Maud Lelièvre
Maud Lelièvre est une personnalité politique française.
Biographie
Originaire de la région de Saumur, elle suit des études de droit et de science politique à Lille jusqu'en 1999.
Carrière politique
Membre du parti socialiste elle le quitte pour adhérer aux Verts en 2000.
Habitante de Saint-Denis en Seine-Saint-Denis depuis 2000, elle y est élue au conseil municipal sur une liste d'union de la gauche et des Verts en 2001 et occupe alors le poste de maire-adjointe à l'environnement, puis de vice-présidente de l'Agglomération Plaine-Commune le 26 septembre 2007 en remplacement d'un autre élu Vert. Suite aux élections municipales de mars 2008, elle reste conseillère municipale, en entrant dans l'opposition.
Membre du courant Ecolo (néo-waechteriens, écologistes héritiers du "ni droite ni gauche") jusqu'en 2006, elle a été élue au Collège exécutif des Verts au CNIR (Conseil National Inter-Régional) de janvier 2003 comme déléguée aux régions. Elle a été à ce titre parmi les principaux responsables avec Cécile Duflot de l'organisation des Journées d'été des Verts de Lumigny en 2003 et Toulouse en 2004. C'est également au titre de cette fonction qu'elle aura la charge, au coté de Jean Desessard, délégué aux élections, de la préparation des élections régionales de 2004. Elle prendra alors position pour la constitution de listes Vertes autonomes conformément à la motion qu'elle avait soutenue pour l'Assemblée générale des Verts de Nantes et signera dans sa région, l'Ile de France, la motion qui allait en ce sens.
En janvier 2005 elle est réélue au Collège exécutif sur la part que la proportionnelle donnait à sa tendance, la même que le secrétaire national élu en même temps, Yann Wehrling.
Après sa destitution du Collège exécutif par le CNIR en juin 2006 sous l'accusation d'avoir mené sans mandat des négociations personnelles avec le Parti Socialiste elle dénonça son éviction dans la presse l'expliquant par le fait qu'elle aurait été "une femme de banlieue" victime d'un "parti de bobos quinquas"[1]. Son exclusion faisait en réalité suite à de nombreux contentieux, dont le fait d'avoir commis « des infractions aux règles de comportement individuel en public » ainsi que des « violences verbales et physiques »[2] qui lui avaient fait perdre le soutien de la majorité de la tendance à laquelle elle devait son poste, que du motif officiel qui était contesté par une partie du CNIR. Elle se verra dans les mois qui suivront refuser tout rôle dans les diverses instances nationales du parti quand elle tentera des retours à la Commission permanente électorale des Verts ou dans les négociations avec le PS, avant de se mettre d'elle même en retrait.
En 2003 elle a fait partie des fondateurs de l'association "Respire", un groupe de réflexion sur l'environnement co-fondé avec Francine Bavay ,Yann Wehrling, Geneviève Perrin-Gaillard et Gérard Guibert que le journal Le Monde avait présenté à sa création en 2003 comme initié par des proches de Laurent Fabius en vue de la présidentielle de 2007. Cette association serait aujourd'hui dissoute.
Pour les élections municipales de mars 2008, après avoir annoncé qu'elle conduirait une liste dissidente des Verts : "Liste écologiste et citoyenne: "Imagine Saint-Denis", elle a finalement intégré la liste menée par le Parti socialiste. Les Verts de Saint-Denis ayant majoritairement décidé de soutenir la liste concurrente du maire sortant (Ex PCF, PCF, LO ) elle est alors statutairement suspendue des Verts par le Secrétariat Exécutif des Verts d'Ile de France. La liste socialiste et écologiste sur laquelle Maud Lelièvre figurait est arrivée en seconde position au second tour[3], elle est élue conseillère municipale[4], perdant son poste d'adjointe au maire et de vice présidente de la Communauté de commune.
Elle est exclue des Verts par le Conseil d'Administration Régionale des Verts d'Ile de France le 15 avril 2008.
Notes et références
- ↑ (fr) « Ils ont osé le dire », L'Humanité, 21 juin 2006
- ↑ [« L'Humanité », 19 juin 2006 http://www.humanite.fr/2006-06-19_Politique_Un-parti-qui-ne-se-porte-pas-tres-bien]
- ↑ (fr) Résultats des élections municipales à Saint-Denis, sur le site internet du Ministère de l'Intérieur.
- ↑ (fr) Composition du conseil municipal de Saint-Denis, sur le site internet de la commune de Saint Denis
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