Maria Szypowska
Maria Szypowska, (née Marie Guyot, le 22 novembre 1904 à Ornans, décédée le 25 septembre 1999 à Varsovie) - Professeur de français, auteur de manuels de français.
Sa mère, Marguerite Guyot, enseignante au lycée de Bourges , a reçu les Palmes de l'Académie française pour ses activités d'enseignement. Pendant la Première Guerre mondiale, elle était infirmière dans un hôpital de campagne. Elle a participé aux travaux de la Société des Amis de la Pologne à Bourges, dirigée par l'activiste pour l'indépendance de la Pologne, la poète française Rosa Bailly . Son père était un entrepreneur local.
Maria Szypowska a passé son enfance et sa jeunesse à Bourges. Diplômée d'un lycée de filles de Bourges, elle a étudié au département d'histoire de la littérature de la Sorbonne. Elle a soutenu sa thèse en 1926. À Bourges, elle a rencontré son mari, le Lieutenant. Jan Szypowski (en tant que délégué de l'armée polonaise, il a négocié la livraison d'armes), le héros du soulèvement de Varsovie (appelé "LESNIK"), chef d'armes du quartier général de l'Armée de l'Intérieur ("Foresterie").
En 1929, elle s'installe définitivement avec son mari en Pologne. À partir de 1945, elle s'engage dans un travail pédagogique, enseignant le français et l'anglais dans les lycées de Varsovie; notamment de 1958 à 1973 au lycée Stefan Batory à Varsovie . Ses étudiants comprennent Nina Andrycz , Daniel Olbrychski . À la retraite, elle a enseigné à l' Université du troisième âge . Elle a eu quatre enfants.
Maria Szypowska est l'auteur du manuel de base pour l'auto-apprentissage du français "langue française pour les débutants" et de nombreuses études sur la lecture scolaire dans cette langue. Comme sa mère, en plus des décorations polonaises, elle a reçu l' Ordre des Palmes Académiques (une décoration civile française créée le 4 octobre 1955 par le Premier ministre Edgar Faure, sur le modèle du titre honorifique décerné depuis 1808 à des ouvriers scolaires d'exception).
Elle a été enterrée au cimetière civil de Powązki à Varsovie.
Liens externes
Article publié sur Wikimonde Plus
Portail de l’éducation