Adrien Recurt

Adrien Recurt
Illustration.

Portrait lithographié par Marin-Lavigne (1848)
Fonctions
Préfet de la Seine

(1 mois et 23 jours)
Prédécesseur Ariste Jacques Trouvé-Chauvel
Successeur Jean-Jacques Berger
Député français

(1 an et 22 jours)
Élection 23 avril 1848
Circonscription Hautes-Pyrénées
Législature Assemblée nationale constituante
Ministre des Travaux publics

(3 mois et 15 jours)
Président du Conseil Eugène Cavaignac
Gouvernement Cavaignac
Prédécesseur Ulysse Trélat
Successeur Alexandre Vivien de Goubert
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Lassales, France
Date de décès (à 74 ans)
Lieu de décès Lévignac, France
Nationalité France
Profession Homme politique, haut fonctionnaire

Adrien Barnabé Athanase Recurt, né le à Lassales (Hautes-Pyrénées) et mort le (à 74 ans) à Lévignac-sur-Save (Haute-Garonne), est un militant républicain français et un ministre de la Deuxième République.

Biographie

En 1822, il devient médecin. Il s'affilie à la Charbonnerie. Il vient s'établir à Paris où il combat pendant les Trois Glorieuses de .

Hostile à la Monarchie de Juillet, il est impliqué dans le complot des insurgés d'avril mais est acquitté. Militant républicain il participe à la campagne des banquets de 1847 et 1848 qui aboutit au renversement de Louis-Philippe Ier pendant la révolution de février 1848 et il est nommé adjoint au maire de Paris.

Élu à l'Assemblée nationale en , pour les Hautes-Pyrénées, il en devient le vice-président. Il devient ministre de l'Intérieur de la Commission exécutive et il seconde le général Louis Eugène Cavaignac lors de la répression des l'insurrection parisienne de Juin 1848. Le , il devient ministre des Travaux publics dans le gouvernement du général Cavaignac. Le , il devient préfet de la Seine, fonction qu'il exercera moins de deux mois. Louis Lazare, directeur de la Revue municipale, commentera cette nomination en ces termes : « Un médecin préfet de la Seine. Caligula n'eut pas mieux fait ! »[1]. Après l'élection à la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte le , il abandonne la vie politique.

Notes et références

  1. Louis Lazare, Revue municipale, 1er novembre 1848 (no 11)

Voir aussi

Sources

Liens externes