Tvrbo
Biographie
Originaire de Paris[1], il est fils d'enseignants[2]. Il commence le « graff » en 1988 (à 13 ans)[3],[4]. Il intègre le collectif « HDA » (Artiste en Cavale) en 1990[1]. Professionnellement, il est d'abord publicitaire (reconnu) avant d'être artiste à plein temps[2].
Participations commerciales
Il a participé à une campagne pour la marque de boisson Burn[1] (2012). Il a également "tagué" des flacons de parfums d'une série limitée d'Annick Goutal[5], des bougies[6], et décoré une pochette pour Monoprix[7].
Graff et art contemporain
Il est considéré comme un exemple fort de la légitimation du graff dans l'art contemporain notamment par la valorisation de ses performances dans la définition des prix des œuvres[2]. Au sujet des critiques de cette posture artistique (émanant du milieu des graffeurs) il répond :
« Les autres peuvent dire ce qu'ils veulent, me traiter de vendu si ça les amuse, mais avant de vendre des toiles, j'ai fait le boulot [de graffeur] dans les règles de l'art[2]. »
À ce propos, il est cité dès la fin des années 1990 dans Le Triple Jeu de l'art contemporain de Nathalie Heinich, comme à même « d'être le théoricien de son propre travail » et donc de sereinement opérer le glissement du graff vers l'art contemporain[2].
Expositions
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Alexandre Puget, Du graffeur à l'artiste : La rencontre avec TVRBO, 14 décembre 2012.
- ↑ 2,0 2,1 2,2 2,3 et 2,4 Wenceslas Lizé, Delphine Naudier, Séverine Sofio, Les stratèges de la notoriété : Intermédiaires et consécration dans les univers artistiques, [lire en ligne], (ISBN 9782813000996), 2014, p. 158-159.
- ↑ 3,0 et 3,1
- ↑ Nasty, graffeur, 11 avril 2010.
- ↑ Mélanie Defouilloy, Esprit Arty, 5 septembre 2014.
- ↑ Nasty - Quand le Street Art s'enflamme.
- ↑ Manon Garrigues, Le Street Art débarque chez Monoprix, 26 août 2014.
- ↑ Le plan de métro revu par les graffeurs., 5 décembre 2011
Liens externes
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