Renault SCEMIA RS
Constructeur(s) | Renault, SCEMIA |
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Nombre | 25-RS1, 8-RS2, 36-RS4 |
Mise en service | 1923 |
Retrait | 1949 |
Moteur thermique | Renault 4 cylindres |
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Puissance | 13 à 47 kW |
Largeur | 2,4 m |
Masse totale | 11 t |
Longueur totale | 10.34 m |
Empattement | 3.6 m |
Voie | 1 à 1,435 m |
Vitesse maximale | 40 à 50 km/h |
Le Renault SCEMIA, désigné par les initiales RS des deux constructeurs associés, est un autorail, issu d'une collaboration entre Renault et la Société de Construction et d'Entretien de Matériel Industriel et Agricole, SCEMIA, avec pour client, les réseaux départementaux dans les années 1920, qui aboutit en 1923 au premier véhicule, le RS1.
Histoire
Les ingénieurs de la SCEMIA, Louis Bacqueyrisse et André Mariage de la Société des transports en commun de la région parisienne (STCRP), ancêtre de la RATP, travaillèrent aussi sur des motrices de tramways type L. Ils vont sur un marché concurrenciel avec De Dion-Bouton, Baert-Verney ou Tartary.
La première automotrice RS1 (type LY) est testée par la compagnie des chemins de fer secondaires du Nord-Est en 1923[1].
Ces automotrices furent diversement appréciées selon les réseaux, entre un service remarquable des RS4 du chemins de fer de grande banlieue restées en fonction jusqu'en 1949, et les nombreux problèmes et avaries de celle des compagnie du Blanc-Argent[1].
Caractéristiques
Description
L'automotrice était vendue au prix de 95 000 F[réf. souhaitée]. Elle disposait d'un embrayage Ferodo, et d'une boîte de vitesses à 4 rapports, une marche arrière, une transmission par cardans, des freins sur les quatre roues et un frein de secours sur la transmission[2].
Ses dimensions et sa motorisation étaient ajustables sur demande. Ainsi, la vitesse maximale allait de 40 à 50 km/h, et la capacité de transport était de 40 à 50 passagers[3]. L'automotrice était longue de 10,34 m, et large de 2,40 m, avec une longueur de caisse typique de 9,4 m[3].
Sa masse à vide était d'environ 9 t, et 13 t en charge. L'empattement était de 3,6 m sur tous les modèles[3].
La RS disposait d'un compartiment fourgon à bagages et d'un compartiment postal[3]. Selon la demande, elle pouvait avoir une ou deux cabines de conduite aux extrémités[4].
Modèles
- La RS1, avec seul essieu moteur, 4 cylindres en ligne monobloc, alésage et course (100 x 160 mm), 40 ch[4]
- La RS2, avec deux essieux moteur, 4 cylindres en ligne monobloc, alésage et course (100 x 160 mm), 40 ch[4]
- La RS3, un seul essieu moteur, 4 cylindres bi-bloc, alésage et course (125 x 160 mm), 64 ch[4]
- La RS4, deux essieux moteur, 4 cylindres bi-bloc, alésage et course (125 x 160 mm), 64 ch[4]
Les RS 1 à 4 sont désignées par Renault LY, LX, LV et LU, puis NV, NX, NY et NZ[4].
Production
Au total, 25 unités RS1 ont été produites, 8 - RS2, 36 - RS4 et aucune RS3[1].
Notes et sources
Références
- Grannec 1999, p. 35.
- Grannec 1999, p. 34.
- Grannec 1999, p. 32.
- Grannec 1999, p. 33.
- Grannec 1999, p. 38.
- Jean-Claude Riffaud, « Le tramway de Meaux à Dammartin », Magazine des tramways à vapeur et des secondaires (MTVS) : revue trimestrielle encyclopédique du rail départemental, Gan (64), Éditions MTVS, no 45 « Le tramway de Meaux à Dammartin », , p. 30, 33-36 (ISSN 0150-116X)
- (en) Martin Farebrother et Joan Farebrother, Tortillards of Artois : The metre gauge railways and tramways of the western Pas-de-Calais, The Oakwood Press, , 336 p. (ISBN 9780853616795), p. 209-214
- Grannec 1999, p. 39.
- Grannec 1999, p. 42.
- Grannec 1999, p. 41.
Bibliographie
Monographies
- Michel Grannec, Renault et le matériel ferroviaire, ETAI, , 191 p. (ISBN 9782726884065).
Article
- Ch. D., « La nouvelle automotrice Renault-Scemia pour chemins de fer d'intérêt local », Le Génie civil, no 2148, (lire en ligne).