Diarville
Diarville | |||||
Église Saint-Epvre. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Grand Est | ||||
Département | Meurthe-et-Moselle | ||||
Arrondissement | Nancy | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du pays du Saintois | ||||
Maire Mandat |
Patrick Lage 2020-2026 |
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Code postal | 54930 | ||||
Code commune | 54156 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Diarvillois, Diarvilloises [1] | ||||
Population municipale |
539 hab. (2017 ![]() |
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Densité | 49 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 23′ 44″ nord, 6° 07′ 59″ est | ||||
Altitude | Min. 260 m Max. 354 m |
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Superficie | 11,03 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Meine au Saintois | ||||
Législatives | Cinquième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
Géolocalisation sur la carte : Meurthe-et-Moselle
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Diarville est une commune française de Lorraine, située dans le département de Meurthe-et-Moselle en région Grand Est, à environ 20 km au sud de Nancy.
Géographie
Le village de Diarville est situé à 2 km à l'ouest de Marainville-sur-Madon, à 5 km au nord de Mirecourt, sur la route de Nancy à Mirecourt, et à 8 km au nord-ouest de Charmes.
La commune est arrosée par des affluents de la rivière Madon : le Beaulong et le ruisseau du Breuil.
Toponymie
Histoire
De la Préhistoire à la Révolution
L'occupation du site de Diarville remonte à la fin de l'âge du bronze, comme l'atteste la présence de tombes celtes (tumuli du site de Devant Giblot). Sept tumuli ont été construits en deux phases entre les VIIe et IIIe siècles av. J.-C.. L'étude de ces monuments montre qu'il s'agit d'inhumations de personnages de haut rang (présence de grandes épées en fer et de chars)[2].
Le nom de « Diarville » viendrait du nom d'une villa gallo-romaine Diar/Dyar Villa. L'emplacement de cette villa n'est pas avéré car le village aurait été construit sur les ruines des bâtiments[réf. nécessaire]. Au Haut Moyen Âge, on trouve le nom de Dyarvilla, évolution du nom gallo-romain.
Une tour aurait été construite au Moyen Âge, mais aucune trace archéologique ne l'atteste.
Jusqu'à la Révolution de 1789, Diarville appartient au comté de Vaudémont.
XXe siècle
Après la Première Guerre mondiale, le monument aux morts est construit devant l'église grâce à la destruction d'une maison.
En 1940, la population de Diarville quitte le village et part sur les chemins de l'Exode. Certains habitants vont jusqu'à Lyon à pied. Une maison de la rue de Nancy est détruite par un obus.
Jusque dans les années 1960, le cimetière se trouvait autour de l'église ; il a alors été déplacé sur son emplacement actuel sur la route de Forcelles-sous-Gugney. Pour les familles qui n'ont pu transférer leurs défunts, les stèles funéraires ont été enlevées, mais les tombes conservées et recouvertes, permettant de créer la place qui se trouve devant l'église.
Politique et administration
Liste des maires
Habitants : Diarvillois, Diarvilloise.
Jumelages
Au , Diarville est jumelée avec[5] :
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2017, la commune comptait 539 habitants[Note 1], en augmentation de 4,26 % par rapport à 2012 (Meurthe-et-Moselle : +0,03 %, France hors Mayotte : +2,36 %).
Enseignement
- Écoles maternelle et primaire.
- Garderie péri-scolaire.
- Association Au clair de la lune : ateliers d'enseignement de la musique pour enfants et adolescents.
Économie
Entreprises et services
- Médecins, infirmières, dentiste, orthophoniste, pharmacien.
- Boulangerie-pâtisserie, bar, plomberie, coiffure-manucure, pizzeria, agence immobilière, métallerie, garage automobile, fermetures.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Tombes à char celtiques : elles se trouvent vers Giblot, sur le chemin de Marainville.
- Église Saint-Epvre : clocher roman, portails romans, nef incendiée et restaurée en 1964. Les décorations anciennes n'ont pas été remplacées. Les vitraux datent également des années 1960.
- Croix de chemin au lieu-dit le Thaïs.
Personnalités liées à la commune
- Marguerite Deflin (1736-1794), mère de Nicolas Chopin (1771-1844) et grand-mère de Frédéric Chopin, est née à Diarville.
- Henri Bergé (1870-1937) est né à Diarville.
- Félix Mennegan est un résistant du « groupe maquis Lorraine 42 ». Une plaque commémorative se trouve au bout de la rue du Cugnot dans le village.
Héraldique
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Blason | Blasonnement : burelé d'argent et de sable de dix pièces chargé de deux clefs de gueules en sautoir. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Voir aussi
Bibliographie
- Princesses celtes en Lorraine - Sion, trois millénaires d'un territoire, Musée de l'histoire du Fer de Jarville la Malgrange, 2003, 185 pages (Diarville : pages 69 à 98)
Articles connexes
Liens externes
- « Diarville », Monographies communales de Meurthe-et-Moselle réalisées pour l'exposition universelle de 1889 et conservées par les Bibliothèques de Nancy, sur https://galeries.limedia.fr
- Diarville sur le site de l'Institut géographique national
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2020, millésimée 2017, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2019, date de référence statistique : 1er janvier 2017.
Références
- https://www.habitants.fr/meurthe-et-moselle-54
- Cf. bibliographie : Princesses celtes en Lorraine.
- « Résultats des élections municipales 2020 », sur le site du Télégramme de Brest (consulté le 10 août 2020)
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le 10 août 2020)
- « Atlas français de la coopération décentralisée et des autres actions extérieures », sur le site du ministère des Affaires étrangères (consulté le 6 novembre 2015).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016 et 2017.