L'Aiguillon
L'Aiguillon | |||||
Crédit image:
licence CC BY-SA 4.0 🛈 | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Occitanie | ||||
Département | Ariège | ||||
Arrondissement | Pamiers | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays d'Olmes | ||||
Maire Mandat |
Geneviève Richou 2021-2026 |
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Code postal | 09300 | ||||
Code commune | 09003 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Aiguillonnais ou Aiguillonnois | ||||
Population municipale |
379 hab. (2021 ) | ||||
Densité | 59 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 42° 55′ 05″ nord, 1° 54′ 06″ est | ||||
Altitude | Min. 457 m Max. 920 m |
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Superficie | 6,37 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Lavelanet (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pays d'Olmes | ||||
Législatives | Première circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Ariège
Géolocalisation sur la carte : Occitanie (région administrative)
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L’Aiguillon (L'Agulhon en occitan languedocien) est une commune française, située dans le département de l’Ariège en région Occitanie.
Localisée dans le nord-est du département, la commune fait partie, sur le plan historique et culturel, du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (« Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste ») et six zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
L'Aiguillon est une commune rurale qui compte 379 habitants en 2021. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet. Ses habitants sont appelés les Aiguillonnois ou Aiguillonnoises.
Géographie
Localisation
La commune de l'Aiguillon se trouve dans le département de l'Ariège, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 25 km à vol d'oiseau de Foix[1], préfecture du département, à 32 km de Pamiers[2], sous-préfecture, et à 5 km de Lavelanet[3], bureau centralisateur du canton du Pays d'Olmes dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Lavelanet[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Lesparrou (1,5 km), Saint-Jean-d'Aigues-Vives (2,7 km), Bélesta (3,1 km), Bénaix (3,5 km), Fougax-et-Barrineuf (4,2 km), La Bastide-sur-l'Hers (4,3 km), Lavelanet (4,6 km), Le Peyrat (4,7 km).
Sur le plan historique et culturel, L'Aiguillon fait partie du pays d'Olmes, haut lieu de la tragédie cathare alliant des paysages d'une extrême diversité[5]. Les communes limitrophes sont Bélesta, Bénaix, Fougax-et-Barrineuf, Lesparrou, Saint-Jean-d'Aigues-Vives et Dreuilhe.
Géologie et relief
La commune est située pour partie dans les Pyrénées, une chaîne montagneuse jeune, érigée durant l'ère tertiaire (il y a 40 millions d'années environ), en même temps que les Alpes, et pour partie dans le Bassin aquitain, le deuxième plus grand bassin sédimentaire de la France après le Bassin parisien. La commune est marquée par le front du chevauchement frontal nord-pyrénéen qui la traverse d'est en ouest, séparant la Zone nord-pyrénéenne (ZNP) au sud de la Zone sous-pyrénéenne (ZSP) au nord, qui constitue la frange sud du Bassin aquitain. Les terrains affleurants sur le territoire communal sont constitués de roches sédimentaires datant pour certaines du Cénozoïque, l'ère géologique la plus récente sur l'échelle des temps géologiques, débutant il y a 66 millions d'années, et pour d'autres du Mésozoïque, anciennement appelé Ère secondaire, qui s'étend de −252,2 à −66,0 Ma. La structure détaillée des couches affleurantes est décrite dans la feuille « n°1076 - Lavelanet » de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème du département de l'Ariège[6],[7] et sa notice associée[8].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l’Insee, qui sert de références dans toutes les statistiques, est de 6,37 km2[9],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 6,47 km2[7]. Son relief est particulièrement découpé puisque la dénivelée maximale atteint 463 mètres. L'altitude du territoire varie entre 457 m et 920 m[12].
La commune se trouve au fond d’une cluse, creusée par l’Hers dans le Plantaurel, massif du Piémont pyrénéen[A 1]. Le village est enserré entre le pic de Mède au sud, qui culmine à 912 m d’altitude, et la crête de l’Arse au nord, dont le point le plus haut se trouve à 718 m, cette dernière étant coupée de la crête de Bouchard par le col des Balussous, là où l’Hers bifurque vers le nord (se reporter à la carte)[B 2].
Hydrographie
L’Hers traverse la commune au nord, au pied de la Crête de l’Arse. Plusieurs affluents le rejoignent sur le territoire de la commune : les ruisseaux de Benaix, de Mède, du Bac[B 1].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans la région climatique Pyrénées centrales, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 1 000 à 1 200 mm[14].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 12,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 933 mm, avec 10,1 jours de précipitations en janvier et 6 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Léran à 8 km à vol d'oiseau[15], est de 12,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,2 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].
Milieux naturels et biodiversité
Réseau Natura 2000
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats : « Garonne, Ariège, Hers, Salat, Pique et Neste »[20], d'une superficie de 9 581 ha, un réseau hydrographique pour les poissons migrateurs, avec des zones de frayères actives et potentielles importantes pour le Saumon en particulier qui fait l'objet d'alevinages réguliers et dont des adultes atteignent déjà Foix sur l'Ariège[21].
Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[22] :
- le « cours de l'Hers » (891 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[23] ;
- « le Plantaurel oriental » (3 272 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[24],
- les « montagnes de Belesta, de la Frau, de l'Ordat et de Prades » (14 014 ha), couvrant 32 communes dont 28 dans l'Ariège et 4 dans l'Aude[25] ;
et trois ZNIEFF de type 2[Note 5],[22] :
- « le Plantaurel » (42 116 ha), couvrant 72 communes dont 68 dans l'Ariège, 2 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[26] ;
- « l'Hers et ripisylves » (1 417 ha), couvrant 41 communes dont 32 dans l'Ariège, 7 dans l'Aude et 2 dans la Haute-Garonne[27] ;
- les « montagnes d'Olmes » (31 924 ha), couvrant 33 communes dont 31 dans l'Ariège et 2 dans l'Aude[28].
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Carte de la ZNIEFF de type 1 sur la commune.
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Carte des ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
Typologie
Au , L'Aiguillon est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[29]. Elle est située hors unité urbaine[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lavelanet, dont elle est une commune de la couronne[Note 6],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 28 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[30],[31].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (65,2 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,2 %), prairies (19,9 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), zones urbanisées (6,5 %)[32]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Habitat et logement
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 283, alors qu'il était de 254 en 2013 et de 249 en 2008[I 2].
Parmi ces logements, 74,7 % étaient des résidences principales, 9,1 % des résidences secondaires et 16,2 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 94,5 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 5,5 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à l'L'Aiguillon en 2018 en comparaison avec celle de l'Ariège et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (9,1 %) inférieure à celle du département (24,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 82,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (77,5 % en 2013), contre 66,3 % pour l'Ariège et 57,5 % pour la France entière[I 3].
Typologie | L'Aiguillon[I 2] | Ariège[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 74,7 | 65,7 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 9,1 | 24,6 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 16,2 | 9,7 | 8,2 |
Risques majeurs
Le territoire de la commune de l'Aiguillon est vulnérable à différents aléas naturels : inondations, climatiques (grand froid ou canicule), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[33],[34].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement, crue torrentielle d'un cours d'eau, ou ruissellement d'un versant[35].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont soit des chutes de blocs, soit des glissements de terrains, soit des effondrements liés à des cavités souterraines, soit des mouvements liés au retrait-gonflement des argiles. Près de 50 % de la superficie de l’Ariège est concernée par l'aléa retrait-gonflement des argiles, dont la commune de l'Aiguillon[36]. L'inventaire national des cavités souterraines permet par ailleurs de localiser celles situées sur la commune[37].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses par une infrastructure routière ou ferroviaire ou par une canalisation de transport de gaz concerne la commune. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[38].
Toponymie
L'Aiguillon était anciennement orthographié L'Éguillon[A 2]. En occitan, agulhon (« Aiguillon ») désigne une « hauteur pointue »[A 3]. En celte, la signification est « vallée ayant une confluence » (rivières ou mer) ; ce sens se retrouve pour les autres communes de France se nommant Aiguillon. Par ailleurs, il est intéressant de noter qu'à la confluence de l'Hers et du ruisseau venant de Mède, la terre forme un aiguillon (étude Christian Pousse).
Histoire
La seigneurie de L’Aiguillon relève de Mirepoix jusqu’au partage du fief en 1329, date à laquelle elle passe sous l’autorité de Léran. À partir du XVIe siècle, L’Aiguillon fait partie de la baronnie de Bélesta, avec les seigneuries de Bélesta et de Fougax. Le village fait partie de la commune de Bélesta jusqu’à sa distraction en 1926.
Les principales industries au XIXe siècle et au XXe siècle sont, comme c’est le cas dans tout le pays d’Olmes, celle du peigne en corne (anciennement en buis) et de la filature.
Politique et administration
Découpage territorial
La commune de l'Aiguillon est membre de la communauté de communes du Pays d'Olmes[I 1], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Lavelanet. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[39].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Pamiers, au département de l'Ariège, en tant que circonscription administrative de l'État, et à la région Occitanie[I 1].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton du Pays d'Olmes pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 1], et de la première circonscription de l'Ariège pour les élections législatives, depuis le redécoupage électoral de 1986[40].
Liste des maires
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1931. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2021, la commune comptait 379 habitants[Note 7], en évolution de −9,76 % par rapport à 2015 (Ariège : +1,38 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
Revenus
En 2018, la commune compte 192 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 389 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 830 €[I 6] (19 820 € dans le département[I 7]).
Emploi
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
---|---|---|---|
Commune[I 8] | 11,5 % | 15 % | 10,1 % |
Département[I 9] | 8,9 % | 11,1 % | 11,2 % |
France entière[I 10] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 216 personnes, parmi lesquelles on compte 63,8 % d'actifs (53,8 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 36,2 % d'inactifs[Note 9],[I 8]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Lavelanet, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 2],[I 11]. Elle compte 25 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 37 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 118, soit un indicateur de concentration d'emploi de 21,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 37 %[I 12].
Sur ces 118 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 18 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 13]. Pour se rendre au travail, 90,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 5,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 14].
Activités hors agriculture
33 établissements[Note 10] sont implantés à L'Aiguillon au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 15].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 33 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres |
9 | 27,3 % | (12,9 %) |
Construction | 8 | 24,2 % | (14,2 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration |
8 | 24,2 % | (27,5 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien |
2 | 6,1 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 6 | 18,2 % | (8,8 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,3 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 33 entreprises implantées à l'L'Aiguillon), contre 12,9 % au niveau départemental[I 16].
Agriculture
La commune fait partie de la petite région agricole dénommée « Région sous-pyrénéenne »[47]. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la production de bovins, lait, élevage et viande combinés[48].
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Exploitations | 4 | 3 | s[Note 13] |
Superficie agricole utilisée (ha) | s | s | s |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 4 en 1988 à 3 en 2000 puis à un nombre inférieur au secret statistique en 2010[49]. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 48 % de ses exploitations[50]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Une scierie de marbre du XIXe siècle (ordonnance de Charles X du ) a été mise à jour en 2005.
- Un moulin à farine antérieur à 1747, transformé en usine de peigne en corne, est maintenant en ruines.
- Église de la Nativité-de-la-Vierge-Marie de L'Aiguillon[51]. L’église mêle des éléments architecturaux classiques et modernes (particulièrement l’entrée). Elle est consacrée à la Vierge Marie. Il existait en outre une chapelle vouée à saint Michel, près de l’église actuelle (fin du XVe siècle).
- À côté du cimetière se trouve un jardin à la française, avec en son centre un belvédère. Il a été aménagé par l'industriel du textile Aubin Cabrol, dans les années 1920[52].
- Il y a de surcroît plusieurs croix de chemins.
Personnalités liées à la commune
- L’abbé Édouard Lafuste († à L’Aiguillon), curé du village, est l’auteur de nombreuses études historiques.
Pour approfondir
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- L’Aiguillon sur le site de l’Institut géographique national
Notes et références
Notes et cartes
Notes
- Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
- La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[10],[11]
- Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[19].
- Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
- Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
- Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
- Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
- L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
- Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
- L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
- La valeur est inférieure au secret statistique.
Cartes
- IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
Ouvrages
- Louis Claeys, André Lagarde, Claudine Pailhès, Daniel Pédoussat, Michel Sébastien et Robert Simonnet, Encyclopédie Bonneton de l'Ariège, Paris, Éditions Bonneton, , 319 p. (ISBN 2-86253-200-2), p. 194.
- Briand de Verzé, Dictionnaire géographique de la France, Belin, , 660 p. (lire en ligne), p. 500.
- Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : Formations non romanes ; formations dialectales, vol. 2, Genève, Librairie Droz, , 1381 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 1187.
Références
Site de l'Insee
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à l'L'Aiguillon - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres-clés - Logement en 2018 à l'L'Aiguillon - Section LOG T7 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Ariège - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à l'Aiguillon » (consulté le ).
- « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à l'Aiguillon » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 en Ariège » (consulté le ).
- « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
- « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à l'Aiguillon » (consulté le ).
- « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
- « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à l'L'Aiguillon » (consulté le ).
- « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre en Ariège » (consulté le ).
Autres sources
- Stephan Georg, « Distance entre L'Aiguillon et Foix », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre L'Aiguillon et Pamiers », sur fr.distance.to (consulté le ).
- Stephan Georg, « Distance entre L'Aiguillon et Lavelanet », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Communes les plus proches de l'L'Aiguillon », sur villorama.com (consulté le ).
- Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 348-349.
- « Carte géologique de l'Aiguillon » sur Géoportail (consulté le 22 avril 2022).
- « Caractéristiques géologiques et hydrogéologiques de la commune de l'Aiguillon », sur le Système d’information pour la gestion des eaux souterraines (SIGES) en Occitanie (consulté le ).
- « Notice associée à la feuille n°1076 - Lavelanet de la carte géologique harmonisée au 1/50 000ème de la France métropolitaine », sur Infoterre, le site du BRGM (consulté le ).
- Insee, « Comparateur de territoire - Commune de l'Aiguillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Indicateurs en données ouvertes (superficie) », sur l'Observatoire des territoires (consulté le ).
- Agence nationale de la cohésion des territoires, « Répertoire géographique des communes d'Île-de-France - définition de certains champs (dont la superficie) », sur data.iledefrance.fr (consulté le ).
- Source : Répertoire géographique des communes (RGC) 2015. En 2016, le RGC a été remplacé par la base Admin Express qui ne comporte plus que l'altitude moyenne de la commune, les altitudes minimale et maximale pouvant être trouvées par un système d'information géographique.
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre L'Aiguillon et Léran », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France « Leran » (commune de Léran) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Station Météo-France « Leran » (commune de Léran) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
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