Nathalie Lannuzel
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Nathalie Lannuzel est une comédienne et dramaturge française, née le à Annemasse.
Elle dirige de 2012 à 2023 l'école de théâtre Les Teintureries à Lausanne.
Biographie
Origines et famille
Nathalie Lannuzel naît le à Annemasse, en Haute-Savoie[1].
Son père est enseignant de grec ancien et de latin au lycée ; sa mère, prénommée Michelle, enseignante de français[2] dans un lycée d'Annemasse[3].
Elle est mariée depuis le au comédien genevois François Germond[1].
Études
Après son baccalauréat[3], elle étudie à partir de 18 ans[2] à l'École supérieure d'art dramatique de Genève et en sort diplômée en 1987[1]. Après un premier échec au concours[2], elle entre l'année suivante au Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris, où elle suit jusqu'en 1991 l'enseignement de Madeleine Marion, Pierre Vial et Daniel Mesguich[1].
Parcours professionnel et artistique
Elle dirige d'[4] à 2023 l'école de théâtre Les Teintureries à Lausanne[2].
Rôles
- 1987 : Elvire dans le Dom Juan de Molière, mise en scène de Philippe Mentha au Théâtre Kléber-Méleau[5]
- 1989 : Rosaura dans Les Deux Jumeaux vénitiens de Carlo Goldoni, mise en scène de Séverine Bujard au Théâtre de Carouge[6]
- 1992 : Lumir dans Le Pain dur de Paul Claudel, mise en scène de Claude Stratz à la Comédie de Genève[7],[8],[9]
- 1992 : Marianne dans Les Lettres portugaises d’après Gabriel de Guilleragues, mise en scène de Xavier Béja au Théâtre Paris-Villette[1]
- 1993 : Margarita[1] dans Le Laboureur de Bohême de Johannes von Tepl, mise en scène de Pierre Diependaele au Nouveau Théâtre de Poche[10]
- 1994 : Volker dans L’histoire qu’on ne connaîtra jamais d'Hélène Cixouset, mise en scène de Daniel Mesguich au Théâtre de la Ville[1]
- 1996 : Jane Talbot dans Marie Tudor de Victor Hugo, mise en scène de Charles Joris au Théâtre populaire romand[11]
- 1998 : Dacha dans Ciment de Heiner Müller, mise en scène de Gianni Schneider à l'Arsenic[12]
- 2000 : rôle titre dans Andromaque de Racine, mise en scène de Georges Wod au Théâtre de Carouge[1]
- 2001 : Élisa dans Conversations après un enterrement de Yasmina Reza, mise en scène de Philippe Mentha au Théâtre Kléber-Méleau[1]
- 2003 : Cléopâtre dans Antoine et Cléopâtre de Shakespeare, mise en scène de François Rochaix au Théâtre de Carouge[13]
- 2015 : Alice dans En roue libre de Penelope Skinner , mise en scène de Claudia Stavisky au Théâtre des Célestins[3]
Mises en scène
- 2004 : Equus de Peter Shaffer, au Théâtre du Grütli (Genève)[14]
- 2006 : KilomBo de Sandra Korol, au Théâtre de Vidy[15]
- 2025 : Sagrada familia d'elle-même, au Théâtre de Vidy[16],[17]
Références
- Françoise Dubor, « Nathalie Lannuzel », dans le Dictionnaire du théâtre en Suisse en ligne.
- Alexandre Demidoff, « Antigone sauvée des ombres », Le Temps, , p. 22 (lire en ligne
)
- Natacha Rossel, « La passeuse de théâtre réalise ses rêves d’écriture »
, 24 heures, (consulté le )
- ↑ Céline Rochat, « L'École des Teintureries fête une deuxième jeunesse », 24 heures, , p. 31 (lire en ligne)
- ↑ Paulette Ruffieux, « Portrait pointilliste de Dom Juan », Gazette de Lausanne, , p. 17 (lire en ligne)
- ↑ Thierry Mertenat, « Des jumeaux endiablés », Journal de Genève, , p. 23 (lire en ligne)
- ↑ Isabelle Fabrycy, « Le massacre des idéaux », Le Matin, , p. 27 (lire en ligne)
- ↑ Stéphane Bonvin, « Vendre Jésus pour moins d'une thune », Le Nouveau Quotidien, , p. 22 (lire en ligne)
- ↑ Michèle Pralong, « Paul Claudel, suite et faim », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 23 (lire en ligne)
- ↑ Sandrine Fabbri, « L'histoire du laborieux laboureur », Journal de Genève et Gazette de Lausanne, , p. 19 (lire en ligne)
- ↑ DdC, « Une histoire d'amour et de pouvoir », L'Impartial, (lire en ligne)
- ↑ Christophe Fovanna, « L'Histoire entre stupeur et oubli », Le Matin, , p. 17 (lire en ligne)
- ↑ Guy Bruit, « Shakespeare, Antoine et Cléopâtre », Raison présente, vol. 145, no 1, , p. 134–136 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Alexandre Demidoff, « Thérapie théâtrale de choc à Genève », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Alexandre Demidoff, « Critique. Promesse tenue à Vidy », Le Temps, (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Julie Evard, « "Sagrada Familia" de Nathalie Lannuzel, quand l'inceste fracasse une jeunesse », sur Radio télévision suisse, (consulté le )
- ↑ Alexandre Demidoff, « À Lausanne, Nathalie Lannuzel brise le silence de l’inceste », Le Temps, , p. 16 (ISSN 1423-3967, lire en ligne
, consulté le )
Liens externes
- Ressources relatives au spectacle :
- Guy Bruit et Nathalie Lannuzel, « Parcours d'une comédienne : Nathalie Lannuzel », Raison présente, vol. 163, no 1, , p. 37–50 (DOI 10.3406/raipr.2007.4046, lire en ligne, consulté le )