle.

Le Chemin de croix de l'église est réalisé en mosaïques par Félix Gaudin sur des dessins de Louis Mazetier, ce dernier ayant également réalisé les sculptures de ce lieu de culte, notamment le maître-autel. Les vitraux sont réalisés par le verrier Louis Barillet avec le concours de Jacques Le Chevallier et Théo Hanssen[1].

Notes et références

  1. a b et c D'après l'historique consultable dans l'église.
  2. Cécile Chambraud, « Débat chez les catholiques autour de la commémoration de prêtres tués par les communards », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. « « La marche des martyrs, une aberration spirituelle et politique » », La Croix,‎ (ISSN 0242-6056, lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Articles liés

Liens externes