Gognies-Chaussée
Gognies-Chaussée | |||||
La mairie et les écoles. | |||||
Crédit image: I, Jacques Lys licence CC BY-SA 3.0 🛈 Blason |
|||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Hauts-de-France | ||||
Département | Nord | ||||
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre | ||||
Maire Mandat |
Bruno Masolini 2020-2026 |
||||
Code postal | 59600 | ||||
Code commune | 59264 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Gognisiennes, Gognisiens | ||||
Population municipale |
727 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 92 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 50° 20′ 25″ nord, 3° 56′ 43″ est | ||||
Altitude | Min. 122 m Max. 158 m |
||||
Superficie | 7,94 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Maubeuge (partie française) (commune de la couronne) |
||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Maubeuge | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
| |||||
Gognies-Chaussée est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
Géographie
Localisation
La commune est située à 15 kilomètres de Maubeuge au sud et à 12 kilomètres de Bavay, au sud-ouest. C'est une agglomération constituée de la commune française de Gognies-Chaussée et du village belge de Gœgnies-Chaussée (commune de Quévy), séparés par la frontière franco-belge.
La rue centrale, dont la partie française constitue la route départementale 31[1], est une des sept branches de la chaussée Brunehaut, anciennes voies romaines autour de Bavay.
Traité des Limites
La rue centrale est binationale : les maisons situées au sud sont en France, celles du nord, en Belgique (Gœgnies-Chaussée). Cette division existe depuis le « traité des Limites », signé le à Courtrai, qui détermine la frontière entre la France et la Belgique, alors une partie des Pays-Bas[2],[3]. Ce traité fut signé par le sieur Dusart, mayeur de Gœgnies-Chaussée (alors aux Pays-Bas) et le sieur Lotteau, maire de la commune de Gognies-Chaussée (France), en présence du comte d'Auxy, gouverneur de la province de Hainaut et de monsieur Lhomme, délégué du préfet du département du Nord.
Communes limitrophes
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin Artois-Picardie. Elle est drainée par le ruisseau la Wampe, le conduit[4], le ruisseau de Rotteleux[5], le ruisseau Des Gueulards[6], le ruisseau Des Prés[7] et les Trois Maisons[8],[9],[Carte 1].
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Escaut ». Ce document de planification concerne un territoire de 2 005 km2 de superficie, délimité par le bassin versant de l'Escaut. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Escaut et Affluents (SyMEA)[10].
La qualité des cours d'eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l'eau et l'Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[11]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l'année et un hiver froid (3 °C)[12].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,8 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 865 mm, avec 12,6 jours de précipitations en janvier et 10,2 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 23 km à vol d'oiseau[13], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[14],[15]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[16].
Urbanisme
Typologie
Au , Gognies-Chaussée est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[17]. Elle est située hors unité urbaine[18]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[18]. Cette aire, qui regroupe 65 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,5 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (76,1 %), zones urbanisées (9,4 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), forêts (4,1 %), prairies (2,8 %)[21]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Voies de communication et transports
La commune est desservie, en 2024, par la ligne transfrontalière 41 des réseaux Stibus et TEC Hainaut assurant la liaison entre Maubeuge et Mons[22]. Cette liaison avait été suspendue pour des raisons administratives en 2014 avant d'être rétablies en 2016[23].
Gognies-Chaussée est également desservie par la ligne 976 du réseau interurbain Arc-en-Ciel 4[24] et par le Bus local de Quévy du TEC Hainaut[25].
Toponymie
Le nom de Gognies contient la terminaison « gnies » d'origine tudesque, qui signifie « demeure de » ; la signification de la racine « go² n'est pas connue. Chaussée réfère à la Chaussée Brunehaut.
Le village se trouve mentionné dans des actes médiévaux à partir de 1185.
Histoire
Gognies relevait de la prévôté et le décanat de Maubeuge, mais sa cure relevait de l'abbaye de Liessies.
Dans la période féodale, la division territoriale est complexe : plusieurs familles nobles, l'Abbaye d'Hautmont et le chapitre de Maubeuge se partageaient trois seigneuries: Gognies, Gontreuil et Rogeries, quelques fiefs en dehors des seigneuries et plusieurs sous-fiefs, parfois enclavés.
Au sujet d'un de ces fiefs se trouve dans les archives du chapitre de Maubeuge de 1190 une triste histoire d'amour entre la belle Aliénor de Pierre-Fontaine et le brave Arnould du Mesnil, qui se donnaient des rendez-vous secrets dans une forêt à Roteleux. L'hiver venu, Arnould se trouve devant une meute de loups, en tuera trois avant de trouver la mort. La fille affligée, entrée au chapitre, meurt peu de temps après et c'est d'elle que le chapitre a hérité la cense de Roteleux (leu : loup)[26].
Le puzzle territorial est aujourd'hui d'autant plus complexe par le fait que le , au traité de Nimègue, Gognies est divisé en une partie belge et une partie française[27] et qu'il y a eu en 1820 au traité des Limites une correction de frontières.
Pendant le blocus de Maubeuge en 1793, le jeune prince d'Orange, futur roi Guillaume Ier des Pays-Bas, séjourna au château de Gontreuil[28].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la troisième circonscription du Nord.
Elle faisait partie de 1801 à 1910 du canton de Maubeuge, année où celui-ci est scindé par la loi du et Gognies -Chaussée intègre le canton de Maubeuge-Nord[29]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée à un nouveau canton de Maubeuge.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Nord Maubeuge, créée fin 1993.
Celle-ci fusionne le au sein de la communauté d'agglomération Maubeuge Val de Sambre, dont est désormais membre la commune.
Liste des maires
Maire de 1802 à 1807 : Blanchard[30],[31].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[35].
En 2021, la commune comptait 727 habitants[Note 3], en évolution de −6,68 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,4 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 358 hommes pour 380 femmes, soit un taux de 51,49 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- L'église Saint-Quentin de 1843. Elle contient une chaire du début du XVIIIe siècle[39], ainsi qu'un tableau du début du XVIIe siècle dédié à l'Adoration des bergers[40].
-
L'église, façade.
-
L'église, vue latérale.
- Le château de Gontreuil avec le parc du château[41]
- La ferme Rogeries
- Le château et la ferme du Roteleux
- La chaussée romaine (Chaussée Brunehaut)
- Le Petit Roteleux
- Le pont Guillaume
- Le « chemin des exilés », qui permettait autrefois aux Belges ou aux personnes interdites du territoire français de se rendre à l'église paroissiale, située sur la frontière et qui est un édifice franco-belge. Ce chemin de 25 m, pavé, a été restauré en 2015[42].
- Le monument aux morts, déplacé en 2015[43].
Personnalités liées à la commune
- La plaque funéraire de Rémy Broudehom, mayeur de Goegnies Cauchie, mort en 1578 et de Blandine Mathieu, sa femme morte en 1583, se trouve dans l'église paroissiale[44].
- Anthony Prahl, lieutenant au 16e d'infanterie de l'armée américaine, dont l'unité libéra le village binational à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le et permis l'avancée des Alliés. Une stèle portant son nom a été édifiée au village en 2016[45].
Gognies-Chaussée dans les arts
En , Michel Vergaelen édite un roman dans lequel il met en scène des personnages fictifs de Gognies-Chaussée, que le destin entraîne à Bruxelles[46]...
- Léopold Levert (1819-1882), peintre français, est né à Gognies-Chaussée.
Héraldique
Crédit image: I, Jacques Lys licence CC BY-SA 3.0 🛈 |
Les armes de Gognies-Chaussée se blasonnent ainsi : « D'azur à la croix ancrée d'argent. » |
Notes et références
Notes
- Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Cartes
- « Réseau hydrographique de Gognies-Chaussée » sur Géoportail (consulté le 21 septembre 2024).
- « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- « Travaux de la Départementale 31 : fin annoncée au 15 septembre : D'autres projets dans les cartons », La Sambre La Frontière, no 1930, , p. 18.
- Georg Friedrich von Martens, Friedrich Wilhelm August Murhard, Nouveaux supplémens au recueil de traités et autres actes remarquable, vol. 1, Goettingue, Libr. de Dieterich, (présentation en ligne).
- Procès-verbal de la remise par les Pays-Bas et de la prise de possession par la France et réciproquement des territoires de Gœgnies-Chaussée du 11 octobre 1820
- Sandre, « le conduit »
- Sandre, « le ruisseau de Rotteleux »
- Sandre, « le ruisseau Des Gueulards »
- Sandre, « le ruisseau Des Prés »
- Sandre, « les Trois Maisons »
- « Fiche communale de Gognies-Chaussée », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Nord-Pas-de-Calais (consulté le )
- « SAGE Escaut », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Gognies-Chaussée et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune de Gognies-Chaussée ».
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Maubeuge (partie française) », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l'aire d'attraction d'une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- « Plan du réseau Stibus 2023-2024 » [PDF], sur stibus.fr, (consulté le ).
- Claire De Vregille, « La ligne de bus entre Maubeuge et Mons reprend du service le 1er septembre : Deux ans après avoir été interrompue, la ligne internationale entre Maubeuge et Mons va de nouveau fonctionner en continu à partir de la rentrée. Les voyageurs désireux de se rendre outre-Quiévrain n'auront plus à changer de bus à Gognies-Chaussée », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Plan du périmètre Avesnois », sur arcenciel.hautsdefrance.fr (consulté le ).
- « Proxibus Quevy » [PDF], sur letec.be (consulté le ).
- Zéphyr-Joseph Piérart, op. cit. en bibliographie, p. 5-7.
- La Voix du Nord, 15 janvier 2010
- Zéphyr-Joseph Piérart, op. cit. en bibliographie[source insuffisante].
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
- « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur LillOnum Bibliothèque numérique, p. 132-133 (image 162-163).
- « Bilan des maires: Jean Meurant, maire de Gognies-Chaussée presque par hasard, proche des petites et grandes préoccupations : Il ne s'était pas préparé à être maire. Mais les électeurs et son conseil en ont décidé autrement. Après une phase de mise en route, Jean Meurant est pourtant prêt à repartir pour un second mandat avec la même équipe, la même « bande de copains du village ». Enfant de Gognies-Chaussée, le chef d'entreprise de 59 ans dit avoir trouvé le bon tempo et souhaite continuer à mener les projets, dont certains n'ont pu aboutir, lors de ces six dernières années », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Gognies-Chaussée: Jean Meurant a présenté sa liste : Jean Meurant a présenté, jeudi, sa « Liste d'action et d'union pour la défense des intérêts communaux ». Sans étiquette, elle est la seule », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Gognies-Chaussée (59264) », (consulté le ).
- Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
- « chaire à prêcher », notice no PM59000599, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Tableau : l'Adoration des bergers », notice no PM59000600, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « Le parc du château de Gontreuil-Gognies Chaussée », notice no château de Gontreuil, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- « Gognies-Chaussée: une grande partie du chemin des Exilés refait surface : Cette petite commune transfrontalière voit en ce moment sa place métamorphosée à l'occasion des travaux de rénovation de celle-ci. Et c'est justement à l'occasion de ces travaux que les pavés qui composaient autrefois le chemin des Exilés ont été mis à jour. Ils se trouvaient enfouis sous une couche de macadam », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ).
- « Gognies-Chaussée (59600) »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Les monuments aux morts (France - Belgique - Autres pays), sur monumentsmorts.univ-lille.fr, (consulté le ).
- « Pplaque funéraire de Rémy Broudehom Mayeur de Goegnies Cauchie, mort en 1578 et de Blandine Mathieu, sa femme morte en 1583 », notice no PM59000598, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- « À Gognies-Chaussée, une stèle en l'honneur du lieutenant Anthony Prahl : Une stèle portant le nom du lieutenant a été officiellement dévoilée dimanche, les hymnes nationaux des États-Unis, de la France et de la Belgique ont retenti », La Voix du Nord, (lire en ligne, consulté le ) « Le 3 septembre, Anthony J. Prahl, alors âgé de 34 ans, réalise près du village un tir de barrage. Des véhicules de tête d'une colonne alliée sont pris pour cible par l'ennemi, le lieutenant Prahl organise alors rapidement un tir de barrage et un assaut sur les troupes allemandes. Par ses actions héroïques, le lieutenant Prahl et son unité permettent l'avancée des Alliés, libérant ainsi Gognies-Chaussée. Pour ses actions, il a d'ailleurs été décoré de la Bronze Star Medal ».
- Michel Vergaelen, Départ et arrivée en gare de Bruxelles-Midi : saga d'une famille de Gognies Chaussée, Paris, Éd. Edilivre Aparis, , 239 p. (ISBN 2812106964, présentation en ligne).
Annexes
Articles connexes
- Liste des communes du Nord
- Gœgnies-Chaussée, village wallon de Belgique
Liens externes
- Gognies-Chaussée sur le site de l'Institut géographique national
- « Histoire de go(e)gnies chaussée : village franco-belge », www.histoire2gognies.com
- « Dossier complet : Commune de Gognies-Chaussée (59264) », Recensement général de la population de 2015, INSEE, (consulté le ).
Bibliographie
- Zéphyr-Joseph Piérart, Recherches historiques sur Maubeuge et son canton, et les communes limitrophes, avec des notes sur les villages de l'ancienne prévôté de cette ville, etc, Maubeuge, Ed. Lévècque, , 284 p. (lire en ligne), p. 1-8, sur Google Books.