Lília Momplé
Présidente Association des écrivains mozambicains | |
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Secrétaire générale Association des écrivains mozambicains | |
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Programme international d'écriture de l'Iowa (en) |
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Lília Momplé, née dans la province de Nampula au nord du Mozambique le , est une écrivaine mozambicaine, auteur de nouvelles, de contes, de scénarios. Elle puise son inspiration dans les pages douloureuses de l'histoire de son pays, notamment coloniale. Travailleuse sociale, enseignante, militante politique, elle assume également de multiples responsabilités dans les domaines éducatif et culturel.
Biographie
L'histoire familiale de Lília Maria Clara Carrière Momplé est tissée d'origines macua, française, indienne, chinoise et mauricienne[1].
Titulaire d'une licence en sciences sociales obtenue à Lisbonne, elle y travaille entre 1960 et 1970 comme assistante sociale, puis exerce son métier à Lourenço Marques (aujourd'hui Maputo) et São Paulo au Brésil. Entre 1970 et 1981 elle enseigne l'anglais et le portugais dans une école secondaire au Mozambique, dont elle devient la directrice.
Elle dirige en outre le Fonds pour le développement artistique et culturel du Mozambique (FUNDAC) entre 1992 et 1998. En 1995 elle devient la secrétaire générale de l'Association des écrivains mozambicains, créée en 1982, une fonction qu'elle assume jusqu'en 2001[3]. De 2001 à 2005 elle est membre du Conseil exécutif de l'UNESCO.
Œuvres
- Ninguém Matou Suhura (No One Killed Suhura), 1988
- Neighbours. The Story of a Murder, 1995
- Os Olhos da Cobra Verde (The Eyes of the Green Cobra), 1997
Distinctions
En 1987, avec son conte Caniço, Lília Momplé remporte le premier prix du concours littéraire commémorant le centenaire de la ville de Maputo – le prix du .
En 1998 elle est récompensée pour le scénario de Muhipiti Alima, un court-métrage dramatique qui met en scène le combat d'une femme déterminée à poursuivre des études malgré l'opposition de son mari.
En 2001 elle fait partie des cinq nommés pour le Caine Prize for African Writing, sélectionnés parmi 120 écrivains de 28 pays.
Le prix José Craveirinha de littérature lui est décerné en 2011.
Notes et références
- (pt) Portal da Literatura [1]
- (pt) Anselmo Peres Alós, « A ficcionalização da história moçambicana nos contos de Lília Momplé », in Revista Estudos Feministas, vol. 19, no 3, Florianópolis, Sept./Dec. 2011, [lire en ligne]
Annexes
Bibliographie
- (pt) Anselmo Peres Alós, « O conto moçambicano de autoria feminina: narrar o passado como estratégia de sobrevivência », in Diadorim (Rio de Janeiro), v. 9, jul. 2011, p. 159-172, [lire en ligne]
- (pt) Anselmo Peres Alós, « A ficcionalização da história moçambicana nos contos de Lília Momplé », in Revista Estudos Feministas, vol. 19, no 3, Florianópolis, Sept./Dec. 2011, [lire en ligne]
- (pt) Bruna Cielo Cabrera, Anselmo Peres Alós, « Crítica social no discurso narrativo de O último pesadelo de Lília Momplé », in Confluenze, vol 8, no 1 2016, p. 215-224 [lire en ligne]
- (pt) Zuleide Duarte, « Lília Momplé: estórias de uma história contada com lágrimas », in Cerrados (Brasília), v. 19, no 30, 2010, p. 361-377, [lire en ligne]
- Sabrina Medouda, « Neighbours de Lília Momplé ou la mise en récit des migrations dans la littérature mozambicaine », in Études littéraires africaines, no 36, 2013, p. 105-118, [lire en ligne]
- (en) Hilary Owen, « Lília Momplé: Unworlding the Home », in Mother Africa, Father Marx: Women's Writing of Mozambique, 1948-2002, Bucknell University Press, 2007, p. 129-146 (ISBN 9780838756577)
- (en) Phillip Rothwell, « Momplé's Melancholia: Mourning for Mozambique », in Portuguese Studies Review, v. 10, no 1, p. 185-193, 2002.
- (en) Claire Williams, « Maidens, matriarchs and martyrs : Mozambican women in the works of Lília Momplé », in Hilary Owen et Phillip Rothwell (dir.), Sexual/textual empires: gender and marginality in Lusophone African literature, University of Bristol Press, Bristol, 2004 (ISBN 978-0-86292-553-6)