Saint-Gervais-sur-Roubion
Saint-Gervais-sur-Roubion | |||||
![]() Crédit image:
licence CC BY-SA 3.0 🛈 | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Nyons | ||||
Intercommunalité | Montélimar-Agglomération | ||||
Maire Mandat |
Hervé Andéol 2020-2026 |
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Code postal | 26160 | ||||
Code commune | 26305 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-Gervaisiens, Saint-Gervaisiennes | ||||
Population municipale |
1 088 hab. (2022 ![]() |
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Densité | 75 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 35′ 02″ nord, 4° 53′ 29″ est | ||||
Altitude | Min. 144 m Max. 233 m |
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Superficie | 14,57 km2 | ||||
Type | Bourg rural | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Montélimar (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Dieulefit | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
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Saint-Gervais-sur-Roubion est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
Localisation
Saint-Gervais-sur-Roubion est située à 13 km à l'est de Montélimar.
Relief et géologie
Sites particuliers :
Géologie
Hydrographie
La commune est arrosée par les cours d'eau suivants :
- le Bramefaim[2] ;
- le Roubion[1] qui serpente dans la plaine des Andrans ;
- le Manson[réf. nécessaire] ;
- le Vermenon[1],[3].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 871 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marsanne », sur la commune de Marsanne à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 967,5 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Voies de communication et transports
Urbanisme
Typologie
Au , Saint-Gervais-sur-Roubion est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à 7 niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montélimar, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[11]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[12],[13].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,7 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (88 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (79,4 %), forêts (10,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,3 %), zones urbanisées (3 %)[14]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Morphologie urbaine
Quartiers, hameaux et lieux-dits
Site Géoportail (carte IGN)[1] :
- Ambland
- Bec
- Boissy
- Bonnevache
- Bourrides
- Calot
- Châlon (nord)
- Châlon (sud)
- Charérieux
- Famone
- Fayn
- Fenouillet
- Fontemieu
- Frigière
- Froment
- Gouverney
- la Lauze
- la Mure
- le Barral
- le Bartalaix
- le Batra
- le Fourège
- l'Église
- le Grand Champ
- le Laga
- le Morard
- le Pereyret
- les Andrans
- les Ferrières
- les Garennes
- les Jacons
- les Lauriers
- les Ramières
- les Vachons
- les Violettes
- le Vivier
- Manin
- Marais
- Morin
- Rey
- Saint-Rome
- Vermenon
Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :
- Andran est un quartier attesté[15] :
- en 1391 : Andrans (choix de documents, 214) ;
- en 1480 : in Andrancio (archives de la Drôme, E 384) ;
- en 1446 : in Andrancii (inventaire de la chambre des comptes) ;
- au XVIe siècle : ce quartier n'est qu'une forêt ;
- en 1891 : Andran, quartier des communes de Cléon-d'Andran, de Bonlieu, de La Laupie et de Saint-Gervais.
Logement
Projets d'aménagement
Risques naturels et technologiques
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[16] :
- 1100 : villa Sancti Gervasii in pago Valentinensi (cartulaire de Saint-André-le-Bas, 130).
- 1100 : mention de l'ager : ager Sancti Gervasii in pago Valentinensi (cartulaire de Saint-André-le-Bas).
- 1277 : castrum Sancti Gervasii (Duchesne, Comtes de Valentinois, 14).
- 1336 : castrum de Sancto Gervaysio cum fortalicio dicti castri (Duchesne, Comtes de Valentinois, 43).
- 1340 : Saint Gervaix et castrum de Sancto Girvasio (cartulaire de Montélimar, 47).
- XIVe siècle : mention du prieuré : prioratus Sancti Gervasii (pouillé de Valence).
- XVe siècle : mention de la paroisse : cura Sancti Gervasii (pouillé de Valence).
- 1482 : Sainct Gervais en Valdaine (archives de la Drôme, E 2526).
- 1756 : Saint Gervais de Bonlieu (archives de la Drôme, C 183).
- 1793 : Montroubion [appellation révolutionnaire].
- 1891 : Saint-Gervais, commune du canton de Marsan:
- 1920 : Saint-Gervais-sur-Roubion (EHESS -Bulletin des Lois).
Étymologie
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[16] :
- Au point de vue féodal, Saint-Gervais était une terre du fief des comtes de Valentinois.
- 1247 : possession des Cornilhan.
- 1269 : la moitié de la terre est attribuée (par transaction) aux commandeurs de Poët-Laval. Ils la possèdent encore en 1540.
- 1336 : la seconde moitié est en possession des Adhémar.
- Vers 1430 : la part des Adhémar passe aux Mévouillon.
- 1540 : la part des Mévouillon passe aux Eurre.
- 1595 : la part des Eurre passe (par mariage) aux Moreton de Chabrillan.
- La part des commandeurs de Poët-Laval est acquise par les Moreton qui réunifient la terre et en sont les derniers seigneurs.
Joseph Moreton, né le , fils aîné d'Antoine de Moreton, habitait dans le château du village de Chabrillan avant de déménager à Saint-Gervais-sur-Roubion en 1650, le château de Chabrillan était devenu inhabitable. À Saint Gervais-sur-Roubion se trouvait « une superbe demeure féodale qu'il avait hérité de sa mère »[réf. nécessaire]
Joseph entreprit des travaux au château de 1667 à 1669 : « portes des chambres, estrades des chambres, parquet pour la chambre jaune et la chambre rouge, lambris pour les mêmes chambres, six piliers dans une galerie allant aux chambres, croisières de fenêtres dans la galerie ». Les travaux ont été confiés à un menuisier de Romans (Tournatory) et à des maçons de Sauzet (Simon et Antoine Roume)[17],[réf. nécessaire].
Avant 1790, Saint-Gervais était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
Elle formait une paroisse du diocèse de Valence, dont l'église dédiée à saint Claude, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Benoît (de la dépendance de l'abbaye de Saint-André-le-Bas de Vienne) dont les dîmes appartenaient au prieur. L'évêque diocésain nommait de plein droit à la cure.
L'ager de Saint-Gervais avait la même étendue que la commune de ce nom[16].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Marsanne[16].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Administration municipale
Liste des maires
(non datés)[réf. nécessaire] :
- Jean Amblard, maire de la commune (quatre mandats).
- Anne-Marie Reboul, maire de la commune (deux mandats).
Rattachements administratifs et électoraux
Politique environnementale
Finances locales
Jumelages
La commune est jumelée avec le village de Schwarzenborn (Allemagne)[réf. nécessaire].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[20].
En 2022, la commune comptait 1 088 habitants[Note 2], en évolution de +8,8 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
Services et équipements
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Santé
Manifestations culturelles et festivités
- Fête : le quatrième dimanche d'août[23].
Loisirs
- Pêche[23].
Sports
- Le stade Pierre Rey comporte un terrain de football accueillant l'US Saint Gervais ainsi qu'un minigolf, un terrain de boules et un city-stade[réf. nécessaire].
Médias
Le territoire de la commune se situe dans l'aire de diffusion de plusieurs médias :
- Presse écrite
- Le Dauphiné libéré, quotidien régional qui consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition de « Montélimar » un ou plusieurs articles à l'actualité du canton et de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
- L'Agriculture Drômoise, journal d'informations agricoles et rurales, couvre l'ensemble du département de la Drôme.
- Drôme Hebdo (ancien Peuple Libre), hebdomadaire chrétien d'informations.
- Presse audio-visuelle
- France Bleu est une radio publique diffusée sur son territoire.
Cultes
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, vignes (cave coopérative), ovins, porcins[23].
- Marché (fruits et légumes) : les mardi et samedi[23].
Tourisme
Revenus de la population et fiscalité
Emploi
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ruines du château fort et de ses dépendances[23].
- Château : vaste bâtisse au cœur du village, aujourd'hui occupée par plusieurs familles.
- Les propriétaires actuels ont supprimé un niveau ; seul le vestibule est resté presque intact.
- Au pied de ses murs, la place du Parterre est ce qui reste de l'ancienne cour intérieure[réf. nécessaire].
- Beffroi : il se situait à proximité de l'enceinte du vieux village. Il s'affaissa le du fait des intempéries[réf. nécessaire].
- Chapelle médiévale Saint-Claude (désaffectée)[23].
- Village avec des éléments défensif Renaissance : porte[23].
- Maison (XVIIIe siècle)[23].
- Fermes fortes[23].
- Église Saint-Gervais de Saint-Gervais-sur-Roubion (XIXe siècle) à l'emplacement du château[23]. Elle est accolée au château et occuperait l'emplacement des anciennes écuries[réf. nécessaire].
Patrimoine culturel
- Le théâtre du Fenouillet propose des spectacles de théâtre, de chants et de cirque[réf. nécessaire].
Patrimoine naturel
Personnalités liées à la commune
- Gratien Casimir Émile Gardon (né le à Saint-Gervais, mort le à Paris 5e) : magistrat général[24].
Héraldique, logotype et devise
La commune possède un blason[25]
![]() Crédit image: licence CC BY-SA 3.0 🛈 |
Saint-Gervais-sur-Roubion possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
Annexes
Bibliographie
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Saint-Gervais-sur-Roubion sur le site de l'Institut géographique national / page archivée depuis 2011.
- Ressources relatives à la géographie :
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- ↑ La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
- Cartes
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- https://www.geoportail.gouv.fr/
- ↑ Fiche du Bramefaim sur le site du SANDRE
- ↑ Fiche du Vermenon sur le site du SANDRE
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ « Orthodromie entre Saint-Gervais-sur-Roubion et Marsanne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Marsanne », sur la commune de Marsanne - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Marsanne », sur la commune de Marsanne - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur le site de l’Insee, (consulté le ).
- Insee, « Métadonnées de la commune ».
- ↑ « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Montélimar », sur insee.fr (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- ↑ J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Andran).
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 340 (Saint-Gervais).
- ↑ bail à prix fait trouvé aux archives départementales.
- ↑ Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Saint-Gervais-sur-Roubion.
- ↑ https://francearchives.fr/fr/file/ad46ac22be9df6a4d1dae40326de46d8a5cbd19d/FRSHD_PUB_00000355.pdf
- ↑ https://static.neopse.com/medias/p/1975/site/2b/b2/d9/2bb2d9889ed71dc21f397841d581cabcf262d2f3.jpg