Présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne en 2024
Présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne en 2024 | ||||||||
Pays qui préside | ![]() |
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Période | du au | |||||||
Responsable | János Bóka | |||||||
Site internet | hungary24.eu | |||||||
Triplet de présidences | ||||||||
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Chronologie des présidences | ||||||||
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La présidence hongroise du Conseil de l'Union européenne en 2024 est la deuxième présidence tournante du Conseil de l'Union européenne assurée par la Hongrie.
La Hongrie succède à la Belgique au siège de la présidence le . La présidence suivante est assurée par la Pologne à partir du [1].
Objectifs
La présidence hongroise mettra l'accent sur les priorités suivantes [2]:
- Accroître la compétitivité de l'UE
- Renforcer la politique de défense de l'UE
- Faire en sorte que la politique d'élargissement soit cohérente et repose sur le mérite
- Endiguer l'immigration irrégulière
- Façonner l'avenir de la politique de cohésion
- Promouvoir une politique agricole de l'UE axée sur les agriculteurs
- Relever les défis démographiques
Identité visuelle
Logo
Le Rubik's Cube, célèbre invention hongroise, est utilisé dans le logo de la présidence[3]. C'est un symbole de la mondialisation[4].
Devise
La devise « Make Europe Great Again » (en français « Rendre à l’Europe sa grandeur ») est critiquée pour sa ressemblance avec le slogan de campagne de l'ancien président américain Donald Trump[5] : « Make America Great Again » (en français « Rendre à l'Amérique sa grandeur »).
Événements
Le Courrier international révèle que la cérémonie sera notamment présidée par le cardinal hongrois Péter Erdő à la cathédrale Saints-Michel-et-Guduleest, et que ce dernier n'hésite pas à qualifier l'immigration d'« invasion »[4].
Le 2 juillet, Viktor Orbán, alors à la présidence du Conseil de l'Union européenne, est en visite à Kiev et demande à Volodymyr Zelensky d'envisager un cessez-le-feu[6].
Le 5 juillet, Viktor Orbán est en visite en Russie. Il propose de « se mettre entre l’Ukraine et la Russie »[7][source détournée]. Cette visite irrite beaucoup les politiciens européens : pour Josep Borrell, Viktor Orbán « ne représente donc pas l'UE, en aucune manière »[8] ; pour Charles Michel, « la Russie est l'agresseur l'Ukraine est la victime, la présidence tournante de l'UE n'a pas de mandat pour engager le dialogue avec la Russie au nom de l'UE » ; pour Jens Stoltenberg « Viktor Orbán ne représente pas l'Otan à ces rencontres, il représente son propre pays »[9], pour le ministère des Affaires étrangères ukrainien « la décision d'effectuer ce voyage a été prise par la partie hongroise sans aucun accord ou coordination avec l'Ukraine »[10].
Comparaison et analyse
Il y a une disparition des deux priorités de la précédente présidence belge que sont l'écologie et la protection de l'État de droit[4], mais « les 27 surveilleront de près les actions de la Hongrie »[4].
Références
- ↑ (en) Conseil de l'Union européenne, « Council decision (EU) 2016/1316 of 26 July 2016 » [« Décision du conseil (UE) 2016/1316 du »]
[PDF], (consulté le )
- ↑ Conseil de l’Union européenne, « "Presidence tournante de l’Union européenne " » (consulté le )
- ↑ AP et EBU, « La Hongrie se prépare à prendre la présidence tournante de l'UE »
, sur Euronews, (consulté le )
- « "Make Europe Great Again" : la Hongrie donne le ton de sa présidence de l'Union européenne », sur France Culture, (consulté le )
- ↑ Léo Tichelli, « « Make Europe Great Again »: pour la Hongrie, le début d’une présidence de l’UE à la sauce Trump ? »
, sur Le Temps, (consulté le )
- ↑ « La Russie revendique la conquête d'un premier quartier de Tchassiv Iar, ville stratégique de l'est de l'Ukraine »
, sur RTS, (consulté le )
- ↑ Renata Varga, « L’équilibrisme de Viktor Orban entre l’UE et la Russie »
, sur The Conversation, (consulté le )
- ↑ AFP, « Poutine redit ses exigences sur l'Ukraine en recevant Orban, désavoué par l'UE »
, sur Courrier international, (consulté le )
- ↑ Shona Murray, « La visite de Viktor Orban à Moscou irrite Bruxelles »
, sur Euronews, (consulté le )
- ↑ AFP, « Poutine campe sur ses positions lors d'une visite d'Orban qui indigne l'UE »
, sur Le Progrès, (consulté le )