Yssingeaux

Yssingeaux
Yssingeaux
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La chapelle des pénitents d'Yssingeaux.
Blason de Yssingeaux

Héraldique
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Loire
(sous-préfecture)
Arrondissement Yssingeaux
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes des Sucs
(siège)
Maire
Mandat
Pierre Liogier (DVC)
2020-2026
Code postal 43200
Code commune 43268
Démographie
Gentilé Yssingelais
Population
municipale
7 380 hab. (2022 en évolution de +3,04 % par rapport à 2016)
Densité 92 hab./km2
Géographie
Coordonnées 45° 08′ 37″ nord, 4° 07′ 28″ est
Altitude 865 m
Min. 589 m
Max. 1 320 m
Superficie 80,57 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Yssingeaux
(ville isolée)
Aire d'attraction Yssingeaux
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Yssingeaux
(bureau centralisateur)
Législatives Première circonscription
Localisation
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Yssingeaux
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Yssingeaux
Liens
Site web www.yssingeaux.fr

Yssingeaux est une commune française située dans le département de la Haute-Loire, dont elle est une sous-préfecture et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes. Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie de la région naturelle du Velay.

Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Lignon du Velay, l'Auze, le Ramel, la Siaulme, la Crisselle et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« gorges de la Loire ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Yssingeaux est une commune rurale qui compte 7 380 habitants en 2022, après avoir connu une hausse de sa population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine d'Yssingeaux et fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux dont elle est la commune-centre. Ses habitants sont appelés les Yssingelais.

Géographie

Localisation

Carte
Carte de la commune avec localisation de la mairie.

La commune d'Yssingeaux se trouve dans le département de la Haute-Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1]. Yssingeaux est situé dans la partie est du Velay. La région est parfois appelée le « pays des sucs » (un suc étant un dôme issu de volcan de type péléen).

Elle se situe à 28 km par la route[Note 1] du Puy-en-Velay[1], préfecture du département.

Les communes les plus proches[Note 2] sont[2] : Bessamorel (3,8 km), Beaux (5,5 km), Saint-Julien-du-Pinet (6,7 km), Grazac (6,8 km), Araules (7,1 km), Le Pertuis (7,2 km), Queyrières (8,1 km), Saint-Jeures (8,2 km).

Communes limitrophes d’Yssingeaux
Beaux Beaux Grazac
Bessamorel Yssingeaux Grazac
Bessamorel Queyrières Araules

Géologie et relief

La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee et qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 80,6 km2[I 2],[Note 3]. La surface géographique, issue de la BD Topo, composante du référentiel à grande échelle produit par l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) français, est quant à elle de 80,57 km2. Son territoire est accidenté puisque le dénivelé maximal atteint 731 mètres. L'altitude du territoire varie entre 589 m et 1 320 m[4].

Hydrographie

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
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Réseaux hydrographique et routier d'Yssingeaux.

La commune est dans le bassin Allier-Loire amont, au sein du bassin hydrographique Loire-Bretagne[5]. La commune est située entre les bassins versants de la Loire à l'Ouest et du Lignon à l'Est[6].

Le Lignon, d'une longueur de 85,1 km, prend sa source dans le département, à Fay-sur-Lignon. Il longe la limite nord-est de la commune et se jette dans la Loire à Monistrol-sur-Loire, après avoir traversé 16 communes[7]. Le Lignon alimente la centrale hydroélectrique de Versilhac, mise en service en 1948[8].

Les principaux affluents du Lignon sur la commune sont l'Auze et la Siaulme. L'Auze, d'une longueur de 18 km, prend sa source à Araules et se jette dans la commune au hameau du Pont de l'Enceinte[9]. La Siaulme, quant à elle, d'une longueur de 10,8 km prend sa source et se jette dans la commune également au Pont de l'Enceinte[10].

Les cours d'eaux du bassin versant de la Loire passant par la commune sont le Ramel et son affluent, la Crisselle. Le Ramel, d'une longueur de 24,8 km, prend sa source dans le massif du Meygal, dans la commune de Queyrières et se jette dans la Loire à Saint-Maurice-de-Lignon après avoir traversé 7 communes[11]. Le Ramel forme une vallée encaissée et profonde avec un dénivelé de 140 m[12]. Son principal affluent, la Crisselle, d'une longueur de 9 km prend sa source à Yssingeaux et la confluence se fait à Beaux[13].

Divers autres petits cours d'eau traversent la commune comme le Truisson ou la Freyde.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[14]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatique Sud-est du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 500 mm, minimale en été, maximale en automne[15].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 8,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 900 mm, avec 8,9 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[14]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de 9,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 948,9 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Statistiques 1991-2020 et records YSSINGEAUX (43) - alt : 873m, lat : 45°08'06"N, lon : 4°07'39"E
Records établis sur la période du 01-04-1989 au 04-01-2024
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −2,2 −2,3 0 2,3 5,8 9,3 11 10,8 7,6 5,3 1,3 −1,3 4
Température moyenne (°C) 1,5 2 5,2 7,9 11,7 15,6 17,8 17,6 13,6 10 5,1 2,4 9,2
Température maximale moyenne (°C) 5,2 6,4 10,4 13,5 17,6 21,9 24,6 24,5 19,5 14,8 9 6 14,5
Record de froid (°C)
date du record
−16,5
13.01.03
−20
05.02.12
−22,2
01.03.05
−9,5
08.04.03
−3,7
15.05.1995
−1
04.06.01
1,9
17.07.00
0,1
30.08.1998
−2,4
30.09.1995
−9,5
26.10.03
−13,2
28.11.13
−17
15.12.01
−22,2
2005
Record de chaleur (°C)
date du record
20,9
01.01.22
21,4
26.02.19
24,2
17.03.04
25,7
30.04.05
31,5
22.05.22
36,8
27.06.19
37,1
07.07.15
36,3
22.08.23
31,5
10.09.23
29,6
09.10.23
22,7
08.11.15
20,8
31.12.21
37,1
2015
Précipitations (mm) 62,1 49,6 49,4 82,2 109,5 91,7 78,6 77,6 90,7 99,8 100,7 57 948,9
Source : « Fiche 43268004 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/01/2024 dans l'état de la base


Paysages

L'Auvergne est divisée en neuf unités paysagères, la commune d'Yssingeaux partie de deux d'entre elles, à la transition des « campagnes d'altitude » et des « hautes terres », deux ensembles géologiques distincts, l’un volcanique et l’autre granitique[19],[20]. « Les hautes terres » se caractérisent par des reliefs d'altitude issus de mouvements géologiques complexes[21] : elles correspondent à Yssingeaux au massif du Meygal, en particulier aux sucs volcaniques, anciens dômes de lave solidifiée, aux formes arrondies ou coniques[22]. Quant aux « campagnes d'altitude », ce sont des régions de plateaux entre 500 et 1 000 m d’altitude principalement dédiées à l’agriculture d’élevage. Les sucs du Meygal y structurent à Yssingeaux le paysage et influencent l’occupation du sol : forêts et rochers sur les sommets, bocage sur les pentes et vallons entre les massifs et sur les plateaux du Velay[23].

Milieux naturels et biodiversité

Réseau Natura 2000

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « gorges de la Loire »[INPN 1], d'une superficie de 58 821 ha[INPN 2].

Zones nationales d'intérêt écologique, faunistique et floristique

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Le territoire communal d'Yssingeaux comprend trois ZNIEFF de type 1[Note 5] sont recensées sur la commune[INPN 1] :

  • la « forêt du Meygal » (2 175 ha), couvrant 5 communes du département[INPN 3] ;
  • les « gorges du Lignon » (1 790 ha), couvrant 6 communes du département[INPN 4] ;
  • les « gorges du Ramel » (816 ha), couvrant 4 communes du département[INPN 5] ;

et trois ZNIEFF de type 2[Note 6],[INPN 1] :

  • le « bassin du Puy - Emblavez » (31 510 ha), couvrant 42 communes du département[INPN 6] ;
  • la « haute-vallée de la Loire » (62 001 ha), couvrant 62 communes du département ainsi que 3 de l'Ardèche et 2 de la Loire [INPN 7] ;
  • le « Mezenc - Meygal » (31 178 ha), couvrant 27 communes du département et 6 de l'Ardèche[INPN 8] ;

Urbanisme

Typologie

Au , Yssingeaux est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Yssingeaux[Note 7], une unité urbaine monocommunale constituant une ville isolée[26],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Yssingeaux, dont elle est la commune-centre[Note 8],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 9 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[27],[28].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (58,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (61,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (36,9 %), forêts (34,9 %), zones agricoles hétérogènes (21 %), zones urbanisées (3,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,8 %), terres arables (0,6 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[29]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Planification de l'aménagement

La loi SRU du a incité fortement les communes à se regrouper au sein d'un établissement public, pour déterminer les parties d'aménagement de l'espace au sein d'un schéma de cohérence territoriale (SCoT), un document essentiel d'orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle. La commune est dans le territoire du SCOT de la Jeune-Loire, approuvé le sur un territoire de 44 communes et révisé en 2017[30].

En matière de planification, la commune dispose d'une plan local d'urbanisme approuvé le 17 mai 2013[31], en cours de révision depuis 2022[32]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le géoportail de l'urbanisme[Carte 2].

Habitat et logement

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 121, alors qu'il était de 3 937 en 2013 et de 3 687 en 2008[I 3].

Parmi ces logements, 79,2 % étaient des résidences principales, 9,5 % des résidences secondaires et 11,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 68,7 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 31,1 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Yssingeaux en 2018 en comparaison avec celle de la Haute-Loire et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,5 %) inférieure à celle du département (16,1 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,7 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (60,3 % en 2013), contre 70 % pour la Haute-Loire et 57,5 pour la France entière[I 5].

Le logement à Yssingeaux en 2018.
Typologie Yssingeaux[I 3] Haute-Loire[I 6] France entière[I 7]
Résidences principales (en %) 79,2 71,5 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 9,5 16,1 9,7
Logements vacants (en %) 11,2 12,4 8,2


Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est traversée par une voie routière d'importance supra-communale, orientée sud-ouest-nord-est, la RN88 ainsi que de deux axes transversaux, la RD105 et la RD103[33].

Transports

La commune est desservie par plusieurs lignes du réseau régional : les lignes H30, H31, H39 et H40[34].

Risques majeurs

Le territoire de la commune d'Yssingeaux est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage et à deux risques particuliers : le risque minier et le risque de radon[35]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[36]

Risques naturels

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1996, 2002, 2008 et 2024[37].

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Une partie de la commune est concernée par un aléa fort ou moyen[38]. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[39],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[40].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par le poids de la neige en 1982[41].

Risque particulier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Yssingeaux est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[42],[43].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté dans les expressions latine Parrochia de Issinguaudo dès 985[44], Vicaria de Issingaudo en l'an 1000[45], puis un Territorium Singaudense en 1079[46], sous les formes Issinger en 1383, Yssinghaux au XVe siècle. Il s'agit manifestement du nom de personne germanique Isingaud pris absolument.

En revanche, il n'y a pas lieu d'y voir l'évolution phonétique du gaulois Icidmagus, l'élément -magus s'étant systématiquement réduit à une terminaison -on, -an ou -en dans la toponymie française. D'ailleurs, la Table de Peutinger (voies de communications sous Caracalla) nous montre Icidmago entre Aquae segete et Ruessio (Saint-Paulien) et aucune trace de voie romaine n'a jamais été trouvée à Yssingeaux (ou dans sa commune).

C'est le nom d'Usson-en-Forez qui procède directement du gaulois Icidmagus, à lire sans doute Iciomagus[47].

Son nom est traditionnellement Sinjau en auvergnat[48] et en vivaro-alpin[49]. Détail insolite, le toponyme « Yssingeaux » ressemble dans l'occitan local[50],[51] (dialecte vivaro-alpin[52],[53],[54]) à l'expression « Los Cinc Jalhs » (« Les Cinq Coqs » en français) ; depuis fort longtemps, les Yssingelais qui parlaient occitan pensaient fermement que le nom de leur ville signifiait bien « Les Cinq Coqs », et cette conviction a sans doute joué un grand rôle dans la genèse du blason de la cité.

Histoire

Yssingeaux a une origine gallo-romaine[55], mentionnée au Xe siècle dans le cartulaire de Chamalières. Ville fortifiée avec des remparts et des tours, elle est incorporée à l'Auvergne, au comté de Toulouse puis à la couronne[56].

Jean de Bourbon édifia une maison forte, relais entre le siège épiscopal et la résidence d'été des évêques à Monistrol-sur-Loire, ce bâtiment est la mairie actuelle[57].

Le la ville est attaquée par les Huguenots[58]. 400 protestants sous les ordres de Blacons venant de Privas, passent par La Louvesc, dont ils pillent l'église, se rendent à Tence, puis enfin à Yssingeaux, alors sous la dépendance de l'évêque du Puy. Les habitants sont avertis et sous l'autorité de Laurent Reboulh, curé d'Yssingeaux, repoussent l'attaque.

Avant 1790, Yssingeaux fait partie de l'ancienne province française du Languedoc, elle-même comprise dans le pays d'état du Velay[59]

Le décret de l'Assemblée Nationale du décrète « il y aura une municipalité dans chaque ville, bourg, paroisse ou communauté de campagne »[60]. La municipalité d'Issingeaux est rattachée au canton d'Issengeaux et au district de Monistrol[61]. Le terme « commune », au sens de l’administration territoriale actuelle, est imposé par le décret de la Convention nationale du 10 brumaire an II () : « La Convention nationale, sur la proposition d’un membre, décrète que toutes les dénominations de ville, bourg ou village sont supprimées et que celle de commune leur est substituée »[62]. Ainsi la municipalité d'Issengeaux devient formellement « commune d'Issengeaux » en 1793[61].

Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du , et ne conservent qu'un rôle électoral, permettant l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[63],[64]. La Constitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir de vendémiaire an IV (1795) supprime les districts, considérés comme des rouages administratifs liés à la Terreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance en retrouvant une fonction administrative[63]. Yssingeaux est alors rattachée au canton d'Yssingeaux et à l'arrondissement d'Yssingeaux par arrêté du 9 vendémiaire an X ()[61],[65]. Cette organisation va rester inchangée pendant près de 150 ans.

La commune d'Issengaux prend officiellement pour nom Yssingeaux en 1801[61].

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, la ville est libérée par la 1re DB[66] fin .

Politique et administration

Découpage territorial

La commune d'Yssingeaux est membre de la communauté de communes des Sucs[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Yssingeaux. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[67].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement d'Yssingeaux, au département de la Haute-Loire, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[I 1].

Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Yssingeaux pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de la Haute-Loire pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[68].

Tendances politiques et résultats

Voici les résultats du 2d tour de l'élection présidentielle à Yssingeaux : Emmanuel Macron (En Marche!) est en tête des suffrages avec 63,93 % des voix. Marine Le Pen (Front national) se place en seconde position, comptant 36,07% des suffrages.

Au 1er tour, Emmanuel Macron (En Marche !) était également arrivé en première position avec 24,23 % des votes.

On décompte 7,25 % de votes blancs parmi les votants[69].

Aux élections européennes du 9 juin 2024, le parti au gouvernement n'arrive que 3e avec 11,83% (contre 19,42% en 2019)[70],[71], très loin derrière le Rassemblement national (en hausse de plus de vingt points avec 41,10% contre 21,27% en 2019, une hausse beaucoup plus forte que les 5,5 points gagnés au niveau national)[70],[71], François-Xavier Bellamy (11,95% contre 20,13% en 2019)[70],[71] et PS-Place publique (10,98% contre 4,17% en 2019)[70],[71], terminant 4ème, mais en forte hausse, à 58,95% contre 52,06%[70],[71].

Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune d'Yssingeaux sont les suivantes :

Élection Territoire Titre Nom Début de mandat Fin de mandat
Municipales Yssingeaux Maire Pierre Liogier 2020 2026
Départementales Canton d'Yssingeaux Conseillers départementaux Arthur Liogier
Isabelle Valentin
2021 2028
Législatives 1re circonscription Député Isabelle Valentin 2022
Régionales Auvergne-Rhône-Alpes Président du conseil régional Laurent Wauquiez 2028
Présidentielle France Président de la République Emmanuel Macron 2022

Administration municipale

Liste des maires

Liste des maires successifs depuis la Libération
Période Identité Étiquette Qualité
12 octobre 1944 6 mai 1945 Jean Chysclain SFIO Instituteur
6 mai 1945 26 octobre 1947 Noël Barrot MRP Pharmacien
Député de la Haute-Loire (1945 → 1958)
26 octobre 1947 30 mars 1965 Marie Kaeppelin[72] CNI Dirigeante d'entreprise
30 mars 1965 8 juin 1966 Noël Barrot CD Pharmacien
Député de la Haute-Loire (1re circ.) (1958 → 1966)
Conseiller général d'Yssingeaux (1962 → 1966)
Président du conseil général (1964 → 1966)
Décédé en fonction
25 juillet 1966 29 mars 1971 Jacques Boncompain[73]
(1931-2024)
DVD Médecin hospitalier
29 mars 1971 24 mars 1989 Marcel Guillaumond DVD Chef d'entreprise
24 mars 1989 25 mars 2001 Jacques Barrot UDF-CDS Ancien avocat au barreau de Paris
Adjoint au maire (1971 → 1989)
Député de la Haute-Loire (1re circ.) (1967 → 2004)
Conseiller général d'Yssingeaux (1966 → 2004)
Président du conseil général (1976 → 2004)
Président de la CC des Sucs (1999 → 2001)
25 mars 2001 26 mai 2020 Bernard Gallot DVD Médecin généraliste
Président de la CC des Sucs (2001 → 2020)
26 mai 2020 En cours
(au 28 mai 2020)
Pierre Liogier[74] DVC Cadre de la fonction publique retraité

Jumelages

Drapeau de l'Allemagne Ebersberg (Allemagne) depuis 1997

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[76].

En 2022, la commune comptait 7 380 habitants[Note 9], en évolution de +3,04 % par rapport à 2016 (Haute-Loire : +0,36 %, France hors Mayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
6 2485 2616 5716 8867 1667 6217 4087 7077 620
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
7 6087 9718 3938 2708 3718 2328 0377 8598 004
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7 6437 7847 8366 8616 7776 4786 2936 0965 653
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
5 3345 5655 8786 2286 1186 4926 8886 9317 101
2017 2022 - - - - - - -
7 2027 380-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puis Insee à partir de 2006[78].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,4 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,8 % la même année, alors qu'il est de 31,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 3 534 hommes pour 3 711 femmes, soit un taux de 51,22 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (50,87 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[I 8]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
2,4 
8,1 
75-89 ans
13,4 
16,2 
60-74 ans
16,4 
22,6 
45-59 ans
20,2 
16,9 
30-44 ans
16,2 
17,5 
15-29 ans
15,8 
18,0 
0-14 ans
15,6 
Pyramide des âges du département de la Haute-Loire en 2021 en pourcentage[I 9]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,5 
8,4 
75-89 ans
11,7 
20,4 
60-74 ans
20,5 
21,3 
45-59 ans
20,3 
16,8 
30-44 ans
16,3 
15,2 
15-29 ans
13,2 
17 
0-14 ans
15,6 

Culture

La commune organise :

  • le Festival du Rire[79] (fin août et début septembre);
  • le festival Suc en scène[80] (fin août);
  • le festival Le Chant des sucs[81] (septembre-octobre).

Médias et antennes locales

Établissements scolaires

  • L'Atelier (adultes handicapés) - Centre d'initiation au travail, aux loisirs et à l'autonomie.
  • Inspection départementale de l’Éducation nationale.
  • Commission Éducation spéciale CCPE.
  • GRETA du Velay :
    • atelier Pédagogique personnalisé ;
    • lycée d'enseignement général et technologique.
  • CFPPA - (Centre de formation professionnelle promotion adultes).
  • CIO - (Centre d’information et d’orientation).
  • PAIO - (Permanence - Accueil - Information - Orientation jeunes 16-25 ans).
  • Enseignement public :
    • école Jean-de-La-Fontaine ;
    • collège Jean-Monnet ;
    • lycée polyvalent Emmanuel-Chabrier ;
    • lycée d’enseignement général et technologique agricole George Sand (EPLEFPA du VELAY)
  • Enseignement privé :
    • ensemble scolaire catholique (école, collège, lycée d'enseignement général, BTS, centre de formation)[82] ;
    • LEAP[83].
  • École nationale supérieure de la pâtisserie.

Spécialités culinaires

La ville est réputée pour sa brioche à la fleur d'oranger ainsi que, plus récemment, pour ses brioches aux pralines et nougats. L'autre spécialité du cru est la dégustation dominicale de plats de tripes, au fil des mois de janvier, février et mars. Les Yssingelais ont coutume de se retrouver dès 9 heures le matin, dans les restaurants, pour des agapes roboratives généralement arrosées de vin blanc. Le ralliement se fait, soit par classe d'âge, soit par famille de prénoms, soit encore par métiers.

Il existe aussi une fourme d'Yssingeaux, un fromage similaire à la fourme d'Ambert.

Économie

Revenus

En 2018, la commune compte 3 264 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 7 169 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 340 [I 10] (20 800 dans le département[I 11]). 45 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (42,8 % dans le département).

Emploi

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 12] 5,6 % 6,8 % 7,2 %
Département[I 13] 6,3 % 7,7 % 7,7 %
France entière[I 14] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 4 392 personnes, parmi lesquelles on compte 75,4 % d'actifs (68,2 % ayant un emploi et 7,2 % de chômeurs) et 24,6 % d'inactifs[Note 12],[I 12]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est la commune-centre de l'aire d'attraction d'Yssingeaux[Carte 4],[I 15]. Elle compte 3 993 emplois en 2018, contre 3 747 en 2013 et 3 642 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 3 017, soit un indicateur de concentration d'emploi de 132,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 55,3 %[I 16].

Sur ces 3 017 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 1 586 travaillent dans la commune, soit 53 % des habitants[I 17]. Pour se rendre au travail, 84,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,5 % les transports en commun, 9,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 18].

Activités hors agriculture

Secteurs d'activités

715 établissements marchands non agricoles sont économiquement actifs en 2021 à Yssingeaux[Note 13],[I 19].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 715 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
72 10,1 % (11,5 %)
Construction 68 9,5 % (13,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
197 27,6 % (26,1 %)
Information et communication 7 1 % (1,7 %)
Activités financières et d'assurance 44 6,2 % (4,7 %)
Activités immobilières 39 5,5 % (6,6 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
99 13,8 % (12,5 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
132 18,5 % (14,9 %)
Autres activités de services 57 8 % (8,6 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,6 % du nombre total d'établissements de la commune (197 sur les 715 entreprises implantées à Yssingeaux), contre 26,1 % au niveau départemental[I 20].

Entreprises et commerces

Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui ont généré le plus de chiffre d'affaires en 2022 sont[84] :  :

  • Fraisse Et Fils, Travaux d'installation électrique dans tous locaux (8 252 k€) ;
  • Giraudon SAS, Fabrication de carrosseries et remorques (7 097 k€) ;
  • Rapid'auto, Commerce de gros d'équipements automobiles (5 937 k€) ;
  • Le Plateau Du Fromager, Commerce de gros (commerce interentreprises) alimentaire non spécialisé (5 839 k€) ;
  • Institut Francais De Formation En Patisserie, Formation continue d'adultes (5 492 k€).

Agriculture

La commune est dans les « Monts du Forez », une petite région agricole dans le département de la Haute-Loire[85]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 5].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 236 197 147 103
SAU[Note 15] (ha) 4 440 4 316 4 240 4 190

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 236 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 197 en 2000 puis à 147 en 2010[87] et enfin à 103 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 56 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 56 % de ses exploitations (passant de 15 825 à 6 328)[88],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 4 440 ha en 1988 à 4 190 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 19 à 41 ha[87],[Carte 8].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

  • Le château d'Yssingeaux, ancien château utilisé par les évêques pour se reposer lorsqu'ils faisaient le voyage entre le Puy-en-Velay et Monistrol-sur-Loire. Il est devenu l'hôtel de ville, ancienne maison forte proche de la fontaine sur la place principale de la ville ;
  • La Grenette, une ancienne halle, accueille désormais une médiathèque et deux salles de cinéma. Au fond d'une place entièrement rénovée, ce bâtiment a une architecture originale qui fait de lui un des sites notables d'Yssingeaux.
  • Le théâtre (et sa saison culturelle) ;
  • L'ancienne abbaye de Bellecombe est sur le territoire de la commune, à 5 km d'Yssingeaux. Évacuée de force par la garde nationale en 1792, il ne reste plus aucun vestige. Seuls trois bâtiments agricoles, dits « fermes de l'abbaye » subsistent de nos jours : l'un transformé en gîte (fermé récemment), deux autres sont aujourd'hui des propriétés privées présentant des caractéristiques architecturales typiques du patrimoine rural de l'époque ;
  • Le marché d'Yssingeaux qui se déroule le jeudi et qui existe depuis la fin du XVe siècle[89], a une affluence sur tout le canton au cours de l'année ; l'été il occupe tout le cœur de la ville ; c'est une attraction touristique saisonnière de la commune[90] ;
  • Le Musée des arts et traditions populaires de Versilhac propose une reconstitution de la vie d'antan, de ses métiers, de ses fêtes ainsi qu'une ancienne salle de classe.
  • La chapelle des pénitents ;
  • Le site archéologique du suc de Saussac ;
  • L'église Saint-Pierre ;
  • L'hôtel de la Caisse d'épargne.

Personnalités liées à la commune

Seigneurs de Choumouroux

  • Pierre de Choumouroux

L'origine de la famille de Choumouroux remonte à Jean de Sanhard, seigneur de Saignard, paroisse de Saint-Voy, en Velay[91]. La seigneurie passe par le mariage à la famille de Saignard[92] :

  • Pierre de Saignard de Choumouroux, 1626-1708
  • Jean-Joseph de Saignard de Choumouroux, 1653-1711
  • Jean de Saignard, +/1669
  • Pierre-Louis de Saignard de Choumouroux, 1681-1760
  • Joseph Raymond Bénigne de Saignard de Choumouroux, 1734-1812
  • Joseph-Alphonse de Saignard de Choumouroux, chevalier de la Légion d'honneur, a servi en Espagne et a été député du département de la Haute-Loire à la chambre de 1815.

Armes : « Écartelé : aux 1 et 4, d'azur, à trois chevrons d'or ; aux 2 et 3 d'azur, au sautoir d'or. Couronne de comte »[93].

Autres

Héraldique

Blason d'Yssingeaux

Les armes d'Yssingeaux se blasonnent ainsi :

D'azur à cinq coqs d'or crétés membrés et barbés de gueules posés 2, 1 et 2, les deux en chef et les deux en pointe affrontés, soutenus en pointe d'une fleur de lys d'or.

Malte-Brun, quant à lui, se contente de rapporter, dans sa notice de La France illustrée consacrée à Yssingeaux, que le nom proviendrait, suivant quelques-uns, de cinc jaus qui signifie « cinq coqs » en ancien français. Il s'agit d'un exemple courant d'étymologie populaire qui explique de nombreux blasons. Il ne met cependant pas spécialement en avant cette pittoresque étymologie.

Devise : « evocant auroram » (annoncent l'aurore).

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Liens externes

Notes et références

Notes et cartes

  • Notes
  1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
  2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
  3. La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[3]
  4. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[24].
  5. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  6. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  7. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  8. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  9. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  10. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  11. La part des ménages fiscaux imposés est le pourcentage des ménages fiscaux qui ont un impôt à acquitter au titre de l'impôt sur le revenu des personnes physiques. L'impôt à acquitter pour un ménage fiscal correspond à la somme des impôts à acquitter par les foyers fiscaux qui le composent.
  12. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  13. Un établissement est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  14. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  15. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  16. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[86].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Géoportail de l’urbanisme », sur geoportail-urbanisme.gouv.fr (consulté le ).
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Références

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Site de l'Insee

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Autres sources

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