Le Septième Juré

Le Septième juré
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La ville de Pontarlier (Palais de Justice)
servit de cadre au tournage
Réalisation Georges Lautner
Scénario Jacques Robert
Musique Jean Yatove
Acteurs principaux
Sociétés de production Orex Films S.A.
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Film dramatique
Durée 94 minutes (1 h 34)
Sortie 1962

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Le Septième Juré est un film de procès français en noir et blanc réalisé par Georges Lautner, sorti en 1962.

Adapté du roman de Francis Didelot, publié en 1958 par les éditions Fayard, ce film est une « étude de mœurs » sur le milieu des notables en province.

Synopsis

Par un chaud dimanche de septembre, Grégoire Duval, un pharmacien sans histoire de la petite ville de Pontarlier, se promène sur les berges d'un lac de la région. Il aperçoit une jolie jeune femme prenant un bain de soleil, les seins nus. Cédant alors à une soudaine pulsion, il s'approche et se précipite sur elle pour l'embrasser. Comme elle hurle tout en le repoussant, il la saisit et, pour qu'elle cesse de crier, l'étrangle rapidement.

L'amant de la jeune femme, Sylvain Sautral, jeune photographe terne et d'origine modeste, est suspecté de ce crime, puis arrêté et inculpé. Grégoire Duval, vrai coupable du meurtre, est désigné juré aux assises pour le jugement du jeune homme, à la grande satisfaction de son ambitieuse épouse, l'évènement étant retentissant. Et leur deux enfants sont ravis eux aussi de l'honneur fait à leur père. Mais le pharmacien est rongé de remords et intervient de nombreuses fois durant le procès afin d'éclaircir les circonstances du crime, permettant ainsi l'acquittement de Sylvain Sautral.

Cependant, le jeune homme n'est pas vraiment quitte, les notables de la ville ne considérant pas cet acquittement comme suffisant pour l'innocenter. Le jeune couple était connu pour son libertinage et cela choquait ladite bonne société provinciale, se retrouvant dans un café bourgeois du centre de la ville. Le pharmacien se voit donc contraint de se livrer afin de lever les soupçons sur le photographe.

Personne pourtant ne veut le condamner, ceux qui savaient peut-être refusant de juger l'un des leurs. Même le jeune photographe refuse d’admettre la vérité. Lorsque Grégoire Duval va le trouver pour lui offrir de l'aider, il le trouve un revolver à la main, décidé à mettre fin à ses jours. Et en tentant de l'empêcher de se suicider, Duval tue accidentellement le jeune homme. Suite à cet acte la police le laisse tout de même en liberté, mais, pour éloigner le scandale, son épouse, aidée du commissaire et d'un ami médecin, le fait interner dans une clinique psychiatrique où il devra séjourner longtemps. Le pharmacien accepte finalement cette décision, certain de ne jamais vouloir ressortir de cet emprisonnement comblant son désir de punition.

Fiche technique

Georges Lautner, réalisateur du film (en 1966).
  • Titre : Le 7ème Juré
  • Réalisation : Georges Lautner
  • Assistant-réalisateur : Bertrand Blier, Claude Vital, Renaud de Dancourt
  • Adaptation : Jacques Robert d'après le roman de Francis Didelot, publié par les éditions Fayard
  • Dialogues : Pierre Laroche
  • Photographie : Maurice Fellous
  • Cadreur : Georges Pastier, assisté de Yves Rodallec et Arlette Massay
  • Montage : Michelle David, assistée de Gina Pignier
  • Musique : Jean Yatove et Antonio Vivaldi
  • Décors : Robert Bouladoux
  • Son : Antoine Archimbaud, assisté de Raphaël Delouvrier
  • Maquillage : Reine Thomas
  • Habilleuse : Elise Servet-Larocque
  • Photographe de plateau : Robert Joffres
  • Script-girl : Françoise Hellman
  • Ensemblier : Fernand Chauviret
  • Accessoiriste : Pierre Barbet
  • Régisseur général : Paulette Doréal
  • Administrateur : Marcel Bligny
  • Producteur : Lucien Viard
  • Secrétaire de production : Yvonne Eblagon
  • Assistant de production : Bernard Lapeyre
  • Directeur de production: Paul Joly
  • Société de production : Orex Films S.A.
  • Société de distribution : Pathé
  • Pays de production : Drapeau de la France France
  • Langue : français, allemand
  • Format : Noir et blanc35 mm — 1,66:1 — Son : Mono (Western Electric)
  • Tirage : Laboratoire G.T.C de Joinville
  • Genre : Film dramatique
  • Durée : 94 minutes (h 34)
  • Date de sortie :
  • Visa d'exploitation : 25 419

Distribution

Crédit image:
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Maurice Biraud joue le rôle du Dr Hess.

Bande originale

  • Le film commence sur le concerto de l'été tiré des Quatre Saisons d'Antonio Vivaldi. Ce concerto sera souvent l'accompagnement sonore lié aux souvenirs que l'assassin a gardé de la jeune fille assassinée.
  • Une autre musique est entendue lors du début du repas familial entre Grégoire, son épouse et ses deux enfants. Il s'agit d'une chanson de rock'n roll chantée par l'artiste américain Clay Douglas[1].
  • Le compositeur français Jean Yatove assure l'accompagnement musical pour le reste du film.

À noter

  • Le film a entièrement été tourné à Pontarlier, dans le département du Doubs et dans sa région (Haut-Doubs) et les premières images du film présentent le lac de Saint-Point, le plus grand lac naturel de Bourgogne-Franche-Comté.
  • Le film commence immédiatement par la scène du premier meurtre avec, en voix off, celle de Bernard Blier qui s'exprime comme la voix de la conscience du tueur.
  • Les chansons entendues dans le film sont interprétées par Clay Douglas.
  • Une adaptation du film a été faite en 2007 pour la télévision et réalisée par Édouard Niermans, avec Jean-Pierre Darroussin. Ce téléfilm présente de nombreuses différences d'avec le scénario du film de Georges Lautner.

Notes et références

Liens externes