RVBn
RVBn (Rendez-Vous Bron numérique) est un évènement créé par la ville de Bron (département du Rhône) dans le d'étendre l'utilisation des arts numériques à un plus large public. La première édition se déroule d'octobre 2012 à février 2013. Les artistes sont en résidence et animent des ateliers auprès des Brondillants. En février 2013, trois dates seront consacrées à la présentation des différents projets: le 8, le 9 et le 10.
sur le même principe que la biennale de la danse de Lyon, cet évènement devrait avoir lieu tous les deux ans[1]. Article du Progrès du 23/11/2012[2]
Les Fabriques
Différentes fabriques ont été mises en place[3]. Ces fabriques sont en fait des ateliers ouverts à tous les habitants. Ils sont tenus par divers artistes et ont lieu dans des lieux clés de la ville de Bron.
Voyage au cœur du son: Aux commandes d’un « vaisseau spécial », les enfants plongent dans une création collective sur la transformation de l’univers sonore. Au travail depuis octobre 2012, les enfants participants participeront à 2 représentation publiques continues. Câble ta manette!: Les musiciens amateurs, les Vidéos-Jockeys et les bricoleurs créent des interfaces pour contrôler les logiciels de musique assistée par ordinateur à partir d’une plate-forme programmable à base de Teensy[4]. Ces ateliers sont tenus par Oli_LAb et ont lieu à la MJC Louis Aragon. article du Progrès du 14/10/2012[5]
Déjoue le jeu: Les participants créent une œuvre vidéo ludique et interactive à partir d’un jeu vidéo. Cette fabrique est animée par Isabelle Arvers à la Cyber Base.
Crépite: Découverte des interactions possibles entre son et lumière. Les participants créent des sculptures lumineuses et sonores qui sont exposées lors de la fête des lumières du 8 décembre 2012. Cet atelier est fait par Le Collectif Coin à la Ferme du Vinatier.
Fabrique de danse augmentée: Les participants explorent les liens entre la danse et les arts numériques en préparant un spectacle de danse augmentée c'est-à-dire avec des images projetées en interaction avec les danseurs. C'est une fabrique animée par Adrien M, Claire B et Mourad Merzouki au Centre Chorégraphique Pôle Pik.
FAB LAB: Ce « laboratoire de fabrique » permet d’inventer et de fabriquer grâce à des outils numériques. Les participants peuvent donc découvrir une imprimante en 3D, une découpeuse vinyle ou encore une presse thermique. Cet atelier est en collaboration avec la Fabrique des Objets Libres et a lieu à la Maison des Arts.
Les artistes de l'édition 2012-2013
Oli_Lab
C’est un laboratoire d’expérimentation et de création d’instruments inédits pour la musique et les arts en général. L’association développe le "Système Tentaculaire Olivar Premier" (S.T.O.P). Il s'agit d'un instrument composé de surface d'interaction humain-machine[6], d'actionneurs électromécaniques et d'un système de multidiffusion audio à forte coloration timbral. Chaque composant est communicant via Ethernet par messages OSC[7]
site de l'Oli_Lab
Isabelle Arvers
Isabelle Arvers est une artiste, critique et auteur numérique spécialisée dans les jeux vidéo, le cinéma numérique, l’animation web et le Machinima. Elle a participé à différents évènements comme Wifiledefrance en Ile de France où elle était commissaire de l’art sans fil. Elle propose des spectacles sur la relation entre l’art et les jeux vidéo. Elle se définit aujourd’hui comme commissaire d’expositions dans les nouveaux médias. Également Web Jockey, elle donne des ateliers sur ce thème mais aussi sur la création de films à partir de jeux vidéo et de Machinima. Elle explique également son parcours et ses réalisations lors de conférences. Elle écrit aussi des essais et des articles autour de l’art et de l’art du jeu. Le dernier a été publié par MIT Press. De formation en sciences politiques, elle voit dans les jeux un grand pouvoir, car c’est une manière d’entrer dans le monde, un moyen d’éducation, d’interaction avec les autres. Considérés par certains comme manipulateurs d’esprit, les jeux ne sont ni plus ni moins que les nouveaux contes de fées. En effet, ils construisent l’imaginaire des jeunes d’aujourd’hui. Isabelle Arvers veut montrer que l’ingénierie dans le monde de l’art offre une grande capacité de détournement de l’usage initial du jeu d’ordinateur. L’atelier proposé pour le festival RVBn est en collaboration avec Caroline Galumbo, Sébastien Navarro et Robin Berdier. Il s’agit de réaliser du game art, relation étroite entre le jeu vidéo et les arts. [9]
Le Collectif Coin
Le collectif grenoblois réfléchit à la création et à la diffusion de projets collectifs et transdisciplinaires. Son directeur artistique est Maxime Huot qui travaille avec de nombreux collaborateurs aux talents et propositions diverses. Ce ne sont cependant pas tous des artistes. Il s’interroge sur les relations entre l’humain, la science et les technologies tout en gardant un rapport avec l’environnement dans la création. D’autres questions comme le rapport entre individu et collectif sont dans leurs valeurs. Ensemble, ils désirent développer un art contextuel mais plastique qui n’aurait pas pour simple but d’être regardé. Leurs projets mélangent arts numériques, installations, performances et musique, ce qui montre toute leur expérimentation créative. Le collectif a participé au Centre d’Art Bastille à Grenoble ou encore à la biennale Arts-Sciences de l’Hexagone Scène Nationale de Meylan, ce qui lui a permis de s’implanter au niveau de l’art contemporain. Il travaille en collaboration avec des nombreux artistes graphistes, chorégraphes, musiciens et vidéastes qui font entièrement partie de sa direction artistique. [10]
Adrien M(ondot) et Claire B(ardainne)
Créée en 2005 cette compagnie enlace arts vivants et arts numériques avec l’outil informatique eMotion. Installée sur la Presqu‘île de Lyon, la compagnie fait preuve de recherche d’un numérique vivant. Parmi l’équipe on compte des musiciens, une dramaturge, des danseurs et des scénographes. A sa création, elle croise imaginaire et réel, actuel et virtuel. En 2011, la création artistique change et passe entre quatre mains, celles d’Adrien Mondot et de Claire Bardainne. Ensemble, ils recherchent un numérique plus mobile, éphémère, sensible mais qui peut se décliner de plusieurs façons par exemple le spectacle ou les installations de petite ou grande envergure. [11]
La Fabrique des Objets Libre
Premier laboratoire numérique à Lyon, il propose à tous de venir créer, fabriquer, inventer de nouvelles choses grâce au numérique. Ils accompagnent les publics en trois phases : la conception, le prototypage et la finalisation du projet. Dotée d’une politique éco-responsable, l’un des objectifs principaux de la Fabrique des Objets Libres est de faire découvrir à un maximum de gens la fabrication assistée par ordinateur par l’utilisation d’une imprimante 3D, d’une machine à découpes et à gravure laser, d’une fraiseuse numérique ou encore d’une découpeuse vinyle. [12]
Références
- ↑ http://www.mjcbron.fr/cyberbase/?p=1539
- ↑ http://www.leprogres.fr/rhone/2012/11/23/la-cyber-base-prepare-le-festival-des-arts-numeriques-rvbn
- ↑ http://www.ville-bron.fr
- ↑ http://www.pjrc.com/teensy/
- ↑ http://www.leprogres.fr/rhone/2012/10/14/des-ateliers-de-preparation-au-festival-des-arts-numerique-gratuits-a-la-mjc
- ↑ http://fr.wikipedia.org/wiki/IHM
- ↑ http://fr.wikipedia.org/wiki/Open_Sound_Control
- ↑ http://www.isabellearvers.com/
- ↑ http://www.collectif-coin.com/
- ↑ http://www.am-cb.net/
- ↑ http://fabriquedobjetslibres.fr/
Article publié sur Wikimonde Plus