Hamid El Mahdaoui
Hamid ElMahdaouy | |
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 4.0 🛈 Affiche dénonçant son emprisonnement | |
Naissance | Khnichet, Maroc |
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Nationalité | marocaine |
Diplômé de | Université Ibn-Tofail |
Profession | Journaliste |
Autres activités | militantisme et droits de l'homme |
Médias actuels | |
Pays | ![]() |
Média | Badil.info |
Hamid ElMAHDAOUY (en arabe : حميد المهدوي) est un journaliste et activiste marocain né le à Khnichet. Il a fondé en 2014 le site d'information en ligne Badil.info, dont il fut le rédacteur en chef jusqu'à sa condamnation en 2017 dans l'affaire des mouvements populaires du Rif[1]. Le , Hamid Elmahdaouy a été arrêté à Al Hoceima, et condamné à trois ans de prison ferme ainsi qu'à une amende de 20’000 Dirhams pour son activisme dans l'affaire des manifestations du Hirak[2].
Biographie
Hamid Elmahdaouyest né le , dans la ville de Khnichet, au nord-est de Rabat. Après avoir travaillé dans plusieurs journaux locaux, il a décidé de fonder son propre site web, Badil.info, en 2014.
Procès et peines d'emprisonnement
![Cliquez sur l'image pour voir les détails concernant l'auteur, la licence et la page d'origine de l'image](http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/2/21/%D9%88%D9%82%D9%81%D8%A9_%D9%84%D9%84%D8%AD%D8%B1%D8%A7%D9%83_%D8%A3%D9%85%D8%A7%D9%85_%D8%A8%D8%B1%D8%AC_%D8%A5%D9%8A%D9%81%D9%84.jpg/220px-%D9%88%D9%82%D9%81%D8%A9_%D9%84%D9%84%D8%AD%D8%B1%D8%A7%D9%83_%D8%A3%D9%85%D8%A7%D9%85_%D8%A8%D8%B1%D8%AC_%D8%A5%D9%8A%D9%81%D9%84.jpg)
En 2014, Hamid Elmahdaouyest condamné à une peine de quatre mois de prison pour « diffamation », après avoir « mis en lumière la torture et la mort de l'activiste Karim Lachqar dans un commissariat en 2014 », relate Libération[3]. L'enquête menée par la brigade nationale de la police judiciaire n'établit aucun lien entre les blessures, jugées superficielles, infligées à Karim Lachqar lors de sa détention, et le décès de ce dernier.
Par ailleurs, Hamid Elmahdaouy est arrêté et condamné à des amendes à plusieurs reprises. Le , Hamid Elmahdaouy écope en première instance à trois mois de prison ferme et à 20 000 dirhams d'amende, pour « non-dénonciation d’une tentative de nuire à la sécurité intérieure de l’État » dans l'affaire des manifestations du Rif.
Deux mois plus tard, en , la Cour d'Appel d'Al-Hoceïma condamne le journaliste à un an de prison ferme. Aussi Hamid Elmahdaouy entame-t-il une grève de la faim pour protester contre ce verdict, interrompue au bout de deux semaines pour raisons de santé[4]. Le , le journaliste reprend sa grève de la faim pour dénoncer ses conditions d'incarcération.[réf. souhaitée]
Enfin, après un peu moins de neuf mois de procès, en , la chambre criminelle de la cour d'appel de Casablanca condamne le journaliste à une peine de trois ans de prison ferme. Une grande partie de la communauté internationale dénonce une sentence jugée trop lourde compte tenu de l'implication du journaliste dans ces manifestations[5],[6].
Références
- « Hamid El Mahdaoui, une tête brûlée derrière les barreaux », sur Le Desk, (consulté le )
- (en-US) Basma Boukbib, « Al Hoceima March: Journalist Hamid El Mahdaoui Sentenced to 3 Months in Prison », Morocco World News, (lire en ligne, consulté le )
- Charles Delouche-Bertolasi, « Maroc : le journaliste Hamid El Mahdaoui condamné à trois ans de prison ferme », Libération, (lire en ligne).
- Issam el Yadari, « El Mahdaoui cesse sa grève de la faim, Jelloul la durcit », Le Desk, .
- (en-US) « Torture report leads to Morocco defamation conviction - Global Journalist », Global Journalist, (lire en ligne, consulté le )
- Staff member, « Trial of Journalist Hamid El Mehdaoui Postponed To The 6th of October | The Moroccan Times » (consulté le )