Peugeot type 505

Peugeot type 505

Camion type 505 au concours de véhicules industriels organisé par le ministère de la Guerre en 1913.

Marque Peugeot
Années de production 1913-1914
Production 72 exemplaire(s)
Usine(s) d’assemblage Usine Peugeot de Sochaux
Classe Poids lourd 22 HP (3,5 t de charge utile)
Moteur et transmission
Énergie Essence
Moteur(s) Peugeot HM
Cylindrée 3 817 cm3
Transmission Entraînement par chaîne
Poids et performances
Poids à vide 2 890 kg
Vitesse maximale 25 km/h
Châssis - Carrosserie
Carrosserie(s) Camion, fourgon, autobus et autocar torpédo
Dimensions
Empattement 3 900 mm
Chronologie des modèles

Le Peugeot type 505 est un modèle de camion fabriqué par Peugeot de 1913 à 1914.

Historique

Le type 505 apparaît en 1913 dans le catalogue commercial Peugeot mais un modèle similaire (probablement celui désigné type 109C) est présenté aux Mines dès 1911[1].

Les Peugeot type 505 existent en plusieurs carrosseries : fourgon 1,8 t, camion 3,5 t, autocar 22 places et autocar torpédo[2].

La production a lieu de 1913 à 1914[3]. À l'automne 1914, après le déclenchement de la Première Guerre mondiale, les derniers des 72 type 505 produits sont directement livrés à l'Armée française. Le type 505 est remplacé par le type 1515 à entraînement par cardan, sorti à l'été 1914[1].

Conception

Le type 505 est équipé d'un moteur à essence Peugeot HM, à quatre cylindres 90 × 150 mm[1],[2]. Son régime maximum est de 1 400 tr/min et il développe une puissance de 22 HP d'après le catalogue Peugeot, puissance qui lui permet d'atteindre la vitesse maximale de 25 km/h[1].

Extérieurement, il se caractère par une transmission à chaîne, des roues charronnées en bois (avec bandages), un auvent plat au-dessus du poste de conduite et un passage de roue au-dessus de l'essieu arrière, sous le plateau arrière long de 4,5 m. L'empattement du châssis est de 3,9 m[1].

Le poids à vide est de 2 890 kg et la charge utile est de 3,5 t selon le catalogue commercial Peugeot, valeur réduite à 3 t dans l'Armée qui souhaite éviter de surcharger son matériel[1].

Références

  1. a b c d e et f François Vauvillier, « Les camions Peugeot de la Grande Guerre », Histoire de guerre, blindés et matériel, no 79,‎ , p. 72-78
  2. a et b Dominique Pagneux, Peugeot: l'aventure automobile, ETAI, (ISBN 978-2-7268-9317-3, lire en ligne), p. 35 & 37
  3. Jean-Michel Boniface et Jean-Gabriel Jeudy, Les camions de la victoire : le service automobile pendant la Grande guerre, 1914-1918, Paris, Massin, (ISBN 9782402439756, OCLC 963220189), p. 17 & 54

Voir aussi