Répertoire de l'orchestre d'harmonie
Le répertoire de l'orchestre d'harmonie regroupe l'ensemble des œuvres composées ou transcrites pour cette formation musicale.
Le répertoire utilisé par les orchestres d'harmonie varie selon les habitudes, les pays, les choix réalisés par les éditeurs de musique nationaux, et le niveau des formations. Ce répertoire épouse tous les styles musicaux – traditionnels, jazz, variété, musique de film, musique contemporaine, emprunt ou transcription de pièces classiques, etc.
Par la suite, seule une liste non exhaustive de pièces phare d'essence anglo-saxonne essentiellement est proposée. Cette liste pourrait être généralisée par les répertoires utilisés en France[1], en Belgique[2], en Espagne[3],[4], en Italie et en Allemagne notamment.
Histoire
En France
Pendant l'Ancien Régime, l'orchestre de vent n'existait pas à proprement dit et les instruments à vent étaient essentiellement utilisés dans la musique militaire, l'orchestre symphonique et la musique de chambre[1]. L'orchestre d'harmonie nait avec la révolution française vers 1790 pour des besoins de puissance sonore afin de célèbrer des événements en plein air (avec des œuvres orchestrées comme La Marseillaise de Gossec[5]) ainsi que des cérémonies commémoratives et civiques, et il n'est pas militaire. Un premier répertoire est composé par des compositeurs[1] du conservatoire de Paris fondé en 1793 par Bernard Sarrette : Luigi Cherubini, François-Joseph Gossec, Louis Emmanuel Jadin, Jean-François Lesueur... On dénombre 450 hymnes composés à cette période. Le premier orchestre fondé au Conservatoire est un orchestre d’harmonie formé de 115 exécutants (professeurs et élèves)[6].
Parmi les œuvres remarquables, on citera[1] :
- Offrandes à la liberté (1792) pour harmonie de François-Joseph Gossec, reprise d’une œuvre lyrique incluant Veillons au Salut de l’Empire (de Dalayrac), le refrain de la Marseillaise (de Rouget de Lisle) , La Carmagnole (air populaire) et le Ah ! ça ira (air populaire)[7],[5]. Cette pièce lyrique est reprise plus de cent fois jusqu'en 1799 ;
- Ouverture en Fa Majeur (1793) d’Etienne-Nicolas Méhul[8] (1763-1817) avec une ouverture à la française , exploitant cuivres, cor et timbales ;
- l’Hymne au Panthéon (1794) de Luigi Cherubini.
À cette époque, l'orchestre peut embarquer des contrebasses à cordes par lacune d'instruments à vent graves qui naîtront plus tard avec la frénésie des inventions du XIXe siècle (clarinette basse, saxophone baryton, euphonium, tuba basse, saxhorn...).
« La Révolution Française a joué un rôle prépondérant dans l’histoire de l’orchestre à vents »
— Francis Pieters[9]
Avec le Premier Empire et les guerres napoléoniennes, le pouvoir fera composer progressivement et durablement une musique militaire pour l'orchestre d'harmonie à l'instar de celle des fanfares[1] :
- La Marche du Premier Consul de Giovanni Paisiello avec des tambours militaires ;
- Marche de la Garde Consulaire à Marengo », attribuée à Guillardel, chef de musique des Grenadiers de la Garde des Consuls ;
- diverses marches tambour comme Rigaudon d’honneur, la Grenadière, la Carabinière ;
- quatre marches pour orchestre d’harmonie (1810) de Ferdinando Paër en l’honneur du mariage de Napoléon et de Marie-Louise ;
- Marche pour l’entrée de Louis XVIII à Paris (1814) de François-René Gebauer[10].
L'instrumentation de l'orchestre d'harmonie évolue avec la période romantique. « En 1840, le gouvernement demande à Hector Berlioz (1803-1869) qui vient d’avoir son prix de Rome d’écrire une grande fresque musicale pour l’inauguration de la colonne sur la place de la Bastille, il fallait jouer une messe, une oraison funèbre et une apothéose finale. Il s’agit d’une production très inspirée des cérémonies civiques de la période révolutionnaire. Berlioz accepte, il n’utilise pas de saxophones et de saxhorns (ces instruments ne sont pas encore au point !), mais il introduit du tuba et la clarinette-basse dans cette « Symphonie funèbre et triomphale » opus 15. Berlioz écrit la grande marche funèbre pour aller de St-Germain jusqu’à la Bastille, la déambulation ouvrant le convoi funèbre des chars portant les corps des victimes des Trois Glorieuses de 1830, dirigeant 600 musiciens, Richard Wagner (1813-1883) était sur le parcours (à l’époque, il est à Meudon où il compose « Le vaisseau fantôme »). Il juge l’œuvre « grande de la première à la dernière note »[1]. »
Dès la révolution française, on assiste en France à la création d’orchestres civils, calqués sur le modèle des orchestres militaires, par diverses associations religieuses, politiques ou culturelles et par des institutions paramilitaires, des écoles, des mines ou des usines. Ces créations étaient encouragées par les municipalités.
Après un duel mémorable le sur le Champ-de-Mars entre les Saxons et les Carafons (musique nouveau modèle qui adopte la réforme de Sax avec des saxhorns et des saxophones contre musique ancien modèle), les instruments de Sax sont adoptés par la réforme des orchestres militaires de 1845[11]. Un grand concert de musiques militaires est organisé sur l'hippodrome de l'Étoile en 1846.
Dans le reste de l'Europe
L'essor de l’orchestre d'harmonie s'étend au reste de l'Europe au cours du XIXe siècle et les compositeurs nationaux écriront des œuvres pour cette formation, notamment en Italie, en Allemagne, en Espagne...
En Autriche et en Allemagne
À Vienne, un mouvement appelé Harmoniemusik apparaît vers 1770, pour l'accompagnement lors des bals, des redoutes et de la table, et emploie un instrumentarium de vents qui reste limité en nombre d'instrumentistes. Ce mouvement disparaît avec les effets des guerres napoléoniennes. Richard Wagner (1813-1883), ayant voyagé à Paris, composera diverses œuvres pour orchestre d'harmonie: Marche anniversaire pour Louis II de Bavière (1864, WWV 97)[12], Marche funèbre à la mémoire de Weber... Félix Mendelssohn (1809-1847) écrit également des ouvertures et une marche funèbre pour orchestre d'harmonie.
Au XIXe siècle, Wilhelm Wieprecht (1802-1872), musicien puis directeur général des musiques des gardes à Berlin, a composé pour les diverses formations militaires existantes essentiellement basées sur le recours aux cuivres et organise des concerts de masse. En 1845, Wieprecht rédige une série d'articles destinés à encourager la normalisation de l'instrumentation. Il préconise des orchestres de vingt et une parties, doublées si nécessaire, pour obtenir un équilibre et une texture optimaux. Il regroupe ces parties en trois registres, eux-mêmes équilibrés en une "pyramide acoustique".
En Espagne
En 1852, la Banda del Real Cuerpo de Guardias Alabarderos fixe à 42 le nombre de musiciens de son orchestre d'harmonie ; il joue de la musique militaire et participe également aux cérémonie de la maison royale d'Espagne[13]. Elle poursuivra ses activités jusqu'en 1927. Parallèlement, un orchestre professionnel civil, la Banda Municipal de Música de Madrid, est créé à Madrid en 1909 qui influencera grandement la vie musicale madrilène et espagnole[3].
En Italie
La tradition de l'orchestre d'harmonie italien a bénéficié de la faveur de nombreux noms parmi les plus célèbres de la musique italienne du XIXe siècle, tels que Giuseppe Verdi, Amilcare Ponchielli, Pietro Mascagni et Davide Delle Cese, des auteurs qui ont été chefs d'orchestre et ont composé pour des orchestres.
Pour l'Italie, on citera comme ensemble reconnu parmi bien d'autres, le Civica Orchestra di fiati del Comune di Milano fondé en 1859, et la Banda musicale del Corpo di polizia locale di Roma Capitale fondé en 1870. En 1894, la bibliothèque de cet orchestre municipal milanais contenait 1672 partitions, dont 814 danses, 337 marches, 331 pièces diverses, 121 symphonies et ouvertures et 69 pot-pourri[14].
L'orchestre d'harmonie a également joué un rôle important dans l'histoire de l'opéra, surtout à partir du XIXe siècle, parfois présent sur scène (La pie voleuse) mais plus souvent employé comme second orchestre en coulisses, avec l'effet d'une musique de scène. À l'époque de Verdi, la pratique consistait à écrire les passages d'opéra pour orchestre sur deux portées, sans instrumentation. La distribution des parties était laissée à l'appréciation du chef d'orchestre.
Le mérite incontesté de la lente transformation des orchestres italiens revient à Alessandro Vessella , directeur de l'orchestre municipal de Rome de 1885 à 1921, auteur d'un texte très important sur l'instrumentation et ingénieux innovateur de l'ensemble orchestral. En 1901, le maestro a procédé, à Rome, à une réforme qui a été accueillie favorablement à l'étranger et qui prévoyait une partition unique divisée en groupes : anches, cuivres légers, cuivres graves et percussions.
L'évolution des orchestres d'harmonie et des harmonies-fanfares a également été déterminée par les auteurs qui ont consacré leurs talents artistiques principalement à l'écriture pour ces formations, tels que Rocco Cristiano , dont les compositions sont encore interprétées par de nombreuses fanfares italiennes ; Massimo Boario , auteur de 580 œuvres.
Entre autres compositeurs italiens, on notera Giuseppe Piantoni , Giovanni Orsomando , Salvatore Pucci , Giovanni Ligasacchi , Carlo Pirola , Lorenzo Della Fonte , Piero Vidale , Gastone Lottieri, Pietro Lanzilotta , Amedeo Vella , Nicola Corbascio , Nunzio Ortolano , Lorenzo Pusceddu .
En Belgique
Dans sa Nomenclature des Sociétés Musicales de Belgique (Anvers, 1851), Édouard Jacops mentionne 333 orchestres d’harmonie et 93 fanfares, fondés entre 1800 et 1850 en Belgique[9]. « La Société Royale de la Grande Harmonie est créée le au café La Bourse d'Amsterdam rue du Marché Aux Poulets à Bruxelles. Les premiers statuts sont rédigés le 2 janvier 1813 et le premier article stipule que l’harmonie est composée de 12 clarinettes, 2 flûtes, 4 cors, 4 bassons, 2 trompettes, 2 trombones, 2 serpents, 1 grosse caisse, 2 tambours, 2 paires de cymbales, 2 chapeaux chinois et 2 triangles[15]. »
En Angleterre
Absents au XIXe siècle, de grands compositeurs anglais comme Gustav Holst (1874-1934), Ralph Vaughan Williams (1872-1958), Percy Aldridge Grainger (1882-1961) ont composé pour orchestre d'harmonie au début du XXe siècle[16].
L'Angleterre et pays affiliés ont parallèlement développé une pratique populaire de Brass Band dit britannique très codifié (28 musiciens ; uniquement des cuivres coniques, sauf les trombones ; pas de cor).
Aux États-Unis
Aux États-Unis, les étudiants ont une pratique collective d'harmonie-fanfare lors de leur cursus scolaire du type high school[17] avec des parades en plein-air dans des stades qui limitent le répertoire exploitable (voir en anglais : Category:High school marching bands from the United States ) ; cette pratique scolaire ne se retrouve pas en Europe.
Au Japon
Il existe une tradition de l'orchestre d'harmonie au Japon qui possède un des rares orchestres d'harmonie professionnels non militaires, l'Orchestre harmonique Kosei de Tokyo. Certaines écoles au Japon possèdent également un orchestre d'harmonie.
Perspectives
Au cours des XIXe et XXe siècles, le répertoire joué par les orchestres d'harmonie s'est écarté de l'esprit des compositions d'origine d'une « musique symphonique pour orchestre d'harmonie ». Le répertoire joué s'est limité principalement à une musique militaire et au recours massif à des transcriptions, la plupart des chefs d'orchestre professionnels étant militaires (par exemple, création en Belgique de la musique de la Musique des Guides de la Garde impériale (1852), création à Paris d'une fanfare militaire (1848) transformée en orchestre d'harmonie dite Musique de la Garde de Paris (1856) puis renommée Musique de la Garde républicaine (1871)...).
« Le manque de lieu de prestation musicale, à l’époque, a enfermé l’orchestre d’harmonie dans un certain répertoire, une instrumentation qui privilégiait les cuivres, les saxophones et les clarinettes en grand nombre. »
— Dominique Eldin[18]
Le kiosque à musique apparaît à partir du milieu du XIXe siècle en musique classique et donne un lieu de concert assis aux musiciens pour les concerts en extérieur.
« Il faudra attendre le début du 20e siècle et la création en 1902 de la Confédération Musicale de France (C.M.F.) pour avoir un véritable développement de l’orchestre d’harmonie dans le pays. Durant une grande partie du 20e siècle, l’orchestre d’harmonie a perpétué son répertoire sur la référence des grands orchestres militaires et avant tout sur le modèle de la Garde Républicaine. Actuellement certains orchestres changent leur image dans le but entre autres de faire une nouvelle identité de l’harmonie. (Abandon de l’uniforme militaire, création d’un nouveau répertoire spécifique à l’orchestre d’harmonie, changement du nom de l’ensemble,... »
— Dominique Eldin[6]
Dans le monde, des développements importants dans la manière de concevoir la composition musicale pour orchestre d'harmonie ont eu lieu au cours de la seconde moitié du XXe siècle, grâce à l'arrivée d'un nouveau répertoire édité par certains éditeurs hollandais et américains. En effet, la plupart des compositeurs contemporains de pièces originales pour orchestre d'harmonie sont originaires de ces deux pays, ainsi que de Belgique et Italie. Les principaux sont ou ont été Alfred Reed , Johan de Meij, Jan Van der Roost, Hardy Mertens , Roland Kernen, Henk van Lijnschooten , Philip Sparke , Bert Appermont, Jacob de Haan, André Waignein, Thierry Deleruyelle[19], Otto M. Schwarz. La contribution de l'Espagne est également importante, car il existe une tradition très riche dans ce domaine. Ce pays compte également de nombreux compositeurs, dont l'un, de renommée mondiale, est le valencien Ferrer Ferran. En France, des compositeurs[20] comme Serge Lancen, Jérôme Naulais, Andy Emler, Alex Grillo, Marc Steckar pour en citer quelques-uns ont enrichi le répertoire avec des créations pour orchestres d’harmonie ou fanfares.
À partir du XXIe siècle, une nouvelle génération de compositeurs crée des œuvres spécifiques, souvent stéréotypées (instrumentation de musique de film américaine), pour cette formation.
Œuvres originales
Il s'agit d'une liste exhaustive des œuvres reconnues et acceptées, écrites spécifiquement pour l'orchestre d'harmonie (ou ensemble d'instruments à vent).
Œuvres de référence
Les œuvres suivantes sont quelques-unes des pierres angulaires les plus universellement respectées et établies du répertoire de l'orchestre d'harmonie. Toutes ont résisté à l'épreuve du temps pendant des décennies d'exécution régulière, et nombre d'entre elles, soit par une utilisation novatrice du médium, soit par la renommée de leur compositeur, ont contribué à faire de l'orchestre d'harmonie un ensemble légitime et sérieux se démarquant de son passé militaire.
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Œuvres reconnues
Ces pièces ne sont pas nécessairement aussi universellement reconnues que la liste proposée ci-dessus, mais elles occupent néanmoins une place extrêmement importante dans le répertoire. Comme les œuvres précédentes, elles ont fait leurs preuves lors de nombreuses représentations, la plupart sur plusieurs décennies pour le moins au niveau du monde anglo-saxon.
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Œuvres récentes
Les œuvres suivantes s'imposent rapidement comme un répertoire standard au moins dans le monde anglo-saxon. La plupart ont été composées au cours des 30 dernières années.
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Transcriptions
Marche pour la cérémonie des Turcs | |
Marche pour la cérémonie des turcs, Jean-Baptiste Lully, adaptation pour orchestre d'harmonie, Harmonie de Harnes, 2005. | |
Depuis Mozart et Beethoven, par exemple, de nombreux extraits de symphonies et d'opéras ont été arrangés et joués pour des ensembles à vent (Harmoniemusik...), très populaires à l'époque. Lors de la création des orchestres militaires, les œuvres arrangées constituaient souvent une partie importante du répertoire de l'orchestre, aux côtés des marches et autres musiques pratiques. Le recours à l'orchestre d'harmonie était un substitut utile à la musique orchestrale dans les situations où la mobilité et la puissance sonore étaient nécessaires, comme les cérémonies et représentations en plein air.
Il existe des milliers de transcriptions de pièces provenant d'autres formations musicales (principalement de l'orchestre symphonique) disponibles pour l'orchestre d'harmonie ; cependant, certaines transcriptions sont interprétées si souvent qu'on peut dire qu'elles ont acquis une place à part entière dans le répertoire de l'orchestre d'harmonie.
Il existe également de nombreuses arrangements pour orchestre d'harmonie de musique de film et de standards de jazz.
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Enregistrements de la littérature pour orchestre d'harmonie
La Musique de la Garde républicaine est l'un des plus anciens orchestres d'harmonie au monde, il a enregistré de nombreuses œuvres depuis le début des années 1900[21].
De nombreux orchestres d'harmonie amateurs, militaires et professionnels réalisent régulièrement des enregistrements.
Deux des orchestres d'harmonie professionnels les plus importants hors Europe sont le Dallas Wind Symphony ou Dallas Winds, dirigé par Jerry Junkin, et l'orchestre harmonique Kosei de Tokyo, dirigé par Takeshi Ooi. Les deux orchestres ont été à un moment donné dirigés par Frederick Fennell, qui a enregistré plusieurs albums de musique de concert avec eux.
Le Klavier Wind Recording Project a été lancé en 1989 par Eugene Corporon alors qu'il était directeur des orchestres du College-Conservatory of Music de Cincinnati. Il a permis d'enregistrer un grand nombre des pièces les plus importantes et les plus récentes de la littérature pour orchestre d'harmonie. Le projet d'enregistrement se poursuit aujourd'hui, après avoir suivi Eugene Corporon à l'Université de North Texas. Le projet se poursuit aujourd'hui sous le label GIA Publications . Les enregistrements dirigés par Eugene Corporon existent sous la forme de Teaching Music Through Performance In Band Series, Windworks Series et Composer's Collections. D'autres enregistrements ont été publiés par les Keystone Winds, dirigés par Jack Stamp . Les Keystone Winds sont composés de professeurs, d'anciens élèves et d'étudiants de l'Université d'Indiana en Pennsylvanie.
Bibliographie
- Patrick Peronnet, Les ensembles d'instruments à vent en France de 1700 à 1914. Pratiques sociales, insertions politiques et création musicale : Les Enfants d'Apollon 1700-1789, t. 1, L'Harmattan, coll. « Univers musical », , 530 p. (ISBN 978-2-14-020457-9, lire en ligne).
- Tome 2, Les Enfants d'Apollon 1789-1815, 2023 (ISBN 978-2-14-020460-9).
- Constant Pierre, Musique des fêtes et cérémonies de la Révolution française, Imprimerie nationale, .
- Philippe Gumplowicz, Les travaux d'Orphée : Deux siècles de pratique musicale amateur en France (1820-2000) : Harmonies, chorales, fanfares, Aubier Montaigne, , 339 p. (ISBN 978-2700723304).
- (en) H. Robert Reynolds, Eugene Corporon, Allan McMurray, Stanley de Rusha et Robert Grechesky, Wind Ensemble Literature, Madison, University of Wisconsin–Madison, , second éd..
- (en) D. Wallace et E. Corporon, Wind ensemble/band repertoire, Greeley, CO: University of Northern Colorado, .
- (en) Andrew Donald Pease, An Annotated Bibliography of Symphonies for Wind Band (A Research Paper Presented in Partial Fulfillment of the Requirements for the Degree Doctor of Musical Arts), Arizona State University, (lire en ligne [PDF]).
- (es) Bernardo Adam Ferrero et Emilio Casares Rodicio (dir.), « Bandas », dans Diccionario de la música española e hispanoamericana, vol. 2, Madrid, Sociedad General de Autores y Editores, (ISBN 978-84-8048-305-6), p. 133-137.
Notes et références
- Désiré Dondeyne et Patrick Péronnet, Le répertoire patrimonial de l’orchestre d’harmonie français de 1789 à 1950 (Conférence-débat de Tournon & Tain l’Hermitage (Drôme)), AFEEV, (lire en ligne [PDF]).
- Francis Pieters (trad. du néerlandais par Edgard Vergucht), Ook zijschreven voor blaasorkest [« Eux aussi ont écrit pour orchestre à vent. Les compositeurs belges classiques et la musique pour orchestres à vents »], Bruxelles, Les Amis de la Musique Royale des, , 220 p. (lire en ligne [PDF]).
- (en) Gloria A. Rodriguez Lorenzo, The Banda Municipal de Música de Madrid (The Municipal Band of Madrid). 1909-1931: A New Employment Opportunity to Professional Wind Musicians in Spain, Michigan, USA, Richard Scott Cohen, , 17 p. (lire en ligne)
- Patrick Péronnet, « Présentation "Rodriguez Lorenzo, Gloria A.. The Banda Municipal de Música de Madrid (The Municipal Band of Madrid) 1909-1931: A New Employment Opportunity to Professional Wind Musicians in Spain." », sur afeev.fr, (consulté le ).
- Jean-Marc Warszawski, « La Marseillaise orchestrée par François-Joseph Gossec », sur musicologie.org, (consulté le ).
- Eldin 2009, p. 4.
- (BNF 43994435)
- Sylvia Avrand-Margot, « Étienne-Nicolas Méhul (1763-1817) », sur pad.philharmoniedeparis.fr (consulté le ).
- Pieters 1987, p. 7.
- Thierry Bouzard, « Où peut-on être mieux ? », sur napoleon.org (consulté le ).
- Patrick Péronnet, « Saxons et Carafons : Adolphe Sax et le Gymnase musical militaire, un conflit d'esthétique », Revue belge de musicologie / Belgisch Tijdschrift voor Muziekwetenschap, Société belge de musicologie, vol. 70, , p. 45-63 (JSTOR 26623032).
- Luc Roger, « Marche d'hommage (Huldigungsmarsch für Ludwig II. von Bayern, WWV97) », sur richard-wagner-web-museum.com (consulté le ).
- (es) Antonio Santodomingo Molina, « La Banda de Alabarderos (1746-1939). Música y músicos en la Jefatura del Estado », Estudios bandísticos, I, , p. 211-220 (lire en ligne)Institución: Universidad Complutense de Madrid. Director: Víctor Sánchez Sánchez
- (it) A.Della Corte et G.M. Gatti, « Banda », dans Dizionario di Musica, Torino, Paravia & C., , p. 44-45.
- Pieters 1987, p. 8.
- (en) Stephen L. Rhodes, « English Composers and the Military Band Gustav Holst: First Suite in E-flat, Second Suite in F, Hammersmith ; Ralph Vaughan Williams: English Folk Song Suite, Sea Songs and Toccatta Marziale, Flourish for Wind Band ; Percy Aldridge Grainger: Folk Song Influences, Lincolnshire Posy ; Early Works, Later Works, Military Band vs. Brass Band », sur windbandhistory.neocities.org, (consulté le ).
- (en) Stephen L. Rhodes, « The American School Band Movement. Music Education in the 19th Century - School Bands of the Early ; Twentieth Century ; Decline in Professional Bands - The First National School Band Contest: Frustrations Ensue, Plans for Continuation ; The 1926 Contest - The 1927 Contest - The 1928 Contest - Standard ; Instrumentation - The 1929 Contest ; The 1930 and 1931 Contests - Subsequent Contests and the Beginning of the End », sur windbandhistory.neocities.org, (consulté le ).
- Dominique Eldin, Une musique populaire, les orchestres d’harmonie (promotion 2006 - 2009), Cefedem Rhône-Alpes, , 24 p. (lire en ligne [PDF]), p. 20.
- « Banda » [archive], (consulté le )
- Michel Schmitt, Dictionnaire des compositeurs francophones pour orchestres à vent, Éditions Robert Martin, , 450 p. (ISBN 979-0-2310-3809-5).
- Jean-Marc Lanois, Jean-Loup Mayol et Sylvie Hue, 150 ans de musique à la Garde républicaine : mémoires d'un orchestre, discographie, Paris, Nouvelle arche de Noé, , 274 p. (ISBN 978-2-84368-097-7).
Voir aussi
- Symphonies pour orchestre d'harmonie
- Liste des œuvres commandées par Kappa Kappa Psi ou Tau Beta Sigma - Une liste de toutes les œuvres pour orchestre de concert commandées par les organisations universitaires américaines Kappa Kappa Psi, Tau Beta Sigma , National Honorary Band Fraternity and Sorority (en français : « Fraternité et sororité de l'orchestre national honoraire »), ou des chapitres de l'une de ces organisations.
- Série d'enregistrements d'harmonies sur disques vinyle par le label Heritage of the March .
- Marche (musique)
Liens externes
- Christian Merlin (dir.), « Les orchestres d’harmonie », sur radiofrance.fr, (consulté le ).
- « Oeuvres pour ensemble à vent et percussions », sur le site de l'Ircam
- (en) « Répertoire en ligne de l'âge d'or de l'orchestre d'harmonie des villes américaines » (Partitions limitées aux œuvres publiées aux États-Unis et disponibles dans le domaine public), BandMusicPDF (consulté le ).
- (en) « The Wind Repertory Project », sur windrep.org (consulté le ).
- Ressource relative à la musique :