Église Saint-Thomas-d'Aquin de Paris
Église Saint-Thomas-d’Aquin | |||
Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈 | |||
Présentation | |||
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Culte | Catholique romain | ||
Type | Église paroissiale | ||
Rattachement | Archidiocèse de Paris | ||
Début de la construction | 1682 | ||
Fin des travaux | 1683 | ||
Style dominant | Classique | ||
Protection | Classé MH (1982)[1] | ||
Site web | www.eglisesaintthomasdaquin.fr | ||
Géographie | |||
Pays | France | ||
Région | Île-de-France | ||
Département | Paris | ||
Ville | Paris | ||
Coordonnées | 48° 51′ 23″ nord, 2° 19′ 39″ est | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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L’église Saint-Thomas-d’Aquin est une église située dans le 7e arrondissement de Paris, place Saint-Thomas-d’Aquin, entre la rue du Bac et le boulevard Saint-Germain. Avant 1790, elle faisait partie du couvent des Jacobins de la rue Saint-Dominique. Elle prend son nom actuel en 1802 quand elle devient église paroissiale.
Histoire
En 1632, est entreprise la construction d'une chapelle pour l'Ordre des Prêcheurs à l'angle de la rue du Bac et du chemin des vaches. Le monastère Saint-Thomas-d’Aquin est créé par Françoise de Saliné, fille du seigneur d’Argombat (ou d'Argoumbat), née à Beaumont-de-Lomagne en 1604 ; son nom en religion fut Françoise des Séraphins[2].
La construction de l’église actuelle, commence en 1682 sur les plans de l’architecte Pierre Bullet. L’église est consacrée en 1683, sous le nom d’église Saint-Dominique par Mgr François Harlay de Champvallon. En 1722, commence la construction du chœur des religieux, aujourd’hui chapelle Saint-Louis. Puis une dizaine d'années plus tard, de 1735 à 1739, est entreprise la construction du noviciat des dominicains. Les dominicains français sont aussi appelés jacobins, parce que leur première couvent est le couvent des Jacobins de la rue Saint-Jacques.
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Crédit image:licence CC BY-SA 4.0 🛈Panneau Histoire de Paris.
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L'église en 1860, dessin de Léon Leymonnerye (1803-1879).
La Révolution
L’église du couvent est érigée en paroisse en 1791, et placée sous le patronage de Thomas d’Aquin. Mais dans le contexte de déchristianisation qui régnait alors en 1793, les religieux sont expulsés. L’église devient en 1797 un temple de la Raison dédié à la paix qui est concédé aux « Théophilanthropes », puis au Club des jacobins. L’église est rendue au culte catholique en 1802, à la suite du Concordat.
XIXe siècle
Le pape Pie VII célèbre la messe dans l’église Saint-Thomas-d’Aquin, le .
Description architecturale
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Crédit image:trolvaglicence CC BY-SA 3.0 🛈Place et église Saint-Thomas-d'Aquin.
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Crédit image:Guilhem Vellut from Paris, Francelicence CC BY 2.0 🛈Portes et bas-reliefs de la façade.
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈
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Crédit image:Guilhem Vellut from Paris, Francelicence CC BY 2.0 🛈Autel du chœur.
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈L'autel avec la chapelle axiale Saint-Louis.
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Banc d'œuvre du chœur.
Décoration
Peintures et sculptures
- Peintures murales de la coupole de Blondel (1841)
- Décor du plafond de la chapelle Saint-Louis par François Lemoyne
- Autel Saint Vincent de Paul (1848)
- Portrait de Saint Louis par Luc-Olivier Merson, dans la chapelle Saint-Louis (1887)
- Tableaux du Guerchin, Salvator Rosa, Jean Restout, Louis Lagrenée, Abel de Pujol, Louis-Vincent-Léon Pallière.
- Statue de la Vierge à l'Enfant de Gilles Guérin.
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Saint Germain d'Auxerre donnant une médaille à sainte Geneviève de Louis Lagrenée (1771).
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La Vierge apparaissant à saint Jérôme du Guerchin (1650).
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Crédit image:Guilhem Vellut from Paris, Francelicence CC BY 2.0 🛈Plafond de la chapelle Saint-Louis par François Lemoyne.
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Crédit image:Guilhem Vellut from Paris, Francelicence CC BY 2.0 🛈Chapelle de la Vierge avec une statue de Gilles Guérin.
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Crédit image:licence CC BY-SA 3.0 🛈Saint Pierre guérissant un boiteux de Louis-Vincent-Léon Pallière (1819), et Saint Étienne prêchant l'Évangile d'Abel de Pujol (1817).
Vitraux
- Verrières par Édouard Didron et Langlade (1902)
Grandes orgues
Grandes orgues originellement dues à François-Henri Clicquot (1771)
Organistes
- 1850 : Louis Chollet
- 1851 : Pierre-Edmond Hocmelle (1824-1895) avec Joseph Franck
- 1859 : Victor Verrimst (1825-?)
- 1860 : en janvier, A. Dhibaut
- 1860 : Alexis Chauvet, à l’orgue de chœur puis au grand orgue l’année suivante.
- 1912-1967 : l'abbé Anatole Levergeois (1876-1972), maître de chapelle et organiste pendant 55 ans
- 2019 : Arsène Bedois, maître de chapelle et organiste émérite
- Actuellement : Jean-Marc Leblanc, Vincent Genvrin
Curés
- 1802 : Charles-André-Toussaint-Bruno de Ramond-Lalande, à la suite du concordat de 1801
- 1855-1895 : Romain-Pierre Ravailhe, vicaire puis curé pendant une trentaine d'années
- 1881 : l'abbé Arthur Mugnier, qui y est nommé vicaire
- Depuis 2015 : Mgr Jérôme Angot
Événements
- 1818 : obsèques de Gaspard Monge.
- 13 novembre 1918 : obsèques de Guillaume Apollinaire[3].
- 1923: obsèques de Philippe Daudet.
- : obsèques de Roland Delachenal, membre de l’Académie des inscriptions et belles-lettres et secrétaire de la Société de l'histoire de France.
- 2010 () : obsèques du prince Édouard de Lobkowicz.
- 2010 () : obsèques de l'acteur Bruno Cremer.
- 2013 () : obsèques de l'avocat français Jacques Vergès.
- 2017 () : obsèques de l'acteur Jean Rochefort.
- 2024 () : obsèques de l'ancien ministre de la Culture Frédéric Mitterrand.
Utilisation ou citation dans des œuvres
- L'intérieur de l'église sert de lieu de rendez-vous entre le personnage principal et un mercenaire dans l'épisode 16 de la saison 5 de la série télévisée Castle.
- Ryno de Marigny et Hermangarde de Polastron s'y marient dans Une vieille maîtresse, roman de Barbey d'Aurevilly.
Notes et références
- « Noviciat des Dominicains », notice no PA00088792, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Vénérable mère Françoise des Séraphins (1604-1661), née Françoise d’Argombat de Saliné, « Credo » de la mère Françoise des Séraphins, Site-Catholique.fr.
- « Soyez témoins - Les obsèques de Guillaume Apollinaire le 13 novembre 1918 (1ère diffusion : 06/04/1956 Chaîne Parisienne) », sur France Culture, (consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Léon Cornudet, Histoire de la paroisse Saint-Thomas d'Aquin, 1913, Paris, Champion, 291 pages, 25 planches.
Articles connexes
- Saint Thomas d'Aquin
- Noviciat des Dominicains
- Quartier Saint-Thomas-d'Aquin
- Liste des édifices religieux de Paris
- Archidiocèse de Paris
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la religion :
- Ressource relative à l'architecture :
- Ressource relative à la musique :
- Présentation et photographies de l'église, Patrimoine-Histoire
- L'orgue de l'église, Les orgues de Paris
- Orgue Schwenkedel de 1971, Musique et Musiciens