Jean Bourdeillette

Jean Bourdeillette
Fonctions
Conseiller diplomatique ()
Gouvernement Georges Pompidou I
Gouvernement Georges Pompidou II
-
Ambassadeur de France en Israël
-
Bertrand de La Sablière ()
Ambassadeur de France au Danemark
-
Ambassadeur de France au Venezuela
-
Pierre Arnal ()
Ambassadeur de France près le Saint-Siège
Biographie
Naissance
Décès
(à 79 ans)
Brantôme (Dordogne)
Nationalité
Activités
Autres informations
Distinctions

Jean Adolphe Albéric Bourdeillette, né le à Dax et mort le à Brantôme, est un diplomate et poète français.

Biographie

Jean Bourdeillette naît le à Dax[1], et passe son enfance dans les Landes, le Tarn et la Dordogne. Il fait ses études secondaires au lycée de Nancy, puis étudie les sciences politiques, la philosophie et le droit à Paris[2].

Il devient diplomate en 1925, et occupe divers postes : à la résidence générale de Tunis de 1925 à 1928, à l'administration centrale de Vienne, consul à Nuremberg de 1933 à 1938, consul à Francfort de 1938 à 1939[3]. Il est ensuite consul général de France à partir de 1939 à Gênes, où son mobilier est détruit par un bombardement les 7 et (il sera dédommagé par l'Italie en 1949 à la suite d'un accord trouvé par la commission de conciliation franco-italienne[4]), puis ministre plénipotentiaire chargé d'affaires auprès du Saint-Siège en 1948[5].

Il est ambassadeur de France au Venezuela du au , ambassadeur de France au Danemark du au et ambassadeur de France en Israël du au [6],[7]. Quelques jours avant de prendre son poste à Tel Aviv, lors d'un rendez-vous avec Charles de Gaulle, il exprime le souhait d'un accord culturel franco-israélien. En tant que représentant de France en Israël, il est un des fondateurs de la fondation Général-Pierre-Kœnig[8]. Le , il accueille Maurice Couve de Murville à Tel Aviv lors de sa visite officielle[9]. Fervent partisan du sionisme, ses mémoires Pour Israël sont un hommage à l'indépendance de l’État juif[10]. Il est nommé conseiller diplomatique du gouvernement Georges Pompidou pour un an à compter du par le décret du [11],[12].

Œuvres[13]

Recueils de poèmes

Il remporte en 1971 le prix Broquette-Gonin pour l'ensemble de son œuvre poétique.

Autres

Il publie des articles dans les revues Documents, la Grande revue et la gazette des beaux-arts. Son œuvre la plus célèbre est le mélange d’un essai pro-israélien et de mémoires :

Notes et références

Notes

  1. Voir la critique de Pierre Vidal-Naquet dans Le Monde [lire en ligne]

Références

  1. Registre d'État civil, Dax, « Naissances, 24/10/1901, n° 161 ».
  2. « Jean Bourdeillette », sur AbeBooks, p. 2.
  3. La pierre et l'anémone (lire en ligne)
  4. (en) Jus Mundi, « Bourdeillette, Decision, 15 Mar 1949 », sur jusmundi.com (consulté le )
  5. Commission de conciliation franco-italienne, Différend Jean Bourdeillette, décision n°16, Rome, (lire en ligne)
  6. Liste chronologique des ambassadeurs, envoyés extraordinaires, ministres plénipotentiaires et chargés d'affaires de France à l'étranger depuis 1945, Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (lire en ligne)
  7. « M. BOURDEILLETTE ambassadeur de France en Israël », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  8. « Une Fondation Général-Pierre-Kœnig. », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  9. « M. Eshkol expose à M. Couve de Murville les préoccupations d'avenir d'Israël », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. (en) David Pryce-Jones, Betrayal : France, the Arabs, and the Jews, Encounter Books, , 192 p. (ISBN 9781594033049, lire en ligne), p. 133
  11. Décret du 29 septembre 1965 M. Jean Bourdeillette est nommé conseiller diplomatique du gouvernement pour une période d'un an à compter du 1er octobre 1965 (lire en ligne)
  12. « M. de Crouy-Chanel, ambassadeur en Belgique et M. Siraud aux Pays-Bas », Le Monde.fr,‎ (lire en ligne, consulté le )
  13. « Jean Bourdeillette », sur Babelio (consulté le )

Annexes

Bibliographie

Liens externes