Louis-Édouard Besson
Louis-Édouard Besson | |
Fonctions | |
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Président du conseil municipal de Paris | |
– (14 ans) |
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Pair de France | |
– | |
Président du conseil général de la Seine | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Dijon |
Date de décès | (à 81 ans) |
Lieu de décès | 2e arrondissement de Paris |
Louis-Édouard Besson ( à Dijon - à Paris), est un homme politique français. Amateur de musique, il est également connu pour sa collection d'instruments, comportant notamment le Stradivarius Provigny ainsi que plusieurs autres instruments à cordes frottées de qualité et des archets (dont des modèles réalisés par François Xavier Tourte.
Biographie
Fils de Claude-Louis Besson et de Henriette Cousin de Méricourt, Louis-Édouard Besson entre à l'École polytechnique.
Auditeur au Conseil d'État de 1802 à 1809, il est secrétaire général de la préfecture de la Seine du à 1815 et promu maître des requêtes le .
À la Restauration, Louis-Édouard Besson succède à son père comme administrateur des Messageries royales.
Membre du conseil général de la Seine sous la monarchie de Juillet, Louis-Édouard Besson en devient président. Il est élevé à la pairie le et préside le conseil municipal de Paris de 1834 à 1848.
Il est colonel de la garde nationale de Paris[1] et président des Messageries maritimes de 1852 à 1861.
Collection d'instruments de musique
Louis-Édouard Besson collectionne les instruments à cordes frottées[2]. Il est notamment le propriétaire du Stradivarius Provigny, qu'il acquiert en [3],[4].
À la mort de Louis-Édouard Besson, sa fille Palmyre Anaclette hérite des instruments[5]. Elle les conserve jusqu'à son décès en [5]. Sans enfant, elle lègue la collection au Conservatoire de Paris (désormais Musée de la musique, Cité de la musique)[Note 1],[7].
Vie privée
Louis-Édouard Besson a une fille, Palmyre Anaclette. Celle-ci épouse Alexandre André de Provigny en [4].
Notes et références
Notes
- ↑ Les instruments entrent dans la collection du Conservatoire en [6]. À cette occasion, ils sont expertisés par le luthier Albert Caressa[4].
Références
- ↑ « Le fief des Arcs | arcueilhistoire.fr », sur www.arcueilhistoire.fr (consulté le )
- ↑ Echard et Malecki (2015), p. 2.
- ↑ Maxime Guthfreund, « Histoire d’instrument : le « Provigny » de Stradivari fête son tricentenaire »
, sur Musée de la musique - Philharmonie de Paris,
- Echard et Malecki (2015), p. 3.
- Echard et Malecki (2015), p. 5.
- ↑ Echard et Malecki (2015), p. 1.
- ↑ Echard et Malecki (2015), p. 1-5.
Bibliographie
- Jean-Philippe Echard et Valérie Malecki, « Un amateur de musique du XIXe siècle : Louis Edouard Besson et ses violons », Musique - Images - Instruments, no 15, , p. 274-293 (lire en ligne
[PDF]).
- « Besson (Louis-Édouard) », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
- G. Sarrut et B. Saint-Edme, Biographie des hommes du jour industriels, conseillers-d'État, artistes, chambellans, députés, prêtres, militaires, écrivains, rois, diplomates ..., Paris, Au Dépôt général, (lire en ligne)
Liens externes
- Ressource relative à la vie publique :
- Naissance en juin 1783
- Naissance à Dijon
- Élève de l'École polytechnique
- Auditeur au Conseil d'État
- Conseiller de Paris
- Président du conseil général de la Seine
- Pair de France (monarchie de Juillet)
- Grand officier de la Légion d'honneur
- Décès en janvier 1865
- Décès dans le 2e arrondissement de Paris
- Décès à 80 ans
- Collectionneur
- Collectionneur d'instruments de musique