Marc Chagall

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Marc Chagall
Marc Chagall à Saint-Paul-de-Vence en 1967.
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Moïche Zakharovitch Chagalov
Pseudonyme
Shagal, Moishe
Nationalité
Activité
Formation
École des beaux-arts de Saint-Pétersbourg
Maîtres
Représenté par
Artists Rights Society, Comité Marc Chagall ()
Personne liée
Lieux de travail
Mouvement
Influencé par
Conjoints
Bella Rosenfeld (de à )
Virginia Haggard () (de à )
Valentina Brodsky () (de à )
Enfants
Ida Chagall (en)
David McNeil
Distinctions
Site web
Œuvres principales
Coupole de l'Opéra Garnier à Paris
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Vue de la sépulture.
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charles lecompte
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Coupole de l'Opéra Garnier.

Marc Chagall (en russe : Марк Захарович Шагал, Mark Zakharovitch Chagal ; en biélorusse : Марк Захаравiч Шагал, Mark Zakharavitch Chagal), né Moïche Zakharovitch Chagalov (en russe : Мойшe Захарович Шагалов), est un peintre et graveur né le à Liozna dans la voblast de Vitebsk en Biélorussie (alors Empire russe), naturalisé français en 1937 et mort le à Saint-Paul-de-Vence où il est enterré.

Chagall est l'un des plus célèbres artistes installés en France au XXe siècle, avec Pablo Picasso. Son œuvre, sans se rattacher à aucune école, présente des caractéristiques du surréalisme et du néo-primitivisme. Inspirée par la tradition juive, la vie du shtetl (village juif en Europe de l'Est) et le folklore russe, elle élabore sa propre symbolique, autour de la vie intime de l'artiste. Chagall s'est essayé, outre la peinture sur toile, à la gravure, à la sculpture, à la céramique, à la poésie, à la peinture sur vitrail, sur émail, etc.[1].

Biographie

Enfance et formation

Portrait de Chagall par Iouri Pen vers 1915.

Chagall est né le à Liozna[2] dans la voblast de Vitebsk, en Biélorussie (laquelle appartenait alors à l'Empire russe), dans une famille juive hassidique. La ville compte une importante communauté juive. Sa mère tenait une épicerie et son père était ouvrier saumurier à l'entrepôt de harengs Janchnine[3], tandis que son grand-père était précepteur et chantre à la synagogue.

Vitebsk restera dans l'imaginaire de Chagall le paradis naïf de l'enfance, et le peintre le représentera dans de nombreuses toiles, dans sa jeunesse mais aussi plus tard[4]. En 1906, Chagall entame sa première formation artistique au sein de la seule école d'art qu'abrite Vitebsk, ouverte par un peintre académique Iouri Pen. Chagal dira que Pen « vit dans ma mémoire comme mon père »[5]. À l'instigation de sa mère, il devient également apprenti en retouche de négatifs chez Abel Miestchaninov, frère du sculpteur Oscar Miestchaninov.

Avec son ami Viktor Mekler, Chagall part pour Saint-Pétersbourg durant l'hiver 1906-1907. Après un premier refus à l'École des arts et métiers du baron Stieglitz, Chagall s'inscrit à l'école de dessin fondée par la Société impériale pour la protection des beaux-arts, dirigée par le peintre et philosophe Nicolas Roerich. En septembre 1909, Chagall entre dans la prestigieuse école d'art Zvantseva où enseigne le peintre Léon Bakst, artiste célébré à Paris pour ses décors et ses costumes des Ballets russes de Serge de Diaghilev.

Arrivée à Paris, 1910-1914

Il part pour Paris en 1911[3]. Il y est témoin de mouvements picturaux, tels que le fauvisme finissant et le cubisme naissant. Le premier lui inspire la couleur pure, gaie et claire, le second une certaine déconstruction de l'objet. Il découvre notamment les toiles de Robert Delaunay, Jean Metzinger, Henri Rousseau, Albert Gleizes. Néanmoins, jamais Chagall n'adhèrera pleinement à un mouvement ou à une école. Dans le même temps, il passe de nombreuses journées au musée du Louvre, où il étudie Eugène Delacroix, Théodore Géricault, Antoine Watteau, Gustave Courbet[6].

Il se lie d'amitié avec le poète Blaise Cendrars, qui est l'un des seuls habitants de la bohème parisienne à parler le russe. Cendrars lui présente, entre autres, Robert Delaunay et Guillaume Apollinaire, qui seront fascinés par sa liberté dans l'utilisation de la couleur[7].

Selon la femme de lettres Nina Berberova, Marc Chagall adhère en 1912 à la franc-maçonnerie[8]. Influencé par Apollinaire, il semble épouser les philosophies ésotériques (l'alchimie et la kabbale) dans son célèbre tableau Hommage à Apollinaire (1913) où il aborde pour la première fois la figure de l'androgyne[9].

Tout en adoptant Paris comme sa deuxième ville natale, il n'oublie pas ses origines russes. Pour preuve : même lorsqu'il peint les ponts de la Seine ou la tour Eiffel, on peut reconnaître des éléments de décor inspirés de ses souvenirs d'enfance qui ne le quitteront jamais. Il expose ses travaux pour la première fois en 1914 au Salon des indépendants. Dans le même temps, il se rend à Berlin, où il expose dans la galerie Der Sturm avec Paul Klee et Alfred Kubin. Il a ensuite une exposition personnelle dans cette galerie. C'est un succès[10].

En Russie avant et après la révolution

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Bella Chagall.

En 1914, il est de retour à Vitebsk pour une courte durée, pense-t-il, mais la Première Guerre mondiale empêche tout retour à Paris. En 1915, il épouse Bella Rosenfeld ; leur fille Ida naît le . Pendant cette période, Chagall peint surtout la vie de la communauté juive, qui est persécutée car soupçonnée d'espionnage par l'état-major russe. La famille de Chagall offre l'hospitalité à de nombreux juifs expulsés, notamment venus de la frontière lituanienne. Dans ces circonstances, sans être pieux, le peintre renoue avec sa culture hassidique. Ses œuvres témoignent de son respect pour le peuple juif[11].

Il expose à de nombreuses reprises entre 1916 et 1917, notamment, au Bureau artistique de Nadejda Dobytchina et au Vallet de Carreau. Après la révolution russe, il devient « commissaire aux beaux-arts » et responsable de la vie artistique de Vitebsk. Il organise de nombreuses expositions d'artistes de Moscou et de Vitebsk avec Abram Brazer. Il crée une école d'art qui ouvre ses portes en 1919 : l'École artistique de Vitebsk. Kasimir Malevitch, qui devient rapidement le leader radical de la jeunesse artistique, vient y participer puis prend le relais de Chagall. De retour d'un voyage à Moscou, Chagall apprend que l'école a été rebaptisée « Académie suprématiste ». Il repart alors pour Moscou où il crée les décors pour le théâtre d'Art juif[12].

Pour la critique d'art Maria Berezanskaïa, l'idole principale de Chagall en Russie était le peintre symboliste Mikhaïl Vroubel. Dans son autobiographie[13], il s'appelle lui-même « disciple de Vroubel ». Une continuité de nature stylistique est difficile à tracer entre les deux artistes, mais Chagall n'en est pas moins l'héritier d'une puissante tradition mythologique créé par Vroubel. L'art de Vroubel puis celui de Chagall procèdent tous deux de la transformation totale du monde visible : les objets sont encadrés dans des supports matériels aux significations spirituelles infinies. Des détails insignifiants participent chez les deux artistes à la grande dynamique d'un monde en mutation [14].

Retour à Berlin puis à Paris, exil aux États-Unis

Marc Chagall vers 1920, photographie de Pierre Choumoff.

Il retourne en 1922 à Berlin puis à Paris. Ses œuvres sont connues aux États-Unis où des expositions sont organisées. En 1923, Chagall fait la connaissance d'Ambroise Vollard, marchand et éditeur de livres qui, ensuite, lui commande notamment trente gouaches et cent eaux-fortes illustrant les Fables de La Fontaine (1926-1927), cent dix-huit eaux-fortes pour Les Âmes mortes, de Nicolas Gogol (1923-1925) mais aussi, et surtout, des illustrations pour la Bible (1930).

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Le mas Lloret, maison qu'occupa l'artiste peintre Marc Chagall entre 1927 et 1929.

Entre 1927 et 1929, Marc Chagall s'installe au mas Lloret, à Céret[15].

Au début des années 1930, il voyage beaucoup avec sa famille. À partir du , il prend la nationalité française pour fuir l'antisémitisme de l'Europe centrale. C'est cette année-là qu'il fait la connaissance du peintre hongrois Imre Ámos (1907-1944 ou 1945) à Paris, qui s'est ensuite inspiré de son style dans certaines de ses peintures. À la fin du printemps 1941, Chagall est arrêté et doit son salut au journaliste américain Varian Fry, qui lui permet de rejoindre les États-Unis[16]. Il vit alors en exil à New York, comme de nombreux intellectuels français[17],[18].

Sa femme, Bella, meurt en 1944 ; cet événement marque le choix de ses sujets à cette époque.

Il rencontre en 1945 Virginia Haggard, mariée à John McNeil dont elle n'est pas divorcée. Marc et Virginia ont un fils en 1946, le futur chanteur et auteur-compositeur David McNeil[19], lequel porte le nom du mari de sa mère. Il a raconté ses souvenirs d'enfance avec son père dans Quelques pas dans les pas d’un ange.

Vava Brodsky et Marc Chagall à Saint-Paul-de-Vence en 1967.
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Sépulture de Marc Chagall, cimetière de Saint-Paul-de-Vence.

Retour en Europe après la Seconde Guerre mondiale

Après la Seconde Guerre mondiale, les œuvres de Chagall sont à nouveau exposées en Europe. Il retraverse l'océan Atlantique en 1948, pour s'installer à Vence, sur la Côte d'Azur où il aide Frans Krajcberg à partir pour le Brésil.

Il rompt avec Virginia et se remarie en 1952 avec Valentina Brodsky (1905-1993) dite Vava.

La Fondation Maeght vend ses œuvres à travers le monde entier. Ses techniques se diversifient : céramiques, sculptures, mosaïques, vitraux, lithographies. Il continue de peindre des décors, conçoit des costumes pour l'opéra, notamment La Flûte enchantée.

En 1970, il représente une grive et une mère offrant du raisin à un enfant pour l'étiquette du célèbre vin bordelais Château Mouton Rothschild[20].

Il peint ses premiers vitraux en 1959 pour la cathédrale Saint-Étienne de Metz[21].

Ensuite il a dessiné notamment les vitraux de l'église Saint-Étienne de Mayence. Cet ordre est né grâce à la médiation du prêtre local Klaus Mayer. Les vitraux de l'église de Mayence, où il y avait déjà eu de violentes persécutions des Juifs au Moyen Âge, sont censés être un signe permanent de solidarité judéo-chrétienne et de compréhension internationale. Chagall a été en mesure d'achever un total de neuf fenêtres d'église au moment de sa mort. Le vitrail de l'ONU La Paix est par ailleurs reproduit en une tapisserie monumentale (32,8 m2) par Yvette Cauquil-Prince au Musée du pays de Sarrebourg.

Chagall finit sa vie à Saint-Paul-de-Vence, célèbre et reconnu dans le monde entier.

Affaire Chagall

À la fin des années 1980, peu après sa mort, éclate l'affaire Chagall, où des dizaines de ses œuvres sont dérobées et écoulées sur le marché de l'art : elle s'achève par l'arrestation et la condamnation de trois marchands d'art.

Chagall et la Bible

En 1930, le marchand d'art et ami de Chagall, Ambroise Vollard, lui commande une série d'illustrations sur la Bible. Celui qui décrit le texte sacré comme « la plus grande source de poésie de tous les temps », exécute alors une quarantaine de gouaches, avant d'entamer une série d'eaux-fortes qui sont insérées au sein de la Bible de Genève : 105 gravures figurent diverses scènes-clés de l'Ancien Testament. À la main, Chagall les rehausse toutes d'un peu de gouache. Ses sujets de prédilection sont les prophètes, les patriarches, les guerriers et les rois. Surtout, il fait des liens entre le passé et le présent, entre la persécution de Jésus et celle que les Juifs subissent en Europe dans les années 1940[22].

Ce travail monumental est à l'origine du message biblique qui propose un cycle décoratif relatant l'histoire biblique, terminé en 1966. Chagall en fait don à l'État français qui, au grand bonheur de Chagall, l'expose au Louvre avant d’inaugurer en 1973 le musée national du message biblique Marc-Chagall à Nice, en présence d'André Malraux.

«  Il est éveillé
Tout à coup, il peint
Il prend une église et peint avec une église
Il prend une vache et peint avec une vache
Avec une sardine
Avec des têtes, des mains, des couteaux…  »

Blaise Cendrars, Dix-neuf poèmes élastiques, extrait de « Portrait ou Marc Chagall », 1919.

Les œuvres de Marc Chagall spoliées pendant la période nazie et les demandes de restitution

Pendant la période nazie, de nombreuses œuvres de Marc Chagall ont été spoliées. Des pièces comme L'Échelle de Jacob[23], Le Père[24],[25],[26], Scene Allégorique[27] et Au-dessus de Vitebsk[28] ont disparu de leurs collections originales et ont été dispersées dans des musées et collections privées. Après la guerre, des demandes de restitution ont été faites par les héritiers des anciens propriétaires, et bien que certaines œuvres aient été restituées, de nombreuses œuvres sont encore recherchées[29].

Œuvres

Tableaux


Peintures sur papier

  • Cantique des Cantiques II, 1957 (huile).
  • Cantique des Cantiques III, 1960 (huile).
  • Cantique des cantiques IV, 1958, Provincial Museum of Alberta.
  • Cantique des Cantiques V, 1965-1966.

Estampes

Sculptures

  • Deux têtes à la main ou deux têtes une main, circa 1952-1953, marbre de Carrare, 45 x 24,5 x 21cm, collection particulière.

Vitraux

Vitrail de Chagall dans l'église de Tudeley.

Mosaïques

Céramique

Décoration

  • Théâtre juif d'État de Moscou.
  • Le plafond de la salle de spectacle de l'opéra Garnier : peint en 1964.
  • Peintures murales du Watergate Theatre de Londres (1949).

Tapisserie

  • Israël : le hall Chagall à la Knesset, Jérusalem : tapisserie triptyque illustrant les thèmes bibliques et modernes de l'histoire du peuple juif.

Expositions

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Musée des Beaux-Arts de Montréal, exposition Chagall en 2017.

Marché de l'art

Les œuvres de Marc Chagall sont très recherchées par les collectionneurs du monde entier.

  • Anniversaire, a été vendue 14 900 000 US$ en mai 1990.
  • Le Grand Cirque, une huile sur toile (159,5 × 308,5 cm), a été vendue 13 760 000 US$, soit 10 176 896 euros à New York le [45].
  • Roses et mimosas, une huile sur toile (147,3 × 114,3 cm) a été vendue 1 833 250 £, soit 2 318 694 euros à Londres le [45].
  • Les Amoureux, une huile sur toile a été vendue 28 500 000 US$ en 2017 à New York.

Publications

  • Ma vie, autobiographie, 1923.
  • Marc Chagall, Ma vie, Stock, 1928, édition révisée en 2003, traduction bella chagall (ISBN 9 782234 0554 14).
  • Marc Chagall, Mon univers. Autobiographie ("Eygens", 1925), traduit du yiddish par Chantal Ringuet et Pierre Anctil, Fides, 2017 (ISBN 9782762140507).
  • Les Âmes mortes, de Gogol, 118 illustrations, Tériade, Éd. Verves, 1948.
  • Les Fables de La Fontaine, 100 illustrations, Tériade, Éd. Verves, 1952.
  • La Bible, 150 illustrations, Tériade, Éd. Verves, 1956 et 1960.
  • Le Cirque, Tériade Editeur, Paris, 1967
  • Le Monde De Marc Chagall, photographies d'Izis Bidermanas, Gallimard, 1959.
  • Chagall sur la terre des dieux, avec 10 lithographies, textes de Robert Marteau Paris, éd. Mazo, 1969

Hommages

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Plaque au 4 villa Eugène-Manuel.

Documentaires

  • 1963 : Chagall réalisé par Lauro Venturi (France, 25 min.), Oscar du meilleur court métrage documentaire en 1964.
  • 1974 : The Gift: Four Seasons Mosaic of Marc Chagall réalisé par Chuck Olin (États-Unis, 30 min.).
  • 2019 : Chagall entre deux mondes réalisé par Laurence Jourdan (France, 52 min.)[53].
  • 2022 : Marc Chagall - Foi, amour et guerre réalisé par Anna Maria Tappeiner (Allemagne, 52 min.)[54].

Notes et références

  1. Lettre de 1936 mentionnée dans 'Voblast de Vitebsk'Au vent virtuel, les mémoires d'Andreï Voznessenski.
  2. (ru) В. А. Кулаков, « ШАГА́Л МАРК ЗАХАРОВИЧ » [archive] Accès libre (Grande Encyclopédie russe), sur https://old.bigenc.ru/ (ISBN 978-5-85270-372-9, consulté le )
  3. a et b « Biographie », sur Marc Chagall (consulté le ).
  4. Marchesseau 1995, p. 14.
  5. Marc Chagall, Ma vie, cf. bibliographie, p. 86-88.
  6. Marchesseau 1995, p. 23-34.
  7. Marchesseau 1995, p. 25-26.
  8. Nina Berberova, Les Francs-maçons russes au XXe siècle, Actes Sud, Arles, 1990, p. 113.
  9. « la figure de l'androgyne chez Duchamp, Chagall et Cocteau », sur lenouveaucenacle.fr.
  10. Marchesseau 1995, p. 37-38.
  11. Marchesseau 1995, p. 43-44.
  12. Marchesseau 1995, p. 50-54.
  13. Marc Chagall, Ma vie, autobiographie, 1923
  14. Alexandre Kamienski cité par (ru) Maria Berezanskaïa (Мария Березанская), Marc Chagall du mythe à l'épopée (Марк Шагал От мифа к эпосу), Moscou, БуксМААрт,‎ , 320 p. (ISBN 978-5-906190-67-3), p. 77-78
  15. « Marc Chagall », sur Musée d'art moderne de Céret (consulté le ).
  16. Varian Fry, La Liste noire, éditions Plon, coll. « Feux Croisés », 1999, 282 p. (ISBN 978-2259189729).
  17. Eugénie Bastié, « Breton / Saint-Exupéry, le manifeste et le sacrifice », Le Figaro Magazine, semaine du 21 juillet 2017, pages 22-25.
  18. Cf. Emmanuelle Loyer, Paris à New York. Intellectuels et artistes français en exil (1940-1947), Grasset, 2005.
  19. Qui a raconté ses souvenirs d'enfance avec son père dans Quelques pas dans les pas d’un ange, Gallimard, coll. « Blanche », 2003, Folio, no 4183).
  20. « Château Mouton Rothschild » (consulté le ).
  21. Christian Schmitt, « L'originalité du travail de Chagall à la cathédrale de Metz », sur lenouveaucenacle.fr, .
  22. Analyse du travail de Chagall sur la Bible à l'occasion de l'exposition Chagall et la Bible au musée d'art et d'histoire du judaïsme
  23. (en-US) « Owner of Chagall Painting Looted by Nazis Wins It Back in U.S. Court », sur Jewish Telegraphic Agency, (consulté le )
  24. (en) Daniel Ben-David, « The miraculous story of the Chagall that was lost and found and lost again », sur www.thejc.com (consulté le )
  25. « French National Assembly approves return of 15 Nazi-looted works—including paintings by Chagall and Klimt—to Jewish heirs », sur The Art Newspaper - International art news and events, (consulté le )
  26. « Restitution du tableau de Marc Chagall, Le Père, aux ayants-droit de David Cender », sur www.culture.gouv.fr (consulté le )
  27. « Le Chagall, retrouvé à Munich, a été volé par les nazis à des juifs », sur Le Point, (consulté le )
  28. « Quietly, After a $4 Million Fee, MoMA Returns a Chagall With a Nazi Taint », sur nytimes
  29. « Search | Lost Art Database », sur www.lostart.de (consulté le )
  30. Sylvie Forestier, Marc Chagall, Sirrocco, [2011?] (ISBN 978-1-78042-474-3 et 1-78042-474-4, OCLC 774599481, lire en ligne)
  31. a b c et d ChanYoung Park, La Bible illustrée par Marc Chagall (1887-1985) : un dialogue interculturel et son évolution (thèse de doctorat en histoire de l'art), Paris, , 354 p. (lire en ligne), p. 207-208.
  32. « L'exode », sur Centre Pompidou (consulté le ).
  33. Reproduction dans Connaissance des arts, no 673, juillet-août 2009, p. 86.
  34. Collection Marc Chagall au Vereinigung Zürcher Kunstfreunde
  35. (en) « Search the Collection - Buffalo AKG Art Museum », sur albrightknox.org (consulté le ).
  36. « Die Mäherin by MarcChagall », sur artnet.com (consulté le ).
  37. a et b (en) Franz Meyer, Marc Chagall Life and Work, New York, Harry N. Abrams, , 782 p., p. 478;686
  38. « Page de description » (consulté le ).
  39. (en) « Page de description » (consulté le ).
  40. Marc Chagall 1887-1985, Au-dessus de la ville
  41. (en) « Chagall's Four Seasons », sur City of Chicago.
  42. (en) « Four Seasons », sur Bluffton university.
  43. Jean Revol, Rétrospective Chagall, in La Nouvelle Revue française, no 80, août 1959.
  44. a et b Résultats de vente aux enchères
  45. Herman Braun-Vega, « Les fiancés au verre de vin (d'après Chagall) », Acrylique sur toile, 162 x 130 cm, sur braunvega.com, (consulté le )
  46. « BRAUN-VEGA, Herman - Le Delarge -Le dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains », sur www.ledelarge.fr (consulté le ) : « [Herman Braun-Vega] rend hommage aux grands maîtres modernes, en remplaçant leurs œuvres par des équivalences d'un autre style, comme par exemple Les Fiancés au verre de vin, (1970) d'après Chagall, qui, d'une œuvre cubiste aux couleurs d'automne, devient une œuvre baroque aux rouges et bleus vifs. »
  47. Marc Chagall, « Double portrait au verre de vin », Huile sur toile, 235 x 137 cm, sur Centre Pompidou (consulté le )
  48. Écouter l'enregistrement par le Duo Hyksos sur Deezer : [1].
  49. (en) QBOTA, « La Mariée (The Bride), Marc Chagall », sur Paintings in movies (consulté le ).
  50. « Chagall en Russie T1 », sur aubonroman.com, (consulté le ).
  51. Musicologie, Mimoza Koïke, Bruno Roque et Gaëtan Morlotti des Ballets de Monte-Carlo dansent « Ma vie » de Marc Chagall
  52. www.film-documentaire.fr > Chagall entre deux mondes
  53. www.arte.tv > Marc Chagall - Foi, amour et guerre

Annexes

Bibliographie

  • Denise Bourdet, Marc Chagall, dans: Brèves rencontres, Paris, Grasset, 1963.
  • Franz Meyer, Marc Chagall, Flammarion, 1961, édition révisée en 1995.
  • Marie-Thérèse Souverbie, Chagall, éditions Hazan, .
  • Alexandre Kamenski, Chagall. Période russe et soviétique, 1907-1922, Éditions du Regard, .
  • Daniel Marchesseau, Chagall. Ivre d'images, Paris, Gallimard, (ISBN 978-2-07-053298-8). Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article
  • Daniel Marchesseau (dir.), Marc Chagall. Les années russes, 1907-1922, Paris, Paris-Musées,
  • Nadine Nieszawer, Peintres juifs à Paris. École de Paris (1905-1939), Denoël, , 365 p. (ISBN 978-2-207-25142-3).
  • Didier Ottinger, Le Monde renversé de Chagall. Sens dessus-dessous, Actes Sud, (ISBN 978-2-7427-9093-7).
  • Claire Le Foll, L'École artistique de Vitebsk (1897-1923), L'Harmattan, , 280 p. (ISBN 978-2-7475-2067-6, lire en ligne).
  • David McNeil, Quelques pas dans les pas d’un ange, Gallimard, coll. « Blanche », 2003, Folio no 4183).
  • (de) Marc Chagall et Karl With, Marc Chagall, vol. 35, Leipzig, Klinkhardt & Biermann, coll. « Junge Kunst », (OCLC 1186233)
    La page de titre est ornée, en regard, d'une illustration : la reproduction d'une œuvre de Chagall, datée de 1914 représentant un juif en prière.
  • (en) Bill Wyman, Wyman shoots Chagall, Guildford, Genesis Publications, , 160 p. (ISBN 978-0-904351-62-0).
  • (de) Nikolaj Aaron, Marc Chagall, Reinbek bei Hamburg, Reinbek Rowohlt-Taschenbuch-Verl., , 155 p. (ISBN 978-3-499-50656-7).
  • (ru) V. A. Shishanov, Vitebskiĭ muzeĭ sovremennogo iskusstva : istorii︠a︡ sozdanii︠a︡ i kollekt︠s︡ii, 1918-1941, Minsk, Medisont,‎ 2007 http://issuu.com/linkedin63/docs/shishanov_vitebsk_museum_modern_art/1 (ISBN 978-985-6530-68-8).
  • (en) Elizabeth Underhill, « Marc Chagall Prints 1922-1927 », Print Quarterly, vol. 1, no 4, 1984
  • Jackie Wullschläger (trad. de l'anglais par Patrick Hersant), Chagall, Paris, NRF Gallimard, , 573 p. (ISBN 978-2-07-012663-7)
  • (ru) Maria Berezanskaïa (Мариц Юерезанская), Marc Chagall du mythe à l'épopée (Марк Шагал От мифа к эпосу), Moscou, БуксМААрт,‎ , 320 p. (ISBN 978-5-906190-67-3)
  • Christian Schmitt, Chagall, Cathédrale Saint-Etienne de Metz, (préf. Robert Féry, chanoine d'honneur de la cathédrale de Metz), Éditions des Paraiges, 2021 (ISBN 978-2-37535-134-5)

Articles connexes

Liens externes