Nu1 Lyrae

ν1 Lyrae
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 18h 49m 45,91823s[1]
Déclinaison +32° 48′ 46,1464″[1]
Constellation Lyre
Magnitude apparente 5,91[2]

Localisation dans la constellation : Lyre

(Voir situation dans la constellation : Lyre)
Crédit image:
IAU and Sky & Telescope magazine (Roger Sinnott & Rick Fienberg)
licence CC BY 3.0 🛈
Caractéristiques
Type spectral B3 IV[3]
Indice U-B −0,71[2]
Indice B-V −0,16[2]
Variabilité ssupectée[4]
Astrométrie
Vitesse radiale −26,3 ± 1,2 km/s[5]
Mouvement propre μα = +1,540 mas/a[1]
μδ = −3,721 mas/a[1]
Parallaxe 2,687 9 ± 0,050 7 mas[1]
Distance 372 ± 7 pc (∼1 210 al)[6]
Magnitude absolue −1,73[7]
Caractéristiques physiques
Masse 6,9 ± 0,1 M[3]
Rayon 5,9 R[8]
Gravité de surface (log g) 3,86[9]
Luminosité 1 460 L[10]
Température 14 534 K[10]
Métallicité [Fe/H] = −0,08[11]
Rotation 145 km/s[12]
Âge 39,8 ± 3,7 Ma[3]

Désignations

ν1 Lyr, 8 Lyr, HD 174585, HIP 92398, HR 7100, BD+32°3227, NSV 11400, SAO 67441, WDS J18498 +3249A[6]

Nu1 Lyrae (en abrégé ν1 Lyr) est une étoile de la constellation de la Lyre. Elle est faiblement visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,91[2]. L'étoile présente une parallaxe annuelle de 2,69 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante d'environ ∼ 1 210 a.l. (∼ 371 pc) de la Terre[1]. À cette distance, la magnitude visuelle de l'étoile est diminuée de 0,35 en raison de l'extinction créée par la poussière interstellaire[7]. Elle se rapproche du Système solaire à une vitesse radiale de −26 km/s[5].

Nu1 Lyrae est une étoile sous-géante bleu-blanc de type spectral B3 IV[3]. C'est une variable suspectée dont la magnitude apparente semble varier entre 5,89 et 5,96[4]. L'étoile est estimée être 6,9 fois plus massive que le Soleil et être âgée d'environ 40 millions d'années[3]. Elle tourne sur elle-même à une vitesse de rotation projetée de 145 km/s[12]. Le rayon de l'étoile est 5,9 fois plus grand que le rayon solaire[8], elle est autour de 1 460 fois plus lumineuse que le Soleil et sa température de surface est de 14 534 K[10].

Nu1 Lyrae possède cinq compagnons faibles recensés dans le catalogue d'étoiles doubles de Washington[13], qui apparaissent être tous purement optiques[14]. Le plus proche d'entre-eux, désigné comme composante B, est une étoile de magnitude 13,0 qui était située à une séparation angulaire de 33,7 secondes d'arc et à un angle de position de 76° de Nu1 Lyrae en 2015[13].

Notes et références

  1. a b c d e et f  (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) B. Nicolet, « Photoelectric photometric Catalogue of homogeneous measurements in the UBV System », Astronomy & Astrophysics Supplement Series, vol. 34,‎ , p. 1–49 (Bibcode 1978A&AS...34....1N)
  3. a b c d et e (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1,‎ , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883)
  4. a et b (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1,‎ , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
  5. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11,‎ , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
  6. a et b (en) * nu.01 Lyr -- Variable Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  7. a et b (en) G. A. Gontcharov, « Spatial distribution and kinematics of OB stars », Astronomy Letters, vol. 38, no 11,‎ , p. 694–706 (DOI 10.1134/S1063773712110035, Bibcode 2012AstL...38..694G, arXiv 1606.09028)
  8. a et b (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et R. A. Watson, « Fundamental parameters and infrared excesses of Tycho–Gaia stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 471, no 1,‎ , p. 770–791 (DOI 10.1093/mnras/stx1433, Bibcode 2017MNRAS.471..770M, arXiv 1706.02208)
  9. (en) M. Gerbaldi, R. Faraggiana et N. Balin, « Binary systems with post-T Tauri secondaries », Astronomy & Astrophysics, vol. 379,‎ , p. 162–184 (DOI 10.1051/0004-6361:20011298 Accès libre, Bibcode 2001A&A...379..162G)
  10. a b et c (en) I. McDonald, A. A. Zijlstra et M. L. Boyer, « Fundamental Parameters and Infrared Excesses of Hipparcos Stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 427, no 1,‎ , p. 343–57 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2012.21873.x, Bibcode 2012MNRAS.427..343M, arXiv 1208.2037)
  11. (en) Nicolás Cardiel et al., « RGB photometric calibration of 15 million Gaia stars », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 507, no 1,‎ , p. 318 (DOI 10.1093/mnras/stab2124, Bibcode 2021MNRAS.507..318C, arXiv 2107.08734)
  12. a et b (en) Helmut A. Abt, Hugo Levato et Monica Grosso, « Rotational Velocities of B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 573, no 1,‎ , p. 359-365 (DOI 10.1086/340590, Bibcode 2002ApJ...573..359A)
  13. a et b (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6,‎ , p. 3466 (DOI 10.1086/323920, Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
  14. (en) P. P. Eggleton et A. A. Tokovinin, « A catalogue of multiplicity among bright stellar systems », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 389, no 2,‎ , p. 869–879 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2008.13596.x, Bibcode 2008MNRAS.389..869E, arXiv 0806.2878)

Liens externes