Jean de Grolée (prévôt)
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Aymon II de Challant (grand-père maternel) |
Jean de Grolée, né en 1401 et mort le , est un prélat du XVe siècle, au service du duc, puis pape Amédée VIII, issu de la famille de Grolée.
Biographie
origines
Jean de Grolée en 1401[1], appartient à la famille noble de Grolée, originaire du Bugey[2]. Il est le fils de Gui/Guy de Grolée, chevalier et seigneur de Saint-André-de-Briord, et de Bonne de Challant[1],[3], dame d'honneur de la comtesse de Savoie. Les Grolée et les Challant sont tous deux de grands lignages aristocratiques savoyards[4].
Ainsi, Bonne de Challant est la fille du seigneur Aymon II, au service de la maison de Savoie, et de Fiorina Provana . Parmi ses frères, on peut citer Boniface, maréchal de Savoie ; Guillaume, évêque de Lausanne ; et Antoine, cardinal et archevêque de Tarantaise.
Jean de Grolée a une sœur, Marguerite, qui épouse Pierre Bonivard[4].
Carrière religieuse
En 1412, il obtient du pape Jean XXIII un canonicat et une prébende à Cambrai[1].
Il est chanoine, puis custode, de Saint-Jean de Lyon, en 1417, mais admis au chapitre en 1425[1],[5]. Il est également chanoine de Lausanne, en 1426[1].
Il vit à Rome auprès du cardinal Louis Aleman, son parent[1].
En 1434, il est délégué au concile de Bâle[1].
En 1438, il est vicaire général de Tarentaise[1]. Il obtient la commende du prieuré de Meillerie
Alors qu'il est un prêtre séculier, il obtient, en 1437, du pape Eugène IV, la prévôté du Grand-Saint-Bernard, alors que cela est interdit par les Constitutions de la Congrégation[2]. Il succède à Jean D'arces en 1438[2]/1439[1].
Proche du pape Félix V (ancien duc Amédée VIII), il obtient de ce dernier lorsqu'il devient pape plusieurs offices[2]. Il le fait son vice-chancelier[1]. Il lui donne le vicariat général du diocèse de Genève, en 1444[1], avant d'en obtenir l'administration, en 1451[1],[2]. L'année suivante, il est prieur commendataire de Saint-Victor de Genève[1],[2].
Il participe, en 1447, aux conférences de Lyon et de Genève, au cours desquels le pape Félix V rencontrent les princes[1].
Lorsque Félix V renonce, c'est Jean de Grolée qui apporte le document au pape Nicolas V[2]. Il est fait trésorier du Saint-Siège, sous son pontificat[1].
I: est fait commissaire royal en Dauphiné, en 1456[1].
Il renonce à la prévôté de Saint-Bernard vers la fin de l'année 1458[2].
Jean de Grolée meurt le 14[1] ou le [2].
Armes
Jean de Grolée porte : gironné d'or et de sablen brisé d'un croissant de … au premier giron de chef.[2]
Ses armes sont présentes sur son sceau de prévôt et sur son sceau d'administrateur de Genève[2].
Références
- Catherine Santschi, « Jean de Grolée » dans le Dictionnaire historique de la Suisse en ligne, version du .
- Fréd.-Th. Dubois, « Armoiries des prévôts du St-Bernard [suite] », Archives héraldiques suisses, no 53, , p. 52 (lire en ligne).
- ↑ Donald Lindsay Galbreath, Armorial vaudois. Volume 1, , 754 p. (lire en ligne), p. 308.
- Pierre Lafargue, « Entre ancrage et déracinement : les élites chambériennes et la fonction châtelaine (fin XIIIe – XVe siècle) », dans Guido Castelnuovo, Olivier Mattéoni, Tome 1, De part et d’autre des Alpes. Les châtelains des princes à la fin du Moyen Âge : actes de la table ronde de Chambéry, 11 et 12 octobre 2001, Publications de la Sorbonne, , 337 p. (ISBN 978-2-85944-560-7, lire en ligne), p. 189-219.
- ↑ Adolphe Vachet, Pierre Hector Coullié, Les anciens chanoines-comtes de Lyon, Lyon, impr. de E. Vitte, , 388 p. (lire en ligne), p. 146-147.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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