Jean III de Lorraine

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Jean III de Lorraine
Image illustrative de l’article Jean III de Lorraine
Biographie
Naissance
Bar-le-Duc
Père René II de Lorraine
Mère Philippe de Gueldre
Décès (à 52 ans)
Nogent-sur-Vernisson
Cardinal de l'Église catholique
Créé
cardinal

Par le pape Léon X
Titre cardinalice Cardinal-diacre de « S. Onofrio »
Évêque de l'Église catholique
de nombreux diocèses

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Jean III de Lorraine (né à Bar-le-Duc le et mort semble-t-il à Nogent-sur-Vernisson[1], le ) est un membre de la Maison de Lorraine, cardinal français et l'un des favoris les plus intimes du roi de France François Ier[2].

De 1536 à 1540, il devint, avec le connétable Anne de Montmorency (1493-1567) l'un des hommes les plus puissants du royaume, connu sous le nom de « cardinal de Lorraine ». En , il est candidat à l'élection du trône de Saint-Pierre, mais échoue de quatre voix face au futur Jules III[3].

Biographie

Fils du duc René II, de Lorraine et de Bar et de Philippe de Gueldre, il est le frère cadet du duc Antoine de Lorraine et du duc de Guise Claude de Lorraine. Destiné à une carrière ecclésiastique, il fut nommé dès l'âge de 3 ans, coadjuteur de son oncle Henri de Lorraine (mort en 1505). Il grandit à la cour de France où il fut envoyé avec son frère Claude de Lorraine, futur duc de Guise.

À partir des années 1520 et jusqu'à la fin du règne, il fut le compagnon des plaisirs du roi de France François Ier, le suivant partout dans ses activités et ses loisirs les plus intimes. Il participe aux nombreux bals costumés de la cour comme on peut le voir dans les dessins de Primatice[4] :

Prince typique de la Renaissance et mélomane, il est dédicataire de nombreuses œuvres musicales.

Carrière ecclésiastique

Il est fait cardinal en 1518, il a vingt ans, et fut nommé par la suite à de nombreux évêchés et archevêchés :

Il ne conserva pas la totalité de ses diocèses et en abandonna quelques-uns, l'archevêché de Reims à son neveu Charles de Lorraine (1524-1574), celui de Lyon à Hippolyte d'Este. Il fut également pourvu de plusieurs abbayes : Gorze, Varangéville, Aurillac, Saint-Ouen de Rouen, Blanche-Couronne, Lay-Saint-Christophe, Fécamp, Cluny, Saint-Jean-de-Laon, Saint-Germer, Saint-Médard-de-Soissons, Marmoutier, Saint-Mansuy-les-Toul[7]. En 1520, il assiste à l'entrevue du camp du Drap d'Or. En 1549, il finance une expédition de l'explorateur André Thevet.

Son neveu Louis de Lorraine (1527-1578) lui succédera en tant qu'archevêque de Sens et évêque d'Albi.

Ascendance

Notes et références

  1. Christian Pfister.
  2. Cédric Michon, « Les richesses de la faveur à la Renaissance : Jean de Lorraine (1498-1550) et François Ier », Revue d'histoire moderne et contemporaine 3/2003, no 50-3, p. 34-61.
  3. Henri Pigaillem, Les Guises, Pygmalion 2012, p. 58.
  4. Dossier de presse de l'exposition L'Italie à la cour de France - Primatice, maître de Fontainebleau, 1504–1570, Paris, musée du Louvre, ).
  5. a b et c « Exposition livres anciens », sur bdnancy.fr via Wikiwix (consulté le ).
  6. A. D. de la Fontenelle de Vaudoré, Histoire du monastère et des évêques de Luçon, Paris, 1847, p. 198.
  7. Paulette Choné, « Jean de Lorraine (1498-1550), cardinal et mécène », dans Frédérique Lemerle, Yves Pauwels et Gennaro Toscano (dir.), Les Cardinaux de la Renaissance et la modernité artistique, Villeneuve d'Ascq, IRHiS-Institut de Recherches Historiques du Septentrion (« Histoire et littérature de l'Europe du Nord-Ouest », no 40), 2009 [En ligne], mis en ligne le , consulté le . URL : http://hleno.revues.org/219.

Annexes

Bibliographie

Articles connexes

Liens externes