Maximilien de Hoop Cartier
Maximilien de Hoop Cartier aussi connu sous le nom de Max Cartier, est un philanthrope, entrepreneur, industriel dans l'industrie des boissons et collectionneur d'art[1]. Cartier est né le 18 novembre 1967 et est connu pour avoir mené un développement des vins de l'Amérique du Sud et des bières de haute gamme en Amérique du Nord et en Europe[2],[3].
Débuts de sa vie
Cartier est né à Buenos Aires, en Argentine[4]. Sa mère, Sarah Cartier, est une descendante directe de la famille de bijoutiers Cartier de France. Son père, Daniel de Hoop, est un ancien membre de la Royal Dutch House of Orange aux Pays-Bas[1].
Enfant, Cartier a étudié dans un pensionnat anglais, Belgrano Day School, à Buenos Aires jusqu’à l’âge de 18 ans. Il a ensuite déménagé seul en Europe où il a étudié la gestion hôtelière et l’oenologie en Suisse[3],[5]. Cartier est titulaire d’une Maîtrise en économique de l’Université de Lausanne. Il a aussi obtenu un Diplôme Fédéral Suisse comme maître en Affaires, et a enseigné les affaires à des étudiants de l’Université de Lausanne pendant plusieurs années.
Après avoir terminé ses études à Glion Institute of Higher Education en Suisse en 1990, Cartier a déménagé à Londres pour deux ans. Il a travaillé dans un petit hôtel de Paddington à titre d’adjoint au directeur général[pertinence contestée].
Carrière
Suisse
À son retour en Suisse en 1992, Cartier a axé tous ses efforts sur la production et la mise en marché de vins, cognacs, champagnes et finalement de bières de haute gamme[5]. Il a passé quinze ans à Genève et à Lausanne où il a fondé sa propre compagnie. Il a commencé à produire des vins, du champagne et du cognac dans la région de Bordeaux en France[réf. nécessaire]. Il a déposé ses propres marques à travers le monde et a commencé à utiliser sa marque déposée Patagonia[6] pour la production et importation des vins et des bières de haute gamme de l’Argentine et du Chili en Europe, y compris la Quilmes, la leader du secteur en termes de part du marché en Argentine (76,4 %).
Argentine
Cartier a appris que les législateurs en Argentine considéraient une loi anti-monopole[style à revoir]. Il a pris l’avion pour Buenos Aires afin d’évaluer et d’être témoin de la situation. Une fois sur place, il a constaté que le Gouvernement national exigeait de certaines industries de réduire leur production afin de minimiser leur part du marché.
Après des négociations qui ont duré près d’un an, Cartier réussi à prendre le contrôle de la brasserie industrielle Cerveceria San Carlos (anciennement Bieckert)[3]. La brasserie couvrait 11 000 mètres carrés de terrain. La Cerveceria San Carlos avait produit près de 40 % du total de la bière consommée en Argentine dans les années 1980. Cartier a embauché des techniciens de compagnies telles que InBev Group et Heineken et a rapidement mis en place des contrôles de qualité et des protocoles de production[réf. souhaitée]. Il a grandement investi dans de nouvelles machines et technologie, créant ainsi une expansion de la capacité totale de production[7] de la brasserie à 50 millions de bouteilles par an.
La brasserie de Cartier a produit des bières sous deux grandes marques: Patagonia, et Primitiva[8]. Ces marques avaient un succès régional et Cartier a commencé à les exporter vers des pays comme l’Uruguay, le Paraguay, le Brésil, le Puerto Rico, les États-Unis, le Canada, la Corée, le Japon, l’Italie, l’Espagne, la Suisse, le Royaume Uni et l’Australie[9].
Luciano Benetton a suggéré d’élargir la production de Cartier et que l’importation comprenne des bouteilles d’eau de haute gamme sous la marque de Patagonia. Cartier a accepté la proposition[réf. nécessaire]. Il a voyagé à travers la région de la Patagonie, du côté de l’Argentine ainsi que du côté du Chili, en visitant chaque source[réf. souhaitée] potentielle d’eau de source pure. Après un an de recherche, il a découvert une source[réf. souhaitée] en Patagonie. Située dans les glaces glaciaires des Andes, l’eau est complètement intacte. La source d’eau des hautes montagnes est l’un des derniers réservoirs du dernier millénaire loin de la pollution et à l’abri de toute activité humaine.
Cartier s’est rendu en avion à Trévise en Italie afin de présenter ses conclusions à Benetton. Ils ont rapidement commencé à travailler à l’infrastructure logistique pour installer une usine d’embouteillage[réf. nécessaire] directement à la source de l’eau. Trois ans se sont écoulés avant que Cartier ait obtenu tous les permis et inspections nécessaires à la construction et l’exploitation de l’usine. Aujourd’hui l’usine d’embouteillage de Patagonie a une capacité de production annuelle de 120 millions de bouteilles.
Kosovo
En 1998, la guerre a éclaté dans l’ancienne république Yougoslave du Kosovo et Cartier a perdu la trace de son ami personnel M. Ramush Haradinaj. Plus tard, il a découvert que Haradinaj était retourné dans son pays d’origine et avait pris le commandement d’une armée de 10 000 combattants rebelles[réf. à confirmer][10].
Cartier s’est rendu dans la région pour voir s’il pouvait aider. Haradinaj lui a expliqué que la nourriture et l’eau potable était en quantités insuffisantes. Désireux de venir en aide, Cartier a voyagé à la Grèce voisine où il a loué un entrepôt dans la ville portuaire de Thessalonique. De là, il a envoyé des camions remplis de vivres, d’eau et de matériel de base[réf. à confirmer][10].
En reconnaissance de son sacrifice personnel, Cartier a reçu un collier en or pur et massif en forme d’un aigle à deux têtes et portant les initiales UÇK (symbole et initiales de l’Armée de libération du Kosovo)[réf. à confirmer][10].
Philanthropie
Pendant qu’il était en Suisse, Cartier s’est impliqué dans la gestion de l’organisation philanthropique de sa famille[réf. nécessaire], la « Fondation de Hoop Cartier »[11]. La fondation est basée à Genève en Suisse. Sa mission est de continuer les activités philanthropiques du grand-père de Cartier, Monsieur Émile B. Cartier[réf. nécessaire]. Ces activités comprennent la promotion de l’éducation, des arts, de la culture et des soins de santé.
Vie personnelle
Cartier est bien connu[réf. nécessaire] pour être aventureux et il est passionné de voyages à travers le monde et de sports. C’est un skieur professionnel[réf. souhaitée] et un pilote breveté. Cartier parle couramment le français, l’espagnol, l’anglais, l’italien et le portugais[1].
Congé sabbatique
Après que la guerre a pris fin au Kosovo, Cartier est retourné à ses affaires en Suisse. Cependant, l’expérience l’a rendu incapable de se concentrer sur ses activités quotidiennes. De plus, son père Daniel de Hoop[réf. souhaitée] combattait un cancer avancé depuis deux ans et ses jours étaient comptés. Cartier a pris un vol pour être au chevet de son père et pour l’accompagner dans ses derniers jours.
Quand son père est décédé, Cartier a laissé ses intérêts commerciaux sous la responsabilité de ses administrateurs, ses partenaires et ses collègues immédiats. Il a pris un congé sabbatique d’un an pendant lequel il a voyagé à travers le monde.
Références
- ↑ 1,0 1,1 et 1,2 Gautier, Gilbert (1983). Cartier: The Legend. Arlington Books Publishers Ltd. pp. 256. ISBN 085140619X.
- ↑ "Maximiliano De Hoop Cartier". ICC Information Group, Ltd. LexisNexis Academic Database. 17 juin 2010.
- ↑ 3,0 3,1 et 3,2 (es) « Llega una cerveza natural para paladares exigentes ». La Nación. 22 décembre 2008. Consultée le 18 novembre 2012.
- ↑ "Cervecera Patagonia Primitiva: Sociedad Anonima (espagnol)". Boletin Oficial de la Republica Argentina. 24 janvier 2007. Consulté le 18 novembre 202.
- ↑ 5,0 et 5,1 (es) « Quilmes busca aumentar las ventas de cerveza en Europa ». La Nación. 16 février 1999. Consultée le 19 novembre 2012.
- ↑ "PATAGONIA". Wirtschaft.ch. Consulté le 19 novembre 2012.
- ↑ (es)« Crece el negocio de cerveza premium: lanzan Primitiva ». El Cronista. 12 avril 2008. Consulté le 19 novembre 2012.
- ↑ "Primitiva, cerveza premium que desembarca en Argentina". Tragos y Bebidas. 12 janvier 2009. Consulté le 23 décembre 2012.
- ↑ (es) "Llegó la cerveza Patagonia Primitiva". El Sitio del Retail. Consulté le 19 novembre 2012.
- ↑ 10,0 10,1 et 10,2 Bardh Hamzaj (2000). A Narrative About War and Freedom (Dialog with the Commander Ramush Haradinaj). Zeri. ISBN B000QULH1A. [source insuffisante]
- ↑ "Foundation de Hoop Cartier'". Foundation de Hoop Cartier. Consultée le 19 novembre 2012.
Article publié sur Wikimonde Plus