Association Science Technologie Société
Fondation | 1981 |
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Siège | Paris |
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Président | Michèle Descolonges |
Secrétaire | Sylvie Mayer |
Trésorier | Michel Doneddu |
Site web | www.asts.asso.fr |
Fondation
L'Association Science Technologie Société est née en 1981 de la volonté de personnalités, ingénieurs, universitaires, chercheurs, médecins et cadres issus de divers secteurs d'activité sociale, convaincus de la nécessité d'élargir la réflexion sur les enjeux du développement scientifique et technologique.
L'association Science Technologie Société (A.S.T.S) est régie par la loi de 1901. Elle est domiciliée à Paris. Directement ou en partenariat avec d'autres organismes, elle intervient dans toute la France dans le domaine de la culture scientifique, technique et industrielle (C.S.T.I) et des débats citoyens en matière de sciences-techniques-société.
Objectifs
« Chercheurs et praticiens de différentes sciences et technologies, nous sommes capables de toucher divers publics dans le système scolaire, dans les territoires et au sein des entreprises, afin de les former à une expertise citoyenne et à un ‘esprit critique’ qui leur donnent du poids dans la décision publique ».
Depuis l'aube de l'humanité, le savoir et savoir faire techniques, puis plus tard le savoir scientifique, sont des facteurs importants de l'évolution des sociétés humaines. Leur influence s'est accrue au cours des siècles, capitale dès le XVIe siècle, absolument fondamentale à partir du XIXe. De nos jours elle imprègne complètement les sociétés modernes, essentielle aussi bien pour la production que pour la communication, les échanges, la production des savoirs, la médecine, la vie quotidienne…L'exigence démocratique a grandi dans le même temps. Être totalement citoyen, c'est-à-dire participer pleinement à la vie de la Cité, tel est l'impératif du monde actuel. S'impliquer dans les décisions suppose de les comprendre, d'en saisir les prémisses, les implications et les conséquences. S'agissant des sciences et des techniques, si déterminantes aujourd'hui, cela suppose cette « culture scientifique, technique et industrielle » pour laquelle l’ A.S.T.S se bat depuis plus de trente ans.
L’ A.S.T.S a développé, depuis sa création, de nombreux partenariats avec des comités d'entreprises et des collectivités territoriales, dans une optique de formation des salariés et des citoyens à une culture scientifique, technique et industrielle leur permettant de mieux comprendre les enjeux politiques, économiques et sociaux liés à cette culture.
Avec la montée en puissance de l'information et de la participation des citoyens à la prise de décision publique, notamment en matière d'environnement (d'après la convention d'Aarhus en 1998), puis par son extension à d'autres questions liées au développement durable, notamment en termes d'énergie, de gestion des risques, de préservation de la biodiversité, d'aménagement des territoires (notamment les infrastructures), de biotechnologies, de matériaux (nanoparticules), des réseaux de télécommunication, etc., une nouvelle dimension s'ouvre : celle de l'expertise citoyenne. Celle-ci se décline aussi bien dans les territoires que dans les secteurs d'activités, et si possible en conjuguant les deux.
Nous appelons expertise citoyenne la connaissance que des gens ‘ordinaires’ peuvent avoir de leurs propres préférences et capacités ayant trait à des choix de société qui les concernent directement. Cela suppose une formation (par divers moyens) à une compréhension suffisante de notions telles qu'incertitudes, modélisation, et. Ainsi qu'une capacité à hiérarchiser des objectifs, à argumenter, etc. C'est donc une initiation à la rigueur scientifique. Différentes modalités sont possibles qui focalisent les interactions de l'association avec l'activité de recherche sur les processus, beaucoup plus que sur les résultats.
Par son expérience passée et les publics qu'elle sait toucher et mobiliser, l’ A.S.T.S parvient à atteindre également diverses sortes de populations difficiles à solliciter (jeunes mal scolarisés, personnes âgées, employés peu qualifiés, etc.) et à leur faire exprimer un avis sur des questions de société, liées aux sciences et aux techniques, qui les concernent directement. Par exemple, pour le numérique, l'ASTS est particulièrement attentive à ceux dont les difficultés d'inclusion sociale sont accentuées par la numérisation systématique des services.
Organisation
L’ A.S.T.S est dirigée par un Conseil d'administration de 16 membres élu par son Assemblée générale. Le CA définit le programme et le budget de l'association et contrôle régulièrement l'activité de ses groupes de travail permanents ou non permanents. Il élit un Bureau chaque année parmi ses membres. L’ A.S.T.S s'est dotée depuis le printemps 2004 d'un Conseil Scientifique, qui compte actuellement 41 membres. L' A.S.T.S a également essaimé en région : PACA depuis 2000, Nord-Pas-de-Calais depuis 2009.
Activités
Généralités
L'ASTS travaille principalement en partenariat avec des collectivités territoriales, avec d'autres associations, et organismes, avec des comités d'entreprises et des ministères (éducation nationale, culture, recherche…) avec bien sûr les établissements scolaires, les Universités, les organismes de recherches, le CNRS, IFREMER, le CNES, l'INRA, le Muséum National d'Histoire Naturelle, le CNAM, le Syndicat National de l'Édition, les Syndicats ouvriers, d'enseignants, de chercheurs, etc. Ses activités, depuis plus de 30 ans, proviennent des initiatives de ses militants mais aussi des propositions de ses partenaires, comme parfois de l'actualité. Elles sont trop nombreuses pour être toutes énumérées. Nous nous contenterons donc d'en indiquer quelques-unes, en les classant approximativement par domaine d'intervention et en relevant exclusivement des manifestations publiques. Certaines d'entre elles se conjuguent au passé, ayant été abandonnées (parfois momentanément) chemin faisant. L'actualité scientifique, et souvent les évènements géopolitiques en susciteront de nouvelles, qu'il est en général impossible de prévoir. Personne ne peut en effet annoncer à l'avance les apports nouveaux – et parfois inattendus – de la physique, de la chimie, de la biologie, des techniques, etc. En 1799 aucun savant n'aurait été à même d'annoncer l'essor de l'électromagnétisme au XIXe siècle et l'importance qu'allait prendre l'énergie électrique ; en 1895, l'énergie nucléaire était inconnue ; en 1945, l'expansion prochaine de l'informatique et la place que prendraient trente ans après les ordinateurs dans la vie sociale, auraient été tout au mieux du domaine de la futurologie.
Les Espaces Publics Numériques
Depuis 2004 à Paris 13e et 2009 à Paris 20e, les deux EPN (Espaces publics numériques) se présentent comme des équipements publics au service des habitants, des associations locales et des services publics (notamment les écoles) désireux de co-organiser des projets et des animations numériques. Soutenus par la Ville de Paris et les Mairies d'arrondissement, ainsi que par la Région Île-de-France et la Préfecture de Paris, ils sont gratuits et ouverts à tous les âges. Ils permettent d'accéder aux nouvelles technologies individuellement ou par l'intermédiaire des associations1 et des écoles du quartier. Les EPN permettent d'accéder à internet (durant les « accès libres ») et d'apprendre les usages des TIC (technologies de l'information et de la communication) grâce à des cycles de formations en bureautique, internet et multimédia (photo, vidéo, blog). Conçus dans un premier temps comme l'un des moyens de lutte contre les inégalités numériques, ces Espaces Publics Numériques réunissent de plus en plus des personnes que le développement des relations numérisées aux services publics fragilise un peu plus, parce qu'elles ne possèdent pas les outils et ne détiennent pas les procédures complexes exigées par ces relations techniques aux institutions (« ateliers d'accès à la e-administration », « ateliers socio-linguistiques »). Le nombre de personnes en recherche d'emploi est particulièrement élevé dans l'accès libre, parce qu'elles savent trouver une aide à l'EPN en matière d'accès aux sites publiant des offres d'emploi, ou pour formaliser une demande d'emploi, etc., bénéficier aussi d'une formation (« ateliers emploi »). Les EPN sont également des lieux d'animation pour les jeunes et des lieux de débats au sujet des questions de société et d'usages des TIC. Équipés de logiciels libres (systèmes d'exploitation et logiciels), ils sont aussi des lieux de découverte et d'innovation, animés par une approche ouverte et conviviale de l'informatique. La participation des usagers est favorisée par des animateurs multimédias disposant d'un niveau technique avancé et bien intégrés dans la vie locale.
Le numérique hors EPN, dans les écoles, à la faveur des nouveaux horaires scolaires
L'ASTS a déployé en 2013 des animations multimédia scientifiques dans 4 écoles de la ville de Bondy toutes situées en zone urbaine sensible. L'objectif de ces ateliers est d'apporter aux enfants des connaissances techniques et scientifiques sur une thématique précise via le multimédia, mais surtout de leur proposer un questionnement et une méthodologie, tout en conservant un caractère ludique. 3 thématiques sont développées à Bondy : eau, botanique et quartier numérique.
Des formations aux usages des « tablettes », à destination des seniors.
Avec le soutien de la région Ile-de-France, le projet de Tablette Senior ouvre des formations aux usages de la tablette pour des personnes âgées. À l'issue de leur cycle de formation, les personnes âgées peuvent accéder à « un accès libre ». Si besoin, elles sont accompagnées par un animateur chargé de répondre à leurs questions. Le programme de formation est réajusté par le groupe de stagiaire. Ainsi à chaque cycle, il y a un nouveau comité de pilotage qui améliore la formation pour répondre au plus près aux besoins et demandes des participants.
Les livres de science et de vulgarisation scientifique
Le livre est depuis fort longtemps l'un des vecteurs principaux de diffusion des sciences et des techniques et l'un des moteurs de la recherche. Les Techniques nouvelles d'Information et de Communication (T.I.C.) ont dans ce domaine suscité une véritable « révolution », principalement au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. Pour autant le livre est resté - et restera – l'un des facteurs important en ce qui concerne aussi bien la diffusion du savoir scientifique que les échanges dans ce secteur, échanges capitaux pour le fonctionnement et l'essor de la recherche. Aussi peut-on comprendre facilement l'accent mis par l'A.S.T.S sur le livre scientifique. Ceci englobe plusieurs initiatives reprises chaque année :
Le Salon du Livre d'Histoire des Sciences et des Techniques d'Ivry-sur-Seine
Inauguré en 2005 (Année de la Physique) par la municipalité d'Ivry-sur-Seine (94), avec le partenariat de l'A.S.T.S et de la Société Française d'Histoire des Sciences et des Techniques (S.F.H.S.T), ce Salon a pour premier objectif de présenter au public les nouveautés éditoriales dans ce domaine ainsi qu'une partie « du fonds classique ». Autour d'un thème qui change chaque année, des conférences, débats, ateliers, etc. sont programmés en direction de différents publics, notamment les élèves des écoles, collèges, lycées et établissements d'enseignement supérieur de la ville.
Les Sciences, des livres
Cette initiative nouvelle a été construite avec le Conseil Général du Val-de-Marne depuis 2010. Une liste d'ouvrages récents d'auteurs scientifiques renommés est présentée aux conservateurs de bibliothèques municipales du Val-de-Marne. En fonction du choix des bibliothèques, les ouvrages sont présentés par leurs auteurs au public intéressé de la commune. Chaque année une vingtaine de bibliothèques participent à l'initiative et une quinzaine d'auteurs viennent dialoguer durant deux heures avec les lecteurs, accompagnés par un modérateur lui-même spécialiste de la question, ou de thématiques proches.
Pour les enfants, en parallèle des rencontres avec les auteurs, une dizaine de bibliothèques participantes accueillent des ateliers pédagogiques, des goûters-débats et des rencontres avec des auteurs de livre jeunesse, animés par un animateur scientifique de l’ A.S.T.S.
Le Festival « Sciences Métisses »
Des milliers d'ouvrages scientifiques sont publiés tous les ans et touchent tous les publics, du chercheur professionnel au lecteur qui ne garde, en matière de savoir sur les sciences, que les souvenirs de la lointaine école élémentaire. La littérature pour enfants et adolescents, en, particulier, est dans ce domaine extrêmement fournie et de grande qualité. Pour mieux faire connaître cette production, l'A.S.T.S a imaginé le Festival « Sciences Métisses » dont la composante principale est un Salon du livre de vulgarisation scientifique. Notre volonté est, sur la base de quelques initiatives au départ en nombre limité, de parvenir à généraliser la manifestation à l'ensemble de la France. Le Syndicat National de l'Édition (S.N.E) apporte son patronage à ce projet et le soutient. Les premières versions se sont tenues en 2011, à Lille, Forcalquier et (en partenariat avec la Ligue de l'enseignement) à Brest. Des conférences, expositions, débats, ateliers accompagnent le Salon et font vivre le thème. De nouvelles manifestations ont été programmées, en 2012 à Lille, en 2013 à Lille, Brest et Mondonville-Blagnac. Le festival a été soutenu par les collectivités territoriales, les universités, les organismes de recherche, ainsi que par de nombreuses associations. Comme dans un grand nombre d'actions développées par l'A.S.T.S, le public des élèves et des étudiants a été privilégié.
La tournée des auteurs du livre de science
Cette « tournée » fait partie intégrante des activités développées dans les centres de vacances, en partenariat avec la CCAS. Sur la base d'une liste d'auteurs et de titres retenus en commun en fonction de l'actualité éditoriale et en lien avec les thématiques choisies pour l'année, des tournées sont organisées pendant les mois d'été pour faire se rencontrer et débattre ces auteurs avec des publics de vacanciers. Ainsi 6 à 8 auteurs interviennent sur des séquences de 3 jours dans autant de centres. Ces centres sont ceux qui bénéficient déjà de la présence d'une équipe de médiateurs scientifiques de l'A.S.T.S qui les accueillent et les relaient, notamment en présentant et diffusant les ouvrages de l'auteur, placés en nombre sur le centre. Les débats animés permettent de prolonger les réflexions et échanges sur la thématique à partir d'une approche et d'un éclairage soutenus par l'auteur lui-même.
Le Cinéma et la Science
L'A.S.T.S a initié plusieurs événements où le cinéma est un vecteur de diffusion de la culture scientifique. Entre autres :
« Travelling Savant »
« Travelling Savant » est une manifestation cinématographique proposée par l’ A.S.T.S et le cinéma le Kosmos. Conçue en partenariat avec ce cinéma, la ville de Fontenay-sous-Bois il s'inscrit dans le cadre de Ciné-sciences qu'organise chaque année le service culture de la ville.
Le cinéma tout à la fois vecteur et vulgarisateur de connaissances scientifiques est aussi le lieu de leurs questionnements. Ainsi Travelling Savant action d'éducation populaire vise à s'appuyer sur le médium du cinéma pour favoriser des échanges sur une grande question scientifique du moment et questionner les représentations sociales spontanées et imaginaires que nous en avons (fantasmes, peurs, engouements, doutes, effrois...) en proposant autour des films des débats avec des membres de l'équipe de réalisation des films, des scientifiques, des associations et le public.
Depuis la rentrée 2013/2014 Travelling savant connaît pour sa cinquième édition un renouvellement. Il quitte sa forme de festival annuel sur un week-end pour une projection au rythme trimestriel sur un seul film lié à la fois à l'actualité des sorties cinématographiques et des débats sociétés liés aux enjeux scientifiques. Ainsi en décembre dernier une projection/débat a été organisé autour du film Comment j'ai détesté les maths d'Olivier Peyon en présence de Jean Pierre Kahane, mathématicien, professeur émérite à l'université Paris Sud Orsay, membre de l'Académie des Sciences et Président d'honneur de l' A.S.T.S. Le site de l’ A.S.T.S et sa newsletter tiennent informés des programmations, un peu aléatoires, étant donné qu'elles s'appuient sur l'actualité des sorties cinématographiques.
« Sciences science-fiction sociétés »
En mars 2011, les premières rencontres cinématographiques « Sciences, science-fiction, sociétés » en Ile-de-France (le Luxy à Ivry-sur-Seine, le Studio des Ursulines à Paris, le Roxane à Versailles, le Trianon à Romainville) ont permis une ouverture à de nombreux intervenants, notamment en sciences humaines et sociales : le thème « Humains, robots, mutants : quelles frontières ? » y incitait. Un colloque s'est tenu en partenariat avec la Cité des sciences et de l'industrie. Ces rencontres étaient fondées sur le constat suivant : les récits de science-fiction participent de notre imaginaire social. Par imaginaire social, nous voulons parler de l'activité incessante par laquelle des manières de penser, d'inventer et d'agir en société produisent quelque chose : des figures, des formes, des image. Ces récits participent du réel : ils l'inventent. Étant intimement liés aux transformations scientifiques, techniques et sociales, ces récits les font être, les font advenir.
En 2012, l'A.S.T.S a animé des débats à l'issue de projections de films de science-fiction dans des Centres d'animation de la Ligue de l'enseignement, à Paris, et en 2013, lors de l'Université citoyenne du Blanc Mesnil (93).
Questions de sciences, enjeux citoyens (QSEC)
« Questions de Sciences, Enjeux Citoyens » (QSEC) est une initiative francilienne innovante de débats-réflexions locaux: un projet participatif qui se distingue par sa volonté de donner la parole aux citoyens. QSEC est une action soutenue par la Région Île-de-France, la DRRT Île-de-France et le Conseil Général de l'Essonne, dans le cadre du contrat de Projets État-Région 2007-2013. La démarche QSEC se définit comme un processus de réflexion et de débat à destination du grand public, ayant pour objet l'exploration sociale, politique et culturelle de la science.
En 2012-2013, 80 groupes d'habitants de toute la région, ont, durant plusieurs mois, exploré les enjeux scientifiques, culturels et sociologiques de la mémoire. L' A.S.T.S est porteuse du projet QSEC dans le Val-de-Marne, où 8 groupes ont suivi des parcours de réflexion autour de la thématique de la saison. Chaque groupe, réuni entre 1 et 8 fois, a été amené à définir une sous-thématique dans un axe de travail correspondant au mieux à ses centres d'intérêt, ses objectifs, ses compétences. Un parcours de réflexion pluridisciplinaire, encadré par l' A.S.T.S, a été mis en place selon le sujet retenu. Des moyens sont mis à disposition des groupes, afin de constituer diverses actions : interventions de chercheurs, d'experts ; sorties culturelles ouvisite de sites spécialisés ; consultation de documents variés (films, rapports, articles), cafés-débats et autres activités.
La diversité des thèmes retenus – l'alimentation, l'argent, la mémoire, et l'eau, cette année – a permis de découvrir un éventail très large des savoirs et des actions proposées. Chaque année, le dispositif se clôt sur un grand débat collectif dans l'hémicycle du Conseil régional, auquel les différents acteurs sont conviés, ce qui favorise les échanges entre les groupes des différents départements et permet une vision d'ensemble concrète.
Parcours sciences
Depuis l'année scolaire 2011-2012, le projet « Parcours sciences », construit en partenariat avec le Conseil général du Val-de-Marne, les services départementaux de l'Éducation nationale et le Rectorat de Créteil, permet à une douzaine de classes de collégiens de 4e et de 3e de rencontrer des scientifiques et de dialoguer avec eux. Le parrainage d'une classe par un scientifique tout au long de l'année scolaire vise à sensibiliser les élèves à la démarche scientifique à travers une discipline particulière et à susciter des carrières afin de « désacraliser la science » notamment au sein des collèges des quartiers populaires.
Observatoire de l'Hydrologie Urbaine (OHU)
Depuis 2010, l'Observatoire de l'Hydrologie Urbaine (OHU), rattaché à la Direction de l'Eau et de l'Assainissement (DEA) du Conseil Général de la Seine-Saint-Denis (CG93) fait appel à l'A.S.T.S pour la réalisation et l'accompagnement de différentes activités de sensibilisation autour du thème de l'eau et de l'assainissement dans le département. L'OHU et la Direction de la Nature, des Paysages et de la Biodiversité (DNPB) du département proposent aux collégiens cinq modules et différentes animations dans les parcs du territoire, afin de communiquer sur leurs actions et sensibiliser les élèves sur les métiers de l'eau et l'importance des parcs départementaux. Les modules portent sur les questions suivantes : cycles de l'eau, pollution et dépollution de l'eau, maîtrise des inondations, vie aquatique et histoire et paysages de l'eau.
Des débats : « LE TRAVAIL EN QUESTION »
L'A.S.T.S propose d'ouvrir un espace de réflexion sur le travail. Après une longue éclipse, le travail revient sur le devant de la scène. D'abord dans l'entreprise où, pour les employeurs comme pour les salariés et leurs organisations, il fait l'objet de nombreuses confrontations, mais aussi plus largement, dans la sphère médiatique et artistique (théâtre, cinéma et littérature). Dans les sciences humaines et sociales, de nombreux essais et colloques en témoignent.
Retour réflexif sur le travail ? Oui mais lequel ? Les enjeux paraissent considérables : développement, émancipation, santé des travailleurs, industrialisation, capacité à faire société et à assurer durablement un essor culturel et économique ?
Les questions ayant trait au travail ont présidé à la création de l'A.S.T.S. En effet, dans le champ de la culture scientifique et technique, dans celui des débats citoyens, l'association entend être au carrefour de la recherche multidisciplinaire, de la confrontation d'idées entre les scientifiques, les ingénieurs et les citoyens et tout particulièrement ceux qui agissent dans les entreprises et y réalisent le travail malgré tout.
Ces raisons ont fondé l'A.S.T.S à organiser un cycle de rencontres, en 2012, permettant le croisement de regards et l'échange d'expériences de tous les acteurs sociaux. Il a fait la place aux situations de travail concrètes, aux analyses cliniques et scientifiques. Depuis, la réflexion sur le travail est inscrite dans les diverses activités, que ce soient celles des Espaces Publics Numériques, ou lors de tables-rondes et de présentations d'ouvrages par des auteurs,
Outils pédagogiques
Les malles-expositions sont des outils pédagogiques conçus par l'A.S.T.S, fruits d'une collaboration qui associe des plasticiens et des chercheurs sur un thème large (l'eau dans le monde, la santé, l'énergie, les transports, etc.).Leur contenu est à la fois informatif pour les données essentielles à la compréhension ainsi que sur la mise en perspective des évolutions historiques mais aussi et surtout toujours centré sur l'éclairage des enjeux de société et géopolitiques. Objets esthétiques et surprenants, ils recèlent une grande diversité de ressources, lesquelles peuvent se découvrir suivant des démarches pédagogiques variées et ludiques proposées par des médiateurs scientifiques en fonction du public concerné. Exemple de la malle « En route » ouverte :
Principaux partenaires institutionnels
- Région Ile-de-France
- Région PACA
- Région NPdeC
- CG Val-de-Marne
- CG de la Seine Saint-Denis
- Ville de Paris
- Ville de Fontenay-sous-Bois
- Ville d'Ivry-sur-Seine
- Ville de Bondy
- CCAS Caisse Centrale d'Activités Sociales du Personnel des Industries Électrique et Gazière
Principaux partenaires associatifs
- Alliance Sciences Sociétés
- Comité 21
- AMCSTI
- Ligue de l'enseignement
- Graine Île-de-France
- Société d'Histoire des Sciences et des Techniques
- NSS-Dialogues
Liens externes
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