Rachid Ammar
Rachid Ammar رشيد عمار | ||
![]() Crédit image: Nawaat licence CC BY 3.0 🛈 Rachid Ammar en . | ||
Naissance | Sayada, Tunisie |
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Origine | tunisienne | |
Allégeance | ![]() |
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Arme | Artillerie | |
Grade | Général de corps d'armée | |
Commandement | Chef d'État-Major des armées (2011-2013) | |
Autres fonctions | Directeur du Centre d'instruction d'artillerie de Menzel Bourguiba Commandant de l'Académie militaire de Fondouk Jedid |
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Rachid Ammar (arabe : رشيد عمار), né à Sayada et âgé entre 63 et 65 ans en 2011[1],[2], est un général tunisien.
Au sein de l'armée tunisienne, il exerce la fonction de chef d'état-major de l'Armée de terre[3] et de chef d'État-Major des armées[4],[5].
Biographie
Après une scolarité à Sayada, puis au lycée à Sousse, Ammar entre à l'Académie militaire de Fondouk Jedid et fait partie de la première promotion sortie en 1968-1969. À partir de 1974, il suit une formation à l'École d'état-major de Compiègne et ensuite à l'École de guerre de Paris. Il occupe, à son retour de France, le poste de directeur-commandant de l'académie militaire[1].
Nommé attaché militaire auprès de l'ambassade de Tunisie en France[6], le colonel-major Ammar est promu comme chef d'état-major de l'Armée de terre[3] après que le titulaire, le général de brigade Abdelaziz Skik, ait été tué dans un crash d'hélicoptère en 2002[7] ; le crash tue également cinq colonels, quatre majors et deux lieutenants[8].
En , Ammar est promu général de corps de l'armée de terre[9],[1].
Le , il refuse les ordres du président Zine el-Abidine Ben Ali de tirer sur les protestataires participant à la révolution[2],[4]. Ben Ali le démet alors pour désobéissance et l'assigne à résidence[2]. Le , Ben Ali fuit le pays et Ammar est rétabli dans ses fonctions[2],[10]. Cette version des faits est démentie ultérieurement par le ministre de la Défense Ridha Grira, qui affirme que Ammar était en poste le et avait été nommé coordinateur des opérations, et par Ali Seriati, qui a déclaré l'avoir contacté le sur instruction du président pour ramener des blindés de Zarzis vers la capitale[11].
Depuis le renversement de Ben Ali, et à la suite de son attitude pendant la révolution, Rachid Ammar jouit d'une popularité grandissante[12]. Il est nommé chef d'État-Major des armées le [13],[14],[15]. Le , il annonce qu'il quitte ses fonctions afin de bénéficier de son droit à la retraite[16],[17],[18].
Décorations
Commandeur ()[19] puis grand cordon ()[20] de l'Ordre de la République tunisienne ;
Grand officier de l'Ordre du 7-Novembre ()[21].
Notes et références
- « Le général Ammar, l'homme qui a dit non », Jeune Afrique, (ISSN 1950-1285, lire en ligne, consulté le ).
- Samy Ghorbal, « Rachid Ammar, homme fort de la Tunisie : « L'armée ne tire pas » », Le Nouvel Obs, (ISSN 0029-4713, lire en ligne, consulté le ).
- « Nominations », Journal officiel de la République tunisienne, no 42, , p. 1251 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- (en) David D. Kirkpatrick, « In Tunisia, Clashes Continue as Power Shifts a Second Time », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ (ar) « تسمية الجنرال رشيد عمار رئـيـسا لأركـان الـجـيـوش » [« Nomination du général Rachid Ammar comme chef d'état major de l'armée »], Essahafa, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ Farhat Othman, « Mon hommage à Abdelhamid Escheikh et la raison de son limogeage de Paris », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- ↑ (en) Joanne Maher, The Middle East and North Africa, vol. 53, Londres, Routledge, , 1395 p. (ISBN 978-1-85743-390-6, lire en ligne), p. 1076.
- ↑ (en) « Tunisian army chief dies in air crash », sur news.bbc.co.uk, (consulté le ).
- ↑ « Promotions », Journal officiel de la République tunisienne, no 98, , p. 3316 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ (en) « A dictator deposed », The Economist, (ISSN 0013-0613, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « La chute du régime Ben Ali racontée par Ali Sariati, le chef de la garde présidentielle », sur nawaat.org, (consulté le ).
- ↑ Isabelle Lasserre, « Rachid Ammar, le centurion du peuple », Le Figaro, (ISSN 0182-5852, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « L'armée met en garde contre les risques de vacance politique », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Rachid Ammar nommé chef d'état-major interarmées », sur afrik.com, (consulté le ).
- ↑ « Le général de corps d'armée, Rachid Ammar, promu chef d'État-major interarmées », sur leaders.com.tn, (consulté le ).
- ↑ « Rachid Ammar : retraite ou nouveau départ ? », sur huffpostmaghreb.com, (consulté le ).
- ↑ « Démission du chef des armées tunisien », Le Monde, (ISSN 0395-2037, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Le général Rachid Ammar, "garant de la révolution tunisienne", prend sa retraite », sur france24.com, (consulté le ).
- ↑ « Ordre de la République », Journal officiel de la République tunisienne, no 64, , p. 1708 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Ordre de la République », Journal officiel de la République tunisienne, no 56, , p. 2148 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Ordre du 7-Novembre », Journal officiel de la République tunisienne, no 15, , p. 742 (ISSN 0330-7921, lire en ligne [PDF], consulté le ).