Ki no Haseo

Ki no Haseo
Fonctions
Chūnagon
à partir de
Sangi
à partir de
Chambellan du Japon
à partir de
Daigaku-no-kami
à partir de
Monjō hakase ()
à partir de
Biographie
Naissance
Décès
Nom dans la langue maternelle
紀 長谷雄
Activités
Famille
Ki clan ()
Enfants
紀淑人 ()
Ki no Yoshimochi
Kishukou ()
Parentèle
紀国守 () (grand-père)
Autres informations
Maître
Miyako no Yoshika (en)

Ki no Haseo (紀 長谷雄?); 845 - [1], est un politicien, érudit et poète japonais.

Ki no Haseo est d'abord élève de Ōkura no Yoshiyuki[1] puis de Sugawara no Michizane qui le reconnaît - en plus de lui-même - comme le seul poète sur le vrai chemin de la poésie[2]. Il est grand connaisseur de kanbun et de kanshi[2]. En tant qu'auteur de poèmes en chinois, il est comparé à Bai Juyi[3]. Cependant, de son œuvre poétique, seuls nous sont parvenus quelques poèmes dans les recueils Honchō monzui et Fusō-shū ainsi que des fragments de sa propre anthologie Kika-shū[3].

Ki no Haseo est dirigeant du (図書頭 Zusho-no-kami) Zushoryō (図書寮)[4] et un confident du tennō Uda. En tant que tel, il s'élève, même après son abdication, jusqu'à être nommé Chūnagon en 911. À ce titre, il est conseiller enseignant auprès de l'empereur Daigo et contribue à la rédaction du code légal Engishiki beteiligt[3].

Notes et références

  1. a et b (ja) « 紀長谷雄 », 朝日日本歴史人物事典 bei kotobank.jp (consulté le )
  2. a et b H. Richard Okada, Figures of Resistance : Language, Poetry, and Narrating in « The Tale of Genji » and Other Mid-Heian Texts, Duke University Press, , 388 p. (ISBN 0-8223-1192-5, lire en ligne), p. 61
  3. a b et c Louis Frédéric: Japan Encyclopedia. Harvard University Press, 2002 (titre original : Japon, dictionnaire et civilisation, traduction de Käthe Roth), (ISBN 0-674-00770-0), p. 523 Aperçu sur Google livres
  4. à savoir la bibliothèque de la cour pour la conservation des documents, ou même la rédaction de copies

Source de la traduction