Antoine Pellion
Antoine Pellion | |
Fonctions | |
---|---|
Secrétaire général à la planification écologique | |
En fonction depuis le (2 ans, 7 mois et 9 jours) |
|
Premier ministre | Élisabeth Borne Gabriel Attal Michel Barnier François Bayrou |
Prédécesseur | Poste créé |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Nogent-le-Rotrou, Eure-et-Loir (France) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Renaissance |
Diplômé de | École nationale supérieure des mines de Paris |
Antoine Pellion, né le à Nogent-le-Rotrou (Eure-et-Loir), est un haut fonctionnaire français.
Il est secrétaire général à la planification écologique depuis le et est placé sous l'autorité du Premier ministre français. Le , il annonce quitter son poste.
Biographie
Antoine Pellion est né le à Nogent-le-Rotrou, en Eure-et-Loir. Il est le fils d'un pharmacien et d'une secrétaire de l'Éducation nationale[1],[2].
Souhaitant devenir pilote d'avion[1], il étudie au Prytanée national militaire à La Flèche, d'où il ressort avec un baccalauréat scientifique en 2001. Il suit une classe préparatoire aux grandes écoles au lycée Sainte-Geneviève (filière PSI*) puis entre à l'École nationale supérieure des mines de Paris[3] en 2003, d'où il sort en 2006 avec un diplôme d'ingénieur civil des mines en option énergie. En parallèle, il étudie également une année au Massachusetts Institute of Technology[4],[2]. Il intègre ensuite le Corps des mines, promotion 2008[5].
Carrière professionnelle
Il commence son expérience professionnelle en tant qu'ingénieur réservoir stagiaire chez TotalEnergies à Pointe-Noire au Congo de à , avant d'être chargé de mission auprès de la direction de la stratégie d'Areva de à puis d' à sur le chantier de l'EPR d'Olkiluoto en Finlande[6],[7]. Ces postes lui valent par la suite des critiques[3],[4].
Il rejoint les services de l'État français en en tant que chef du service de la prévention des risques et des nuisances au sein de la DRIEE Île-de-France jusqu'en . Il rejoint alors la direction générale de l'Énergie et du Climat en tant que chef du bureau de la production électrique jusqu'en [3].
Il entre dans la haute administration en en tant que conseiller technique énergie au cabinet de la ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargée des Relations internationales sur le climat, Ségolène Royal, jusqu'en . Il travaille ensuite dans le département collectivités chez Enedis de à . En , il devient conseiller environnement, énergie, transports à l'Élysée jusqu'en . Il y traite alors de gros dossiers tels que la fiscalité sur les carburants (ayant mené au mouvement des Gilets jaunes), la réforme de la SNCF et le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes avec Élisabeth Borne, alors ministre des Transports, rencontrée quelques années plus tôt au cabinet de Ségolène Royal[3],[4],[6].
Après avoir été rejoint le cabinet de Stanislas Guérini chez En Marche de à pour mener la campagne des élections municipales de 2020, il est chef du pôle environnement, agriculture, transports, logement, énergie et mer au cabinet du Premier ministre[8],[6]. Il est ensuite nommé secrétaire général à la planification écologique le , sous l'autorité du Premier ministre[9],[3],[4]. Dans ce cadre, il a la charge de bâtir une stratégie écologique pour la France en impliquant l'ensemble des ministères et en traçant les trajectoires de décarbonation pour chaque secteur[10],[4],[8]. Parfois considéré comme un « ministre bis de l'Écologie », son travail est salué par le monde politique et les associations[11].
Le , il annonce quitter son poste de secrétaire général à la planification écologique et rejoindre dès le groupe Idex, dans le domaine des services énergétiques. Il conserve son poste à la tête de l'association La Planification écologique, fondée en avec des membres du SGPE[12].
Notes et références
- Bérengère Bonte, « Planification écologique : qui est Antoine Pellion, le techno écolo qui pilote tous les projets verts du gouvernement Borne ? », France Info, (lire en ligne, consulté le ).
- Stefano Lupieri, « Climat : Antoine Pellion, l'éminence verte de Macron », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- Rémi Barroux, « Antoine Pellion, un jeune secrétaire général à la planification écologique spécialiste des questions d’énergie et du nucléaire », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- Sébastien Billard et Morgane Bertrand, « 10 choses à savoir sur Antoine Pellion, le « Monsieur Planification écologique » de Macron », Le Nouvel Obs, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Décret du 25 novembre 2008 portant nomination et titularisation (corps des mines) », sur www.legifrance.gouv.fr (consulté le )
- « Antoine Pellion, un macroniste pur jus à la Planification écologique », Reporterre, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Julie de la Brosse, « Écologie : Antoine Pellion, l’éminence verte de la macronie », La Croix, (lire en ligne, consulté le ).
- Éléonore Disdero et Margaux Lacroux, « Antoine Pellion, le technocrate qui rêvait d’écologie », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Décret du portant nomination du secrétaire général à la planification écologique - M. PELLION (Antoine) sur Légifrance.
- ↑ Anne Feitz, « Antoine Pellion, chef d'orchestre de la planification écologique », Les Échos, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Laure Equy, « Transition écologique : Antoine Pellion, moniteur d’écolo du gouvernement », Libération, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Audrey Garric et Nabil Wakim, « Antoine Pellion quitte un secrétariat général à la planification écologique en perte d’influence », Le Monde, (lire en ligne
, consulté le ).
Liens externes