Nu1 Lupi

ν1 Lupi
Données d'observation
(époque J2000.0)
Ascension droite 15h 22m 08,27068s[1]
Déclinaison −47° 55′ 40,0532″[1]
Constellation Loup
Magnitude apparente 5,00[2]

Localisation dans la constellation : Loup

(Voir situation dans la constellation : Loup)
Crédit image:
IAU and Sky & Telescope magazine (Roger Sinnott & Rick Fienberg)
licence CC BY 3.0 🛈
Caractéristiques
Type spectral F6 III-IV[3]
Indice U-B +0,04[2]
Indice B-V +0,50[2]
Astrométrie
Vitesse radiale −11,59 ± 0,12 km/s[1]
Mouvement propre μα = −141,535 mas/a[1]
μδ = −133,142 mas/a[1]
Parallaxe 28,551 2 ± 0,081 8 mas[1]
Distance 35,025 ± 0,100 pc (∼114 al)[4]
Magnitude absolue +2,32[5]
Caractéristiques physiques
Masse 1,67 M[6]
Rayon 2,70 R[7]
Gravité de surface (log g) 3,84 ± 0,04[8]
Luminosité 10,49 L[7]
Température 6 325 ± 26 K[8]
Métallicité [Fe/H] = +0,04 ± 0,03[8]
Rotation 2,8 ± 0,2 km/s[5]
Âge 2,0 Ga[6]

Désignations

ν1 Lup, HD 136351, HIP 75206, HR 5698, CD-47 9922, CPD-47 7077, FK5 3211, GJ 3901, LTT 6126, SAO 225703[4]

Nu1 Lupi (en abrégé ν1 Lup) est une étoile de la constellation australe du Loup. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente de 5,00[2].

L'étoile présente une parallaxe annuelle de 28,55 mas mesurée par le satellite Gaia, ce qui indique qu'elle est distante d'environ ∼ 114 a.l. (∼ 35 pc) de la Terre[1]. Elle s'en rapproche à une vitesse radiale héliocentrique de −11,6 km/s[1]. C'est une étoile à mouvement propre élevé[9], traversant la sphère céleste selon un rythme de 194,3 mas/an[1].

Nu1 Lupi est une étoile évoluée jaune-blanc de type spectral F6 III-IV[3], avec la notation « III-IV » qui indique que son spectre possède des caractéristiques intermédiaires entre une sous-géante et une étoile géante. C'est très probablement la source de l'émission en rayons X détectée à ces coordonnées[9], avec une luminosité de 1,09 × 1029 erg s-1[10]. L'étoile est estimée être âgée de deux milliards d'années et être 1,67 fois plus massive que le Soleil[6]. Elle tourne lentement sur elle-même, à une vitesse de rotation projetée de 2,8 km/s[5]. Le rayon de l'étoile est 2,7 fois plus grand que le rayon solaire[7], elle est 10,5 fois plus lumineuse que le Soleil[7] et sa température de surface est de 6 325 K[8].

Notes et références

  1. a b c d e f g h et i  (en) A. Vallenari et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 3 : Summary of the content and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 674,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/202243940, Bibcode 2023A&A...674A...1G, arXiv 2208.00211). Notice Gaia DR3 pour cette source sur VizieR.
  2. a b c et d (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050,‎ (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
  3. a et b (en) R. O. Gray et al., « Contributions to the Nearby Stars (NStars) Project: spectroscopy of stars earlier than M0 within 40 pc-The Southern Sample », The Astronomical Journal, vol. 132, no 1,‎ , p. 161–170 (DOI 10.1086/504637, Bibcode 2006AJ....132..161G, arXiv astro-ph/0603770)
  4. a et b (en) * nu.01 Lup -- High Proper Motion Star sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
  5. a b et c (en) Matthias Ammler-von Eiff et Ansgar Reiners, « New measurements of rotation and differential rotation in A-F stars: are there two populations of differentially rotating stars? », Astronomy & Astrophysics, vol. 542,‎ , article no A116 (DOI 10.1051/0004-6361/201118724, Bibcode 2012A&A...542A.116A, arXiv 1204.2459)
  6. a b et c (en) T. Bensby, S. Feltzing et M. S. Oey, « Exploring the Milky Way stellar disk. A detailed elemental abundance study of 714 F and G dwarf stars in the solar neighbourhood », Astronomy & Astrophysics, vol. 562,‎ , p. 28, article no A71 (DOI 10.1051/0004-6361/201322631, Bibcode 2014A&A...562A..71B, arXiv 1309.2631)
  7. a b c et d  (en) A. G. A. Brown et al. (Gaia collaboration), « Gaia Data Release 2 : Summary of the contents and survey properties », Astronomy & Astrophysics, vol. 616,‎ , article no A1 (DOI 10.1051/0004-6361/201833051, Bibcode 2018A&A...616A...1G, arXiv 1804.09365). Notice Gaia DR2 pour cette source sur VizieR.
  8. a b c et d (en) C. Soubiran, N. Brouillet et L. Casamiquela, « Assessment of [Fe/H] determinations for FGK stars in spectroscopic surveys », Astronomy & Astrophysics, vol. 663,‎ , article no A4 (DOI 10.1051/0004-6361/202142409, Bibcode 2022A&A...663A...4S, arXiv 2112.07545)
  9. a et b (en) Christian Bernt Haakonsen et Robert E. Rutledge, « XID II: Statistical Cross-Association of ROSAT Bright Source Catalog X-ray Sources with 2MASS Point Source Catalog Near-Infrared Sources », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 184, no 1,‎ , p. 138–151 (DOI 10.1088/0067-0049/184/1/138, Bibcode 2009ApJS..184..138H, arXiv 0910.3229)
  10. (en) N. Pizzolato, A. Maggio et S. Sciortino, « Evolution of X-ray activity of 1-3 Msun late-type stars in early post-main-sequence phases », Astronomy & Astrophysics, vol. 361,‎ , p. 614–628 (Bibcode 2000A&A...361..614P)

Liens externes