Trichlorophénylsilane
Trichlorophénylsilane | |
Structure du trichlorophénylsilane | |
Identification | |
---|---|
No CAS | |
No ECHA | 100.002.401 |
No CE | 202-640-8 |
No RTECS | VV6650000 |
PubChem | 7372 |
SMILES | |
InChI | |
Apparence | liquide à l'odeur âcre[1] |
Propriétés chimiques | |
Formule | C6H5Cl3Si |
Masse molaire[2] | 211,548 ± 0,011 g/mol C 34,07 %, H 2,38 %, Cl 50,28 %, Si 13,28 %, |
Propriétés physiques | |
T° fusion | −40 °C[1] |
T° ébullition | 201 °C[1] |
Masse volumique | 1,32 g·cm-3[1] à 20 °C |
T° d'auto-inflammation | 544 °C[1] |
Point d’éclair | 86 °C[1] |
Précautions | |
SGH[1] | |
H312, H314, EUH014, EUH071, P280, P301+P330+P331, P302+P352, P305+P351+P338 et P308+P310 |
|
NFPA 704[3] | |
Transport[1] | |
Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire. | |
Le trichlorophénylsilane est un composé chimique de formule C6H5SiCl3. Il se présente comme un liquide incolore légèrement volatil à l'odeur piuante qui se décompose dans l'eau pour former du chlorure d'hydrogène. Ses vapeurs peuvent former un mélange explosif avec l'air, avec un point d'éclair de 86 °C et un point d'auto-inflammation de 544 °C. Il se décompose lorsqu'il est chauffé, ce qui peut produire du chlorure d'hydrogène, du dioxyde de carbone, du monoxyde de carbone et du dioxyde de silicium.
Il peut être obtenu par une réaction de Grignard entre du tétrachlorure de silicium SiCl4 et du chlorure de phénylmagnésium C6H5MgCl ou par réaction du benzène C6H6 avec le trichlorosilane SiCl3H :
Le trichlorophénylsilane est notamment utilisé dans la production de silicones[4].
Notes et références
- Entrée « Trichlorophenylsilane » dans la base de données de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sécurité et de la santé au travail) (allemand, anglais), accès le 3 novembre 2020 (JavaScript nécessaire)
- Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
- « Fiche du composé Phenyltrichlorosilane, 97% », sur Alfa Aesar (consulté le ).
- (de) Martin Bertau, Armin Müller, Peter Fröhlich, Michael Katzberg, Karl Heinz Büchel, Hans-Heinrich Moretto, Dietmar Werner, Industrielle Anorganische Chemie, John Wiley & Sons, 2013, p. 1. (ISBN 978-3-527-64958-7)