Maison forte de Cursinges

Maison forte de Cursinges
Image illustrative de l’article Maison forte de Cursinges
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Période ou style Médiéval
Type Maison forte
Début construction XIVe siècle
Destination actuelle Ruinée
Protection Logo monument historique Inscrit MH (1990)[1]
Coordonnées 46° 17′ 46″ nord, 6° 27′ 19″ est[2]
Pays Drapeau de la France France
Anciennes provinces du duché de Savoie Chablais
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Haute-Savoie
Commune Draillant
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Maison forte de Cursinges
Géolocalisation sur la carte : Haute-Savoie
(Voir situation sur carte : Haute-Savoie)
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Maison forte de Cursinges

La maison forte de Cursinges est une ancienne maison forte, du XIVe siècle, situé au hameau éponyme, dont les ruines se dressent sur la commune de Draillant dans le département de la Haute-Savoie en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Les ruines de la maison forte font l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1].

Situation

Les vestiges de la maison forte de Cursinges sont situés dans le département français de la Haute-Savoie sur la commune de Draillant, en contrebas du hameau, à 1 kilomètre au sud du bourg, sur une butte dominant une gorge. Elle surveillait le passage du col des Moises.

Histoire

En 1364, dans la cour de la maison forte a lieu l'acte d'inféodation de celle-ci : « dans la maison de Jehan Sermon dans la cour[3] ».

Le , dans un texte, Pierre de Chatillion reconnait la détenir ; « Reconnoisaance passée par Noble Pierre de Chatillion, es mains d'Emery Pellissier, notaire, pour, et au nom de Pierre, Comte de Génevois, pour raison de la maison forte de Cursinges, biens et servis en dépendants, detenus par les particuliers y nommés, lesquels, le dit de Chatillion vient du fief et sous l'hommage du dit comte du Génevois ».

La maison forte est entre les mains de la famille de Rovorée ou Ravorée[4], vassaux des comtes de Savoie. On trouve Aimé-Gaspard de Rovorée, seigneur de Cursinge, Cervens, la Grangette, etc.[Note 1], lors d'un tournoi à Genève en 1498.

En 1568, elle est aux mains de la famille des Genève-Lullin, et sera vendue plus tard à Jean Noyel de Bellegarde.

En 1589, elle est incendiée et en partie démolie.

Cursinges avec Cervens, ainsi que la tour forte de Draillant et diverses terres furent érigés en marquisat en 1693, au profit de Janus de Bellegarde.

Description

La maison forte de Cursinges est typique des maisons fortes du XIVe siècle, voir également dans le même département la maison forte de Buffavent et la maison forte de Brens.

La maison forte de Cursinges se présente sous la forme d'une enceinte carrée fossoyée de 30 mètres de côté flanquée aux angles de tourelles rondes. Les courtines crénelées, d'une épaisseur de 1,20 mètre, reliaient deux corps de logis, avec une grande et une petite tour carrées, renfermaient deux cours. Deux pont-levis permettaient d'enjamber de larges fossés inondés par une dérivation du Redon.

Les crues successives finir de la ruinée, une tour s'abattit et les fossés se comblèrent.

Aujourd'hui, l'on peut encore voir sous la végétation des restes de grands pans de murs marquant encore l'emplacement de la maison forte de Cursinges.

Voir aussi

Bibliographie

  • Élisabeth Sirot, Noble et forte maison : L'habitat seigneurial dans les campagnes médiévales du milieu du XIIe au début du XVIe, Paris, Éditions Picard, , 207 p. (ISBN 978-2-7084-0770-1, LCCN 2007475228).
  • Michel Germain, Jean-Louis Hebrard et Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Éditions Horvath, , 450 p. (ISBN 978-2-7171-0933-7), p. 434. Ouvrage utilisé pour la rédaction de l'article

Articles connexes

Notes et références

Notes

  1. Il portait : « De gueules, à une bande d'argent ».

Références

  1. a et b « Château de Cursinges », notice no PA00118473, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Coordonnées trouvées sur Géoportail.
  3. Élisabeth Sirot 2007, p. 87.
  4. Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 428.